Nouvelle Bible Segond – Jean 7
Les frères de Jésus ne croient pas en lui
7 Après cela, Jésus parcourait la Galilée ; en effet, il ne voulait pas parcourir la Judée, parce que les Juifs cherchaient à le tuer. [parcourait : litt. marchait (en), cf. 6.66. – Galilée 1.43+. – les Juifs 1.19n. – cherchaient à le tuer 5.18+.]
2 Or la fête juive des Tentes était proche. [la fête juive... : litt. la fête des Juifs (5.1n), celle des Tentes (cf. 1.14n), autre nom de la fête des Huttes (voir calendrier et fêtes) ; cf. Lv 23.34-44 ; Nb 29.12-39 ; Dt 16.13-16 ; Za 14.16-19.]3 Ses frères lui dirent : Pars d'ici et va-t'en en Judée, pour que tes disciples aussi voient les œuvres que tu fais. [Ses frères 2.12+. – voient : cf. 2.11+,23.]4 Personne n'agit en secret, s'il cherche à se mettre en évidence ; si tu fais ces choses, manifeste-toi au monde. [en secret : cf. v. 10 ; 11.54 ; 18.20. – se mettre en évidence : litt. être ouvertement, cf. v. 13,26 ; 10.24 ; 11.14,54 ; 16.25,29 ; 18.20 ; le même mot est traduit par assurance en Ac 2.29n ; 1Jn 2.28+. – manifeste-toi au monde 1.10n ; 14.22 ; cf. 2.18+ ; Mt 12.16-19.]5 En effet, même ses frères ne mettaient pas leur foi en lui. [Comparer avec Ac 1.14.]6 Jésus leur dit : Mon temps n'est pas encore venu ; votre temps à vous est toujours là. [Cf. 2.4+. – temps ou moment ; sur le terme correspondant (5.3n), voir Mc 1.15n. – là : litt. prêt.]7 Le monde ne peut pas vous détester ; moi, il me déteste, parce que je lui rends le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. [moi, il me déteste 15.18+. – que ses œuvres sont mauvaises 3.19s.]8 Montez, vous, à la fête. Moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli. [je ne monte pas : certains mss portent : je ne monte pas encore. – temps / accompli : cf. Mc 1.15 (mêmes termes grecs).]9 Après avoir dit cela, lui, il demeura en Galilée. [Après avoir dit : certains mss portent après leur avoir dit. – en Galilée 7.1.]
Jésus à la fête des Tentes
10 Mais quand ses frères furent montés à la fête, alors il y monta lui aussi, non pas manifestement, mais comme en secret. [Cf. v. 4. – manifestement ou ouvertement, cf. Mc 1.45n. – comme en secret : certains mss portent en secret.]11 Les Juifs le cherchaient pendant la fête et disaient : Où est-il, celui-là ? [Cf. 11.56.]12 Il y avait dans les foules beaucoup de murmures à son sujet. Les uns disaient : C'est un homme de bien. D'autres disaient : Au contraire, il égare la foule. [dans les foules : certains mss portent dans la foule. – murmures ou contestations, cf. v. 32 ; voir 6.41n. – C'est un homme de bien : litt. il est bon, cf. Mt 12.35 ; Mc 10.17s ; Lc 23.50. – il égare la foule : cf. v. 47 ; Mt 27.63n.]13 Personne, toutefois, ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs. [crainte des Juifs (1.19n) : 9.22 ; 19.38 ; 20.19.]
14 On était déjà au milieu de la fête quand Jésus monta au temple ; là, il enseignait. [au temple... il enseignait Mc 12.35+.]15 Les Juifs, étonnés, se demandaient : Comment connaît-il les Ecrits, lui qui n'a pas étudié ? [étonnés Mt 8.27+. – Comment connaît-il les Ecrits ou les Ecritures, litt. les lettres ; même terme en 5.47 (aussi 2Tm 3.15) ; cf. Jn 5.39+ (mot différent mais apparenté) ; autre traduction comment peut-il être aussi instruit ? (le même terme est traduit par érudition en Ac 26.24) ; cf. Mt 7.28 ; 13.54// ; Lc 2.47 ; Ac 4.13.]16 Jésus leur répondit : Mon enseignement n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. [Voir 3.34+ ; 5.19+.]17 Si quelqu'un veut faire sa volonté, il saura si cet enseignement vient de Dieu ou si c'est moi qui parle de ma propre initiative. [12.49+ ; cf. Nb 16.28. – de ma propre initiative : litt. de moi-même, aussi au v. 18.]18 Celui qui parle de sa propre initiative cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé est vrai, et il n'y a pas d'injustice en lui. [gloire 5.44+.]
19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Pourtant aucun de vous ne met la loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? [Moïse / loi 1.17 ; 5.45+. – aucun de vous ne met la loi en pratique (litt. ne fait la loi) : cf. Ac 7.53 ; Rm 2.17-23. – cherchez-vous... 5.18+.]20 La foule répondit : Tu as un démon ! Qui cherche à te tuer ? [Tu as un démon 8.48,52 ; 10.20 ; cf. Mt 11.18// ; 12.24-27// ; Mc 3.22+.]21 Jésus leur répondit : J'ai fait une seule œuvre et vous en êtes tous étonnés. [une seule œuvre : cf. 5.1-16.]22 Moïse vous a donné la circoncision, – non qu'elle vienne de Moïse, puisqu'elle vient des pères – et vous circoncisez un homme pendant le sabbat. [la circoncision Gn 17.10-12 ; Lv 12.3 ; Ac 7.8 ; Rm 4.11. – des pères, c.-à-d. des patriarches, cf. 6.31+. – pendant le sabbat : si celui-ci tombait le huitième jour de l'enfant ; cf. Mt 12.5.]23 Si un homme reçoit la circoncision pendant le sabbat, pour que la loi de Moïse ne soit pas annulée, pourquoi vous irritez-vous contre moi qui ai rendu la santé à un homme tout entier pendant le sabbat ? [ne soit pas annulée ou violée : cf. 5.18n ; 10.35. – vous irritez-vous : le verbe grec correspondant n'apparaît qu'ici dans le N.T. – qui ai (litt. parce que j'ai) rendu la santé... 5.8s,11n ; cf. Mt 12.11-12//. – un homme : autre traduction un être humain (même terme v. 22).]24 Ne jugez pas selon l'apparence : que votre jugement soit juste ! [8.15 ; cf. Lv 19.15 ; 1S 16.7 ; Es 11.3s ; Za 7.9. – que votre jugement soit juste : litt. jugez le juste jugement.]
Jésus est-il le Christ ?
25 Quelques habitants de Jérusalem disaient : N'est-ce pas celui qu'ils cherchent à tuer ? [5.18+ ; cf. 7.20. – qu'ils cherchent : autre traduction qu'on cherche.]26 Le voici qui parle ouvertement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que les chefs auraient vraiment compris qu'il est le Christ ? [ouvertement : cf. v. 4n,10 ; 18.20. – ils ne lui disent rien : autre traduction on ne lui dit rien. – les chefs... : cf. v. 48 ; 3.1n ; 9.27. – compris ou reconnu ; le verbe grec est habituellement traduit par connaître, savoir ; ainsi v. 17,27 (saura), 49,51.]27 Cependant, celui-ci, nous savons d'où il est ; le Christ, quand il vient, personne ne sait d'où il est ! [Cf. v. 41 ; 6.42. – d'où il est : cf. v. 28 ; 8.14 ; 9.29s ; 19.9. – quand il vient... : autre traduction quand il viendra, personne ne saura...]28 Alors Jésus, qui enseignait dans le temple, s'écria : Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis ! Pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu ; celui qui m'a envoyé est vrai, et vous, vous ne le connaissez pas. [ Jésus... enseignait dans le temple Mc 12.35+. – s'écria v. 37 ; 12.44. – de moi-même 5.19+. – est vrai 3.33+. – vous ne le connaissez pas 8.19,55 ; 14.7 ; 15.21 ; 16.3.]29 Moi, je le connais, car je viens de lui et c'est lui qui m'a envoyé. [je viens : litt. je suis ; cf. 6.46 ; 8.55 ; 10.15 ; 17.25 ; Mt 11.27.]
30 Ils cherchaient donc à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue. [Ils cherchaient donc... v. 32,44 ; 8.20 ; 10.39 ; 11.57 ; cf. 5.18+ ; voir aussi Lc 4.29s. – son heure... 2.4+ ; cf. 7.6,8.]
31 Parmi la foule, beaucoup mirent leur foi en lui ; ils disaient : Le Christ, quand il viendra, produira-t-il plus de signes que celui-ci n'en a produit ? [beaucoup mirent leur foi en lui 2.23+. – signes 2.11+,23n.]
Des gardes sont envoyés pour arrêter Jésus
32 Les pharisiens entendirent la foule murmurer à son sujet. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l'arrêter. [Cf. v. 45 ; 11.47,57 ; 12.18s ; 18.3 ; Mt 12.23s. – murmurer ou maugréer, cf. v. 12 ; 6.41n. – grands prêtres / pharisiens cf. v 45 ; 11.47,57 ; 18.3 ; Mt 21.45 ; 27.62 ; voir aussi Mt 2.4n. – des gardes 18.3,12,18,22,36n ; 19.6 ; cf. Mt 5.25n. – pour l'arrêter v. 30+.]
33 Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, et je m'en vais vers celui qui m'a envoyé. [pour un peu de temps 12.35 ; 13.33 ; 14.19 ; 16.16-19. – je m'en vais vers (1.1n)... 8.14,21s ; 13.3,33,36 ; 14.4s,28 ; 16.5,9s ; 17.11-13 ; cf. Mt 16.21//.]34 Vous me chercherez, mais vous ne me trouverez pas ; là où, moi, je suis, vous, vous ne pouvez pas venir. [vous ne me trouverez pas : certains mss portent seulement vous ne trouverez pas. – je suis : autre traduction je serai ; 8.21 ; 13.33,36 ; 16.10 ; 17.24 ; cf. Dt 4.29 ; Pr 1.28 ; Lc 17.22n.]35 Les Juifs se dirent entre eux : Où va-t-il se rendre, pour que, nous, nous ne le trouvions pas ? Va-t-il se rendre chez ceux qui sont dispersés parmi les Grecs et instruire les Grecs ? [Cf. 8.22. – ceux qui sont dispersés... : litt. la dispersion (en grec diaspora, voir « La diaspora ou les Juifs hors de leur pays ») des Grecs. Ce dernier mot peut désigner ici soit les Juifs hellénisés habitant hors de leur pays, soit les non-Juifs ; cf. 4.35-38 ; 12.20-24 ; Ac 6.1 ; 9.29 ; 11.1 ; 21.21 ; Jc 1.1n ; 1P 1.1n.]
La diaspora ou les Juifs hors de leur pays
La diaspora ou dispersion des Juifs dans le monde (Jn 7.35n ; Jc 1.1n ; 1P 1.1n) a débuté avec les exils plus ou moins massifs opérés par les Assyriens et les Babyloniens entre le VIIIe et le VIe s. av. J.-C. Des déplacements de population analogues se sont encore produits à plusieurs reprises (voir le tableau « Exils successifs à partir du VIIIe siècle av. J.-C. »).
Dans leur désir de créer de toutes pièces de nouvelles cités, les successeurs hellénistiques d’Alexandre le Grand, puis les Romains, offrirent la citoyenneté et d’autres privilèges aux populations qui acceptaient de venir s’y installer. L’émigration juive sut largement profiter de ces avantages. Ainsi, les Juifs, même citoyens romains, étaient-ils exemptés du service militaire afin d’éviter les conflits relatifs à l’observation du sabbat et autres fêtes juives. Ils avaient leurs propres tribunaux et administraient eux-mêmes leurs finances. Il leur était habituellement permis de faire porter leur contribution au temple de Jérusalem.
Les populations de la diaspora, qui avaient en commun la langue grecque héritée de l’empire d’Alexandre, devinrent bien plus nombreuses que celles qui étaient restées en Judée ou en Galilée, où l’araméen et a fortiori l’hébreu subissaient aussi une forte concurrence du grec. Philon d’Alexandrie affirmait que dans la seule Egypte les Juifs étaient au nombre d’un million. Selon des estimations modernes, à l’époque de Jésus la population de l’Empire romain comptait un Juif pour douze ou même pour dix habitants.
Dans une lettre qu’il adresse à Caligula, Hérode Agrippa lui explique que Jérusalem n’est pas seulement la capitale de la Judée, mais aussi celle de nombreux pays où l’on compte des colonies juives. Il mentionne l’Egypte, la Phénicie, la Syrie, la Coelésyrie (l’actuelle Transjordanie), toute l’Anatolie (l’actuelle Turquie) et toute la Grèce, y compris Eubée et la Crète, l’Arabie (Nabatène), la Babylonie (l’actuel Irak) ainsi que les « satrapies qui entourent la zone fertile ». D’autres écrits des auteurs anciens montrent qu’il faut y ajouter l’ensemble de la Mésopotamie, le pays des Parthes, l’Hyrcanie, Elam et la Médie (l’actuel Iran), ainsi que l’Arménie.
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36 Que signifie cette parole qu'il a dite : « Vous me chercherez, mais vous ne me trouverez pas ; là où, moi, je suis, vous, vous ne pouvez pas venir. » [V. 34. – Que signifie... : litt. qu'est-ce que cette parole...]
Des fleuves d'eau vive
37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! [dernier jour / grand jour de la fête (v. 2) : cf. 19.31 ; Lv 23.36 ; Nb 29.32-38. Dans le judaïsme du temps de Jésus, la fête des Huttes comportait un rituel de l'eau, y compris une procession par laquelle on accompagnait l'eau de la source de Guihôn (Jn 9.7n) jusqu'à l'autel ; cf. Es 12.3n ; Za 14.16-19 ; voir aussi calendrier et fêtes. – s'écria v. 28+. – Si quelqu'un a soif... 4.10-14 ; Es 12.3 ; 44.3 ; 49.10 ; 55.1 ; Ap 21.6+ ; cf. Mt 11.28. – et qu'il boive : autre traduction possible : et qu'il boive (38), celui qui met sa foi en moi. Comme dit l'Ecriture : Des fleuves... – Evangile selon Thomas 28 : « Jésus a dit : “Je me suis tenu debout au milieu du monde, et je me suis manifesté à eux dans la chair ; je les ai trouvés tous ivres ; je n'en ai trouvé aucun d'entre eux qui eût soif. Et mon âme s'est affligée pour les fils des hommes, parce qu'ils sont aveugles dans leur cœur, et n'arrivent pas à voir ; puisqu'ils sont venus dans le monde vides, et c'est vides aussi qu'ils cherchent à en sortir ; mais en ce moment ils sont ivres. Quand ils auront rejeté leur vin, ils se convertiront.” »]38 Celui qui met sa foi en moi, – comme dit l'Ecriture – des fleuves d'eau vive couleront de son sein. [Cf. 4.14+ ; 19.34 ; Es 43.19s ; 58.11 ; Ez 47.1-12 ; Jl 4.18 ; Za 14.8 ; Pr 18.4 ; Ct 4.15. – de son sein : litt. de son ventre.]39 Il dit cela au sujet de l'Esprit qu'allaient recevoir ceux qui mettraient leur foi en lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit, puisque Jésus n'avait pas encore été glorifié. [l'Esprit 14.16s+ ; 20.22 ; cf. Ac 2.4. – ceux qui mettraient leur foi en lui : certains mss portent ceux qui mettaient leur foi en lui. – il n'y avait pas encore d'Esprit : autre traduction il n'était pas encore question d'Esprit ; certains mss portent l'Esprit saint n'avait pas encore été donné ; cf. Ac 5.32. – glorifié 11.3s ; 12.16,23,28 ; 13.31s ; 14.13 ; 17.1-5 ; cf. 1.14n.]
La foule se divise à cause de Jésus
40 Des gens de la foule, après avoir entendu ces paroles, disaient : Vraiment, c'est lui, le Prophète ! [le Prophète 1.21+.]41 D'autres disaient : C'est le Christ ! Mais d'autres disaient : Est-ce de Galilée que vient le Christ ? [le Christ / Galilée v. 52 ; 1.43+,46.]42 L'Ecriture ne dit-elle pas que le Christ vient de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David ? [2S 7.12 ; Jr 23.5 ; Mi 5.1 ; Ps 89.4s ; Mt 2.5s ; 22.42// ; Ac 13.23 ; Rm 1.3+.]43 Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. [9.16 ; 10.19 ; cf. 3.19-21.]44 Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. [V. 30+.]
L'incrédulité des chefs
45 Les gardes revinrent vers les grands prêtres et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? [grands prêtres / pharisiens v. 32+ ; voir aussi Mt 2.4n.]46 Les gardes répondirent : Jamais un homme n'a parlé ainsi. [Cf. 18.6 ; Mt 7.28s.]47 Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? [V. 12+.]48 Y a-t-il quelqu'un parmi les chefs ou les pharisiens qui ait mis sa foi en lui ? [Cf. 12.42 ; Mt 21.32.]49 Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! [Cf. Dt 27.26 ; 28.15 ; Lc 11.52 ; voir aussi loi. – maudits : Ps 119.21 ; voir bénédiction, malédiction.]50 Nicodème, qui était venu le trouver précédemment et qui était l'un d'entre eux, leur dit : [qui était venu le trouver : certains mss ajoutent de nuit ; cf. 3.1s.]51 Notre loi juge-t-elle un homme sans qu'on l'ait d'abord entendu et qu'on sache ce qu'il fait ? [Dt 1.16s ; 19.18. – un homme : litt. l'homme.]52 Ils lui répondirent : Serais-tu de Galilée, toi aussi ? Cherche bien, et tu verras qu'aucun prophète ne vient de Galilée. [Cherche bien : le même verbe est traduit par sonder en 5.39+. – Prophète / Galilée : cf. v. 41+ ; 1.46 ; 2R 14.25n. – ne vient : litt. ne se lève, cf. 2.19n.]
La femme adultère
[53 Et chacun s'en alla chez soi. [La section qui débute ici et s'achève en 8.11 est omise par plusieurs mss ; d'autres la placent après 8.36, après 8.44, à la fin de Jn ou même dans Lc (après 21.37-38).]