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N.T. La Bonne Semence – Hébreux 6

6 C'est pourquoi, laissant les premiers éléments de l'enseignement du Christ, tendons vers l'état d'hommes faits*, sans poser de nouveau le fondement : repentance des œuvres mortes* et foi en Dieu, [ou : vers la perfection. — comp. 9.14.]2 doctrine des ablutions et de l'imposition des mains, résurrection des morts et jugement éternel. 3 C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet.
4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté du don céleste et sont devenus participants de l'Esprit Saint, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, 6 puis sont tombés*, soient encore renouvelés à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre ! [litt. : tombés loin (de la foi chrétienne) ; voir 2.1-4.]7 En effet, la terre qui boit la pluie tombée fréquemment sur elle, et qui produit des plantes utiles à ceux pour qui elle est labourée, reçoit de Dieu de la bénédiction ; 8 mais si elle porte des épines et des chardons, elle est jugée sans valeur, près d'être maudite : sa fin est d'être brûlée.

9 Toutefois nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, bien-aimés, de choses meilleures et qui tiennent au salut, bien que nous parlions ainsi. 10 Car Dieu n'est pas injuste pour oublier votre œuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore. 11 Mais nous désirons que chacun de vous montre le même empressement pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'au bout, 12 afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis. 13 Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu'il n'avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même, 14 disant : “Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai”*. [Genèse 22.17.]15 Ainsi Abraham, ayant fait preuve de patience, obtint ce qui avait été promis. 16 Les hommes, en effet, jurent par quelqu'un de plus grand qu'eux, et le serment est pour eux un terme à toute contestation, pour garantir ce qui est convenu. 17 Dieu, voulant en cela montrer encore davantage aux héritiers de la promesse le caractère irrévocable de son dessein, est intervenu par un serment, 18 afin que par deux actes irrévocables, dans lesquels il était impossible que Dieu mente, nous ayons un puissant encouragement, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l'espérance proposée 19 que nous avons comme une ancre de l'âme, sûre et ferme, qui pénètre jusqu'à l'intérieur du voile* [Dans le tabernacle (ou tente) du désert, ce voile séparait le lieu saint du lieu très saint (saint des saints), où le souverain sacrificateur seul pénétrait, une fois pas an (Exode 26.31-34 ; Lévitique 16.12,15 ; Hébreux 9.3-8,11-12,24-26). Ici, allusion à l'entrée de Christ ressuscité et glorifié dans le sanctuaire céleste.] 20 où Jésus est entré comme précurseur pour nous, étant devenu souverain sacrificateur pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédec*. [Le sujet annoncé en 5.10-11 est traité à partir d'ici, après la parenthèse des ch. 5.11-14 et 6.]

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