Bible du Rabbinat – Ézéchiel 42
42 Ensuite, il me fit sortir dans le parvis extérieur, par le chemin qui se dirige au Nord, et il m'amena auprès des salles206 situées en face de la Ghizra et en face de la bâtisse207, côté Nord. [206 Le mot désigne ici une rangée de salles.][207 C'est le mur extérieur de l'enceinte.]2 En vue d'une longueur de cent coudées — du côté de la porte du Nord208, la largeur était de cinquante coudées. [208 D'autres lisent « du côté du Nord ».]3 Vis-à-vis des vingt (coudées) du parvis intérieur et vis-à-vis du dallage du parvis extérieur s'étendaient des galeries à trois étages209. [209 Cette fin est difficile à comprendre.]4 Et devant les salles régnait une allée de dix coudées de large vers le (parvis) intérieur et un passage d'une coudée210. Leurs portes s'ouvraient vers le Nord. [210 Les Septante lisent : « et de cent coudées de long ».]5 Les salles supérieures — car les galeries empiétaient sur elles — étaient plus rétrécies que celles du bas et du milieu, par le genre de construction. 6 En effet, elles étaient à triple étage et n'avaient pas de colonnes analogues aux colonnes des parvis ; c'est pourquoi on avait rétréci (les salles supérieures) plus que celles du bas et du milieu (en partant) du sol. 7 Et la cloison qui s'étendait sur le dehors parallèlement aux salles, du côté du parvis extérieur et sur le front des salles, avait une longueur de cinquante coudées. 8 En effet, la longueur des salles donnant sur le parvis extérieur était de cinquante coudées, tandis que parallèlement au Hêkhal elle avait cent coudées. 9 Au-dessous de ces salles, l'entrée se présentait du côté de l'Est, quand on y pénétrait en venant du parvis extérieur. 10 Dans le sens de la largeur de la cloison, du côté de l'Est211, face au préau et face à la bâtisse, il y avait (aussi) des salles, [211 Les Septante lisent : « sud », ce qui cadre mieux avec ce qui précède.]11 longées par une allée, semblables aux salles placées du côté du Nord, tant par leur longueur que par leur largeur, par toutes leurs issues, leurs dispositions et leurs entrées. 12 Telles étaient les entrées des salles qui se trouvaient du côté du Sud ; il y avait une porte au commencement de l'allée, de l'allée qui côtoyait en droite ligne la cloison — (une porte s'offrant) à ceux qui venaient du côté de l'Est212. [212 Cf. ci-dessus verset 8.]13 Et il me dit : « Les salles du Nord, les salles du Sud qui font face au préau, ce sont les salles saintes où les pontifes qui s'approchent de l'Eternel doivent consommer les offrandes éminemment saintes ; là, ils déposeront les offrandes éminemment saintes, les oblations, les expiatoires et les délictifs, car le lieu est sacré. 14 Quand ils arrivent, les pontifes213 — ils ne doivent pas sortir du sanctuaire dans le parvis extérieur214 — c'est là qu'ils laisseront leurs vêtements avec lesquels ils font leur service, car ils sont consacrés, et mettront d'autres vêtements ; alors seulement ils pourront s'approcher de l'endroit assigné au peuple. [213 Pour faire leur service dans le parvis intérieur.][214 Revêtus de leurs habits pontificaux.]
15 Ayant achevé le mesurage de l'édifice intérieur, il me fit sortir par la porte tournée du côté de l'Est et mesura tout le pourtour (extérieur). 16 Il mesura le côté de l'Est avec la canne à mesurer : cinq cents cannes215 de la canne à mesurer, tout autour. [215 D'autres substituent le mot « coudées » à celui de cannes. Pour les uns, la superficie mesurée = 250.000 coudées carrées, environ 650 ares ; pour les autres, elle est d'environ 225 hectares, ce qui paraît excessif. On pourrait traduire dans les versets 16 à 19 : « cinq cents coudées, les cannes étant mesurées par la canne à mesurer ».]17 Il mesura le côté du Nord : cinq cents cannes de la canne à mesurer, tout autour. 18 Le côté Sud, il le mesura également : cinq cents cannes de la canne à mesurer, tout autour. 19 Il se tourna vers le côté de l'Ouest, mesura cinq cents cannes de la canne à mesurer. 20 Sur les quatre côtés il mesura ainsi (l'édifice), celui-ci étant entouré d'un mur d'enceinte de cinq cents et large de cinq cents, qui devait séparer le sacré du profane.