5 Lorsque les Philistins eurent pris l’arche de Dieu, ils la conduisirent d’Ében-ha-Ézèr à Ashdod.r
q Les Philistins et leur dieu Dagôn, cf. Jg 16.23, qui vont subir les effets redoutables de la sainteté de l’arche, où Yahvé se rend présent, 6.7.
r L’une des cinq villes philistines ; de même Gat, v. 8, et Eqrôn, v. 10. Cf. 6.17 et Jos 13.2.
s Comme le trophée du dieu vaincu.
3 Quand les Ashdodites se levèrent le lendemain, voilà que Dagôn était tombé en avant, par terre, devant l’arche de Yahvé. Ils prirent Dagôn et le remirent à sa place.t
t On notera la brièveté du texte et son ironie. Le texte joue sur le verbe « prendre »; à la prise de l’arche par les Philistins se substitue la prise de Dagôn, le dieu des Philistins, ce qui révèle la puissance de Yahvé.
u En réalité, c’était une coutume assez répandue dans l’Antiquité de sauter le seuil, considéré comme l’habitation des esprits. Mais ici l’explication donnée est très ironique.
6 La main de Yahvé s’appesantit sur les Ashdodites : il les ravagea et les affligea de tumeurs, Ashdod et son territoire.v
v Les « tumeurs » peuvent se comprendre soit comme des hémorroïdes, soit comme des abcès provoqués par la dysenterie, cf. Dt 28.27. Le récit se veut très ironique à l’égard des Philistins.
8 Ils envoyèrent chercher et rassemblèrent auprès d’eux tous les princes des Philistins et dirent : « Que devons-nous faire de l’arche du Dieu d’Israël ? » Les princes dirent : « C’est à Gat que sera emmenéew l’arche du Dieu d’Israël », et on emmena l’arche du Dieu d’Israël.
w Le verbe suggère l’idée d’une procession.
12 Les gens qui ne mouraient pas étaient affligés de tumeurs et le cri de détresse de la ville montait jusqu’au ciel.