4 Ce jour-là, Tobit pensa à l’argent qu’il avait déposé chez Gabaël, à Rhagès de Médie,
« Quand je mourrai,t fais-moi un enterrement convenable. Honore ta mère, et ne la délaisse en aucun jour de ta vie. Fais ce qui lui plaît, et ne lui fournis aucun sujet de tristesse.
t « Quand je mourrai » B, Vet. Lat. ; syr. ; omis par S.
5 Mon enfant, sois tous les jours fidèle au Seigneur. N’aie pas la volonté de pécher, ni de transgresser ses lois. Fais de bonnes œuvres tous les jours de ta vie, et ne suis pas les sentiers de l’injustice.
u Littéralement « si tu fais la vérité » B, Vet. Lat., syr. ; « ceux qui font la vérité » S. — Les vv. 7-19 manquent dans le grec du Sinaïticus et sont restitués d’après Vet. Lat. en tenant compte de B et syr.
7 Prends sur tes biens pour faire l’aumône. Ne détourne jamais ton visage d’un pauvre, et Dieu ne détournera pas le sien de toi.
12 Garde-toi, mon enfant, de toute inconduite. Choisis une femme du sang de tes pères. Ne prends pas une femme étrangère à la tribu de ton père, parce que nous sommes les fils des prophètes. Souviens-toi de Noé, d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, nos pères dès le commencement. Ils ont tous pris une femme dans leur parenté, et ils ont été bénis dans leurs enfants, et leur race aura la terre en héritage.
14 Ne fais pas attendre au lendemain le salaire de ceux qui travaillent pour toi, mais paie-le tout de suite. Si tu sers Dieu, tu seras récompensé. Sois vigilant, mon fils, dans toutes tes œuvres, et bien élevé dans toute ta conduite.
16 Donne de ton pain à ceux qui ont faim, et de tes habits à ceux qui sont nus. De tout ce que tu as en abondance, prends pour faire l’aumône ; et quand tu fais l’aumône, n’aie pas de regrets dans les yeux.
v Le précepte vient d’Ahikar, cf. 1.21. Tobit, toutefois, semble conseiller à son fils non pas de faire des offrandes aux morts, usage réprouvé par la Loi, mais de faire l’aumône en leur honneur.
18 Prends l’avis de toute personne sage, et ne méprise pas un conseil profitable.
w « il élève » Vet. Lat. ; omis par S.
20 Maintenant, mon enfant, je t’informe que j’ai déposé dix talents d’argent chez Gabaël, fils de Gabri, à Rhagès de Médie.