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Segond 21 – 1 Corinthiens 7

RÉPONSES À DES QUESTIONS 7.1—16.24

Sur le mariage et le célibat

Gn 2.18-25; Mt 19.3-12

7 Au sujet de ce que vous m’avez écrit, il est bon pour l’homme de ne pas prendre de femme. [M’avez écrit : texte de A, D & M; var. S, B & C «avez écrit». Il est bon… femme : peut-être une affirmation des Corinthiens. Homme : au sens d’être humain. Prendre : litt. toucher.] 2 Toutefois, pour éviter toute immoralité sexuelle, que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. [Chaque homme : litt. chacun. Son mari : litt. son homme (de sexe masc.).] 3 Que le mari rende à sa femme l’affection qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari. [L’affection qu’il lui doit : litt. la bienveillance due, texte de M & A; var. S, B & C «ce qui est dû» (selon certains, le devoir conjugal).] 4 Ce n’est pas la femme qui est maîtresse de son corps, mais son mari. De même, ce n’est pas le mari qui est maître de son corps, mais sa femme. [Est maîtresse de… est maître de : litt. a pouvoir (ou autorité) sur… a pouvoir (ou autorité) sur. De même : cette réciprocité ne correspondait pas aux règles en vigueur dans l’Empire romain, où le mari avait pleine autorité sur sa femme.] 5 Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vous consacrer [au jeûne et] à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de maîtrise. [Au jeûne et : texte de M & Scorr; absent de Sorig, A, B & C. Puis retournez ensemble : litt. et à nouveau soyez ensemble. A cause… maîtrise : litt. par le manque de maîtrise de vous(-mêmes).] 6 Je dis cela comme une concession, et non comme un ordre. 7 Je voudrais que tous soient comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. [Tous : litt. tous les êtres humains. Don : gr. charisma (voir n. 1.7).]

8 A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il est bien pour eux de rester comme moi. 9 Mais s’ils ne peuvent pas se maîtriser, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler de désir. [De brûler : ou d’être enflammés. De désir : non exprimé en gr.]

1P 3.1-2 (Gn 17.7; Rm 11.16)

10 A ceux qui sont mariés j’adresse, non pas moi, mais le Seigneur, cette instruction : que la femme ne se sépare pas de son mari [Le Seigneur : probable allusion aux instructions de Mt 5.31-32; 19.3-9.] 11 — si elle est séparée de lui, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari — et que le mari ne divorce pas de sa femme. [Ne divorce pas de : ou ne rejette pas ou n’abandonne pas, litt. ne laisse pas aller ou ne renvoie pas.]

12 Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis : si un frère a une femme non croyante et qu’elle soit d’accord d’habiter avec lui, qu’il ne divorce pas d’elle; [Ce n’est pas le Seigneur : contrairement au v. 10, Paul ne renvoie pas ici à un enseignement de Jésus.] 13 et si une femme a un mari non croyant et qu’il soit d’accord d’habiter avec elle, qu’elle ne divorce pas de son mari. 14 En effet, le mari non croyant bénéficie de la sainteté de sa femme, et la femme non croyante bénéficie de la sainteté de son mari; autrement, vos enfants ne seraient pas purs, alors qu’en réalité ils sont saints. [Bénéficie de la sainteté de : litt. est sanctifié dans; certains voient dans ce vocable une allusion à l’influence bénéfique que peut exercer un chrétien sur son conjoint non croyant, d’autres y lisent une allusion à la légitimité de leur union et de leur descendance. Son mari : litt. l’homme (de sexe masc.), texte de M & Scorr; var. Sorig, A, B & C «le frère». Alors qu’en réalité : litt. et maintenant.] 15 Si le non-croyant veut se séparer, qu’il le fasse; le frère ou la sœur n’est pas lié dans un tel cas. Dieu nous a appelés à vivre en paix. [N’est pas lié : litt. n’est pas asservi. Nous a appelés : texte de M, Scorr & B; var. Sorig, A & C «vous a appelés».] 16 En effet, comment peux-tu savoir, femme, si tu sauveras ton mari? Ou comment peux-tu savoir, mari, si tu sauveras ta femme?

17 Par ailleurs, que chacun vive selon la part que le Seigneur lui a attribuée, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ce que je prescris dans toutes les Eglises. [Vive : litt. marche.] 18 Quelqu’un était-il circoncis quand il a été appelé? Qu’il ne cherche pas à le cacher. Quelqu’un était-il incirconcis quand il a été appelé? Qu’il ne se fasse pas circoncire. [Ne cherche pas à le cacher : ou reste circoncis, litt. ne se fasse pas un prépuce. Incirconcis : litt. dans l’incirconcision.] 19 La circoncision n’est rien et l’incirconcision n’est rien non plus, mais ce qui compte, c’est le respect des commandements de Dieu. [Le respect : litt. la garde.] 20 Que chacun reste dans la condition qui était la sienne lorsqu’il a été appelé. [La condition… lorsqu’il : litt. l’appel dont il.] 21 Etais-tu esclave quand tu as été appelé? Ne t’en inquiète pas mais, si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. [Mais, si : litt. mais aussi, si. Profites-en : litt. mets à profit.] 22 En effet, l’esclave qui a été appelé par le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. [Par : litt. dans.] 23 Vous avez été rachetés à un grand prix : ne devenez pas esclaves des hommes. 24 Frères et sœurs, que chacun reste devant Dieu dans la condition qui était la sienne lorsqu’il a été appelé. [Frères et sœurs : litt. frères. La condition qui… lorsqu’il : litt. ce dans quoi.]

1P 4.7; Hé 13.4

25 Au sujet des personnes non mariées, je n’ai pas d’ordre du Seigneur, mais je donne un avis, en homme qui a reçu du Seigneur la grâce d’être digne de confiance. [Personnes non mariées : litt. vierges. En homme… confiance : litt. comme objet de pitié par le Seigneur (pour) être fidèle.] 26 Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps actuels de détresse : il est bon pour chacun de rester comme il est. [Des temps actuels de détresse : litt. de la nécessité présente (ou menaçante). Pour chacun… il est : litt. pour un être humain d’être ainsi.] 27 Es-tu lié à une femme? Ne cherche pas à rompre ce lien. N’es-tu pas lié à une femme? Ne cherche pas de femme. 28 Si toutefois tu te maries, tu ne pèches pas, et si la jeune fille se marie, elle ne pèche pas. Cependant, les personnes mariées connaîtront des souffrances dans leur vie, et je voudrais vous les épargner. [Jeune fille : ou vierge. Les personnes mariées : litt. les tels. Vie : litt. chair.]

29 Ce que je veux dire, frères et sœurs, c’est que le temps est court. Désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient pas, [Frères et sœurs : litt. frères.] 30 ceux qui pleurent comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s’ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient pas, 31 et ceux qui jouissent de ce monde comme s’ils n’en jouissaient pas, car le monde dans sa forme actuelle passe. [Le monde dans sa forme actuelle : litt. la manière d’être (gr. schêma) de ce monde.] 32 Or, je voudrais que vous soyez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié se préoccupe des affaires du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur, [Des moyens de : litt. comment.] 33 alors que celui qui est marié se préoccupe des affaires de ce monde, des moyens de plaire à sa femme. [A sa femme… du Seigneur : ou à sa femme; la femme (mariée) aussi est partagée, et la jeune fille qui n’est pas mariée se préoccupe des affaires du Seigneur, texte de M; var. S, A & B «à sa femme; il est partagé; et la femme non mariée et la jeune fille se préoccupent des affaires du Seigneur».] 34 Il y a aussi une différence entre la femme non mariée et la jeune fille : celle qui n’est pas mariée se préoccupe des affaires du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit, alors que celle qui est mariée se préoccupe des affaires de ce monde, des moyens de plaire à son mari. [Des affaires de ce monde : absent de B.]

35 Je dis cela dans votre intérêt; ce n’est pas pour vous imposer des contraintes, mais pour vous montrer ce qui est convenable et à même de vous attacher au Seigneur sans tiraillements. [Imposer des contraintes : litt. jeter dessus une corde (pour pendre ou étrangler).]

36 Si quelqu’un estime agir de façon inconvenante envers sa fiancée en la laissant dépasser la fleur de l’âge et si tel doit être le cas, qu’il fasse comme il le veut. Il ne pèche pas, qu’ils se marient. [Sa fiancée : litt. sa vierge; il est aussi possible de comprendre que Paul parle non du choix d’un fiancé d’épouser sa fiancée, mais de celui d’un père de donner sa fille en mariage. En la laissant… l’âge : ou s’il (ou si elle) déborde de passion, mot gr. qui n’apparaît qu’ici dans le NT. Et si tel… le cas : ou alors tel doit être le cas.] 37 Quant à celui qui tient ferme dans son cœur, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en lui-même de garder le célibat, il fait bien. [Avec… volonté : ou est maître de ses désirs. En lui-même : litt. dans son cœur. Le célibat : litt. sa propre vierge; d’où la compréhension possible de respecter sa fiancée (pour un père : garder sa fille vierge). Fait : texte de M; var. S, A & B «fera».] 38 Ainsi, celui qui se marie [avec sa fiancée] fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux. [Se marie avec sa fiancée… ne se marie pas : ou, dans le cas d’un père, donne sa fille vierge en mariage… ne la donne pas en mariage. Avec sa fiancée : texte de S, A & B; absent de M. Fait : texte de M; var. S, A & B «fera».]

39 Une femme est liée (par la loi( à son mari aussi longtemps qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition que ce soit dans le Seigneur. [Par la loi : texte de M & Scorr; absent de Sorig, A, B & C. Meurt : litt. s’endort; var. A «meurt».] 40 Cependant, à mon avis, elle est plus heureuse si elle reste comme elle est. Et moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu.

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