Segond 21 – 2 Corinthiens 7
7 Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de tout ce qui souille notre corps et notre esprit et poursuivons jusqu’au bout la sainteté dans la crainte de Dieu. [De telles : litt. ces. Notre corps : litt. (la) chair. Poursuivons jusqu’au bout : ou menons à son plein développement, litt. accomplissons.]
Des nouvelles encourageantes
1Th 3.5-9; Pr 25.25; Hé 13.17
2 Faites-nous une place dans votre cœur! Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne. [Faites-nous une place : ou recevez-nous. Dans votre cœur : non exprimé en gr.] 3 Ce n’est pas pour vous condamner que je parle ainsi, car j’ai déjà dit que vous êtes dans notre cœur à la vie et à la mort. [A la vie et à la mort : litt. pour mourir ensemble et vivre ensemble.] 4 J’ai une grande confiance en vous, j’ai toute raison d’être fier de vous; je suis pleinement réconforté, débordant de joie au milieu de toutes nos difficultés. [Confiance en : ou franchise envers.] 5 Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n’avons connu aucun repos; nous étions au contraire pressés de toutes parts : luttes au-dehors, craintes au-dedans. [Nous n’avons connu : litt. notre chair n’a eu.] 6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a encouragés par l’arrivée de Tite, [Encouragés : même verbe gr. que réconforte. Tite : il revenait de Corinthe où Paul l’avait envoyé.] 7 et non seulement par son arrivée, mais encore par le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a raconté votre vive affection, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été d’autant plus grande. [Qu’il avait reçu de vous : litt. par lequel il a été réconforté à propos de vous. Vive affection : litt. ardent désir.]
8 Même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l’ai regretté — car je vois que cette lettre vous a momentanément attristés — [Momentanément : litt. même si pour une heure.] 9 je me réjouis maintenant, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a amenés à changer d’attitude, car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n’avez subi aucun dommage de notre part. [Votre tristesse… d’attitude : litt. vous avez été attristés vers un changement de pensée.] 10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut et que l’on ne regrette jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. [Repentance : même mot gr. que changer d’attitude (v. 9); désignant litt. un changement de pensée, le mot renvoie à une transformation radicale de la personne, qui renonce à ses attitudes fautives pour adopter un nouveau comportement et une nouvelle perspective, conformes à la volonté de Dieu. Qui conduit au : litt. vers le.] 11 Cette même tristesse selon Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez démontré à tout point de vue que vous étiez purs dans cette affaire.
12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le tort, ni à cause de celui qui l’a subi; c’était afin de rendre évident à votre esprit, devant Dieu, votre empressement pour nous. [Celui qui a commis le tort : litt. celui qui a agi injustement, peut-être l’homme mentionné en 1Co 5.1 et coupable d’inceste avec sa belle-mère. L’a subi : litt. a été traité injustement. Votre empressement pour nous : texte de M, B & C; var. TR «notre empressement pour vous»; S «votre empressement pour vous».] 13 Voilà ce qui nous a réconfortés. Mais nous n’avons pas seulement été réconfortés : nous avons été beaucoup plus encore réjouis de constater la joie de Tite, qui a eu l’esprit tranquillisé par vous tous. [Nous n’avons… réconfortés : litt. en plus de votre réconfort, texte de M & TR; var. S & B «en plus de notre réconfort».] 14 Si je me suis quelque peu vanté à votre sujet devant lui, je n’ai pas eu à en rougir; mais, comme nous vous avons toujours dit la vérité, ce dont nous nous sommes montrés fiers auprès de Tite s’est aussi trouvé être la vérité. 15 Et son affection pour vous est d’autant plus grande quand il se souvient de votre obéissance à tous et de l’accueil que vous lui avez réservé avec crainte et profond respect. [Son affection : litt. ses entrailles. Profond respect : litt. tremblement; cf. 1Co 2.3.] 16 Je me réjouis de pouvoir entièrement compter sur vous.