chapitre précédent retour chapitre suivant

Bible en français courant – Ecclésiaste 5

5 Ne parle pas précipitamment et ne décide pas trop vite de faire des promesses à Dieu ; Dieu est au ciel et toi, tu es sur la terre. Par conséquent, mesure tes paroles. 2 En effet, plus on parle, plus on risque de prononcer des propos irréfléchis, de même que plus on a de soucis, plus on risque d'avoir de mauvais rêvesr. [r Voir Prov 10.19 ; 13.3 ; Jacq 3.1-12.] 3 Si tu fais une promesse à Dieu, accomplis-la sans retard, car Dieu n'aime pas ceux qui agissent sans réfléchir. C'est pourquoi, tiens ce que tu promets. 4 Il vaut mieux ne pas promettre que de promettre sans tenir parole. 5 Évite les propos qui te rendraient coupable. Ne sois pas obligé de dire au prêtre : « C'est une erreur. » Autrement, Dieu s'irritera à cause de ces paroles et détruira ce que tu entreprends. 6 Les paroles trop abondantes sont aussi vaines que les rêves en grand nombres. C'est pourquoi, préoccupe-toi plutôt de respecter Dieu. [s Sens possible d'un texte hébreu difficile.]

Les abus du pouvoir

7 Il ne faut pas s'étonner de voir le pauvre opprimé ni de voir le droit et la justice bafoués dans le pays. En effet, un personnage haut placé est couvert par un plus grand que lui et tous deux sont protégés par des gens plus haut placés encore. 8 Il serait préférable pour le pays d'avoir un roi qui favorise le travail des champst. [t C'est-à-dire, sans doute, qui défend ceux qui sont au bas de l'échelle sociale : les paysans. Autre traduction Mais le profit d'une terre est à tous. Le roi même est dépendant de l'agriculture.]

La richesse est inutile

9 Celui qui aime l'argent n'en a jamais assez et celui qui aime la richesse n'en profite pas. Encore de la fumée qui s'évanouit ! 10 Plus quelqu'un a de biens, plus nombreux sont ceux qui vivent à ses dépens. Quel avantage en a-t-il sinon de contempler sa propre richesse ? 11 Le travailleur dort d'un bon sommeil, qu'il ait peu ou beaucoup à manger. Mais le riche a tant de biens qu'il n'arrive pas à dormir. 12 J'ai observé sur la terre une situation dramatique : celle de quelqu'un qui a mis son argent de côté pour son propre malheur. 13 Il perd sa fortune dans une mauvaise affaire et il n'a plus rien lorsque lui naît un fils. 14 Il devra quitter cette terre comme il y est venu, aussi nu que lorsqu'il est sorti du ventre de sa mère. Il n'aura rien retiré de son travail, rien qu'il puisse prendre avec lui. 15 C'est un grand malheur pour lui de quitter le monde comme il y est entré. Quel avantage a-t-il retiré ? Il a travaillé pour du ventu. [u Voir Job 1.21 ; Ps 49.17-18 ; 1 Tim 6.7.] 16 En outre sa vie entière a été assombrie par de nombreux chagrinsv, l'irritation et la souffrance. [v a été assombrie par de nombreux chagrins : d'après l'ancienne version grecque ; hébreu il mange dans l'obscurité.] 17 Voici la conclusion que j'en tire : le mieux pour l'être humain est de manger, de boire et de profiter des résultats de son travail ici-bas pendant la durée de vie que Dieu lui donne. C'est la part qui lui revient. 18 Lorsque Dieu donne à quelqu'un d'être riche et de jouir de sa fortune, il peut profiter de la part qui lui revient, du produit de son travail. C'est là un don de Dieu. 19 L'être humain oublie alors combien sa vie est courte, car Dieu remplit son cœur de bonheur.

chapitre précédent retour chapitre suivant