8 La sixième année, au sixième mois,b le cinq du mois, j’étais assis chez moi et les anciens de Juda étaient assis devant moi ; c’est là que la main du Seigneur Yahvé s’abattit sur moi.
b Septembre-octobre 592.
2 Je regardai : il y avait un être qui avait l’apparence d’un homme.c Depuis ce qui paraissait être ses reins et au-dessous, c’était du feu, et depuis ses reins et au-dessus, c’était quelque chose comme une lueur, comme l’éclat du vermeil.d
c « d’un homme » grec ; « du feu » hébr.
d Comme en 1.26-28, c’est Yahvé lui-même qui apparaît au prophète. Au v. 4 ce n’est plus que « la gloire de Yahvé », cf. encore 1.28.
3 Il étendit une forme de main et me prit par une mèche de cheveux ; l’esprit m’enleva entre ciel et terre et m’emmena à Jérusalem, en des visions divines,e à l’entrée du porche intérieur qui regarde le nord, là où se trouve le siège de l’idole de la jalousie, qui provoque la jalousie.f
e Elles vont montrer au prophète la culpabilité de Jérusalem, mais non pour des péchés passés ou en vertu d’une solidarité juridique avec des pécheurs ce sont ses propres péchés et ses péchés présents qui provoquent le châtiment imminent, cf. 14.12.
f La jalousie de Yahvé, irrité par toute pratique idolâtrique. Cette « idole de la jalousie » est peut-être la statue d’Astarté que Manassé avait introduite dans le Temple, 2 R 21.7.
7 Il me conduisit à l’entrée du parvis. Je regardai : il y avait un trou dans le mur.
8 Il me dit : « Fils d’homme, fais un trou dans le mur. » Je fis un trou dans le mur et il y eut une ouverture.
14 Il m’emmena à l’entrée du porche du Temple de Yahvé qui regarde vers le nord, et voici que les femmes y étaient assises, pleurant Tammuz.g
g Divinité assyro-babylonienne d’origine populaire, célèbre, sous le nom sémitique d’Adonis (« Mon Seigneur »), dans la mythologie méditerranéenne. Chaque année, au mois de Tammuz (juin-juillet), à l’occasion du séjour du dieu aux enfers, on célébrait son deuil.
16 Il m’emmena vers le parvis intérieur du Temple de Yahvé. Et voici qu’à l’entrée du sanctuaire de Yahvé, entre le vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au sanctuaire de Yahvé, regardant vers l’orient. Ils se prosternaient vers l’orient, devant le soleil.
h On ne peut définir avec certitude le rite auquel il est fait allusion ici.