5 Lorsque tous les rois des Amorites qui habitaient au-delà du Jourdain, vers l’ouest, et tous les rois des Cananéens qui habitaient face à la mer apprirent que Yahvé avait asséché les eaux du Jourdain devant les Israélites, jusqu’à ce qu’ils soient passés,p le cœur leur manqua et ils perdirent courage devant les Israélites.
p « ils soient » qeré, mss, versions ; « nous soyons » ketib.
2 En ce temps-là, Yahvé dit à Josué : « Fais-toi des couteaux de silex, et circoncis de nouveau les Israélites (une seconde fois) ».q
q « une seconde fois », glose expliquant « de nouveau ».
4 Voici la raison pour laquelle Josué fit cette circoncision : toute la population mâle, sortie d’Égypte en âge de porter les armes, était morte dans le désert, en chemin, après leur sortie d’Égypte.
r Jeu de mots entre Gilgal, roue et gallôti, « j’ai roulé ». — Ce « déshonneur » consiste à être incirconcis, comme l’auteur le pensait des Égyptiens.
10 Les Israélites campèrent à Gilgal et y firent la Pâque, le quatorzième jour du mois, le soir, dans la plaine de Jéricho.
12 Il n’y eut plus de manne le lendemain, lorsqu’ils eurent mangé du produit du pays. Les Israélites n’ayant plus de manne se nourrirent dès cette année des produits de la terre de Canaan.s
s La manducation d’azymes et de grain grillé, marquant l’entrée d’Israël en pays de culture, prenait un caractère religieux à cause de la Pâque et exigeait la circoncision. La cessation de la manne signifiait la fin de la période du désert.
13 Or Josué, se trouvant à Jéricho, leva les yeux et vit un homme qui se tenait debout devant lui, une épée nue à la main. Josué s’avança vers lui et lui dit : « Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? »
t Les vv. 13-14 sont les débris d’une tradition perdue. La théophanie dont bénéficie Josué a lieu à Jéricho et Dieu y manifeste sa présence comme chef de l’armée, signe que Lui seul est à l’œuvre dans la prise de la ville. Le v. 15 est une citation d’Ex 3.5 Josué est ainsi rapproché de Moïse comme en 1.5 ; 3.7 ; 4.14.