92 Psaume. Cantique. Pour le jour du sabbat.
g Au début du v., hébr. ajoute « car voici, tes ennemis Yahvé », doublet.
2 Il est bon de rendre grâce à Yahvé,
de jouer pour ton nom, Très-Haut,
3 de publier au matin ton amour,
ta fidélité au long des nuits,
4 sur la lyre à dix cordes et la cithare,
avec un murmure de harpe.
5 Tu m’as réjoui, Yahvé, par tes œuvres,
devant l’ouvrage de tes mains je m’écrie :
6 « Que tes œuvres sont grandes, Yahvé,
combien profonds tes pensers ! »
7 L’homme stupide ne sait pas,
cela, l’insensé n’y comprend rien.
8 S’ils poussent comme l’herbe, les impies,
s’ils fleurissent, tous les malfaisants,
c’est pour être abattus à jamais,
9 mais toi, tu es élevé pour toujours, Yahvé.
10 Voici :h tes ennemis périssent,
tous les malfaisants se dispersent ;
h « tu répands », litt. « tu me trempes », syr., Targ. ; « je trempe » hébr.
11 tu me donnes la vigueur du taureau,
tu répandsi sur moi l’huile fraîche ;
i « ceux qui m’épiaient » beshoreray versions ; beshûray hébr. est fautif, et a été glosé ensuite par le mot « mes adversaires ».
12 mon œil a vu ceux qui m’épiaient,j
mes oreilles ont entendu les méchants.
j La royauté de Yahvé, manifestée par les lois qu’il impose au monde physique et par celle qu’il donne aux hommes. Selon le titre du grec et du Talmud, ce était récité « la veille du sabbat, quand la terre fut habitée » (cf. Gn 1.24-31). Il est appliqué allégoriquement au Christ.
13 Le juste poussera comme un palmier,
il grandira comme un cèdre du Liban.
14 Plantés dans la maison de Yahvé,
ils pousseront dans les parvis de notre Dieu.
15 Dans la vieillesse encore ils portent fruit,
ils restent frais et florissants,
16 pour publier que Yahvé est droit :
mon Rocher, en lui rien de faux.