chapitre précédent retour chapitre suivant

Bible en français courant – Ésaïe 25

Le Seigneur, refuge des fidèles

25 Seigneur,
c'est toi qui es mon Dieu,
je veux proclamer ta grandeur
et dire qui tu es dans mes louanges.
Car tu as réalisé
des projets merveilleux.
Ils tiennent depuis longtemps,
on peut s'y fier.

2 Tu as fait de la ville un tas de pierres,
tu as réduit la cité fortifiée
en un monceau de ruines.
La forteresse des orgueilleuxn
n'a plus rien d'une ville
et ne sera jamais rebâtie.

[n des orgueilleux : d'après deux manuscrits hébreux, soutenus par l'ancienne version grecque ; texte traditionnel des étrangers.]

3 C'est pourquoi un peuple puissant
célébrera ta gloire,
les cités des nations tyranniques
reconnaîtront ton autorité.

4 Car tu as été le refuge des faibles,
oui, le refuge des malheureux,
quand ils étaient dans la détresse.
Tu as été un abri contre l'averse,
une ombre qui protège
de l'ardeur du soleil.
— C'est que la fureur des tyrans
est comme une violente averseo,

[o la fureur ou le souffle. — violente averse : l'hébreu exprime ici cette idée par l'image : une averse contre un mur.]

5 ou comme l'ardeur du soleil
sur une terre desséchée. —
Tu étouffes le bruit
que font les orgueilleuxp.
Comme l'ardeur du soleil
est voilée par un nuage,
les tyrans sont réduits au silence
au moment de chanter victoire.

[p les orgueilleux : d'après les anciennes versions grecque et araméenne ; hébreu les étrangers (comparer le v. 2).]

Un festin pour tous les peuples

6 Sur le mont Sion,
le Seigneur de l'univers
offrira à tous les peuples
un banquet de viandes grasses
arrosé de vins fins
— des viandes tendres et grasses,
des vins fins bien clarifiés —.

7 C'est là qu'il supprimera
le voile de deuil
que portaient les peuples,
le rideau de tristesse
étendu sur toutes les nations.

8 Il supprimera la mort pour toujours.
Le Seigneur Dieu essuiera
les larmes sur tous les visagesq.
Dans l'ensemble du pays,
il enlèvera l'affront
que son peuple a subi.
Voilà ce qu'a promis le Seigneur.

[q La mort supprimée : voir 1 Cor 15.54. — larmes essuyées : Apoc 7.17 ; 21.4.]

Joie pour Israël, catastrophe pour Moab

9 On dira ce jour-là :
« C'est lui qui est notre Dieu.
Nous comptions patiemment sur lui
et il nous a sauvés.
Oui, c'est dans le Seigneur
que nous avons mis notre espoir.
Quelle joie, quelle allégresse
de l'avoir comme Sauveur !

10 La main favorable du Seigneur
repose bien sur cette montagne ! »

Mais Moab est piétiné sur placer,
comme de la paille
qu'on foulerait aux pieds
dans une fosse à fumier.

[r Sur Moab voir 15.1 et la note.]

11 Et là, il agite les bras,
on dirait un nageur.
Mais malgré ses mouvementss
le Seigneur rabat sa fierté.

[s mouvements : sens incertain d'un terme qu'on ne trouve nulle part ailleurs ; autres traductions manœuvres, efforts, pièges... ]

12 Quant à tes murailles, Moab,
ces hautes fortifications,
le Seigneur les a renversées,
rabattues, jetées à terre
dans la poussière.

chapitre précédent retour chapitre suivant