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J.N. Darby – Ésaïe 12

16 Envoyez l'agneau du dominateur du pays, — du rocher* vers le désert — à la montagne de la fille de Sion. [ou : de Séla.] 2 Et comme un oiseau fugitif, une nichée chassée, ainsi seront les filles de Moab, aux gués de l'Arnon. 3 Donne conseil, fais ce qui est juste ;* rends ton ombre comme la nuit, en plein midi : cache les exilés, ne découvre pas le fugitif. [ou : prends la décision.] 4 Que mes exilés séjournent avec toi, Moab ! Sois-leur une retraite de devant le destructeur. Car l'oppresseur ne sera plus, la dévastation finira ; celui qui foule disparaîtra du pays. 5 Et un trône sera établi par la bonté ; et il y en aura un qui y siégera dans la vérité, dans la tente de David, jugeant, et recherchant la droiture, et hâtant la justice.

6 Nous avons entendu l'orgueil de Moab, le très hautain, sa fierté, et son orgueil, et sa rage ; ses vanteries ne sont que vanité. 7 C'est pourquoi Moab hurlera sur Moab ; tout entier il hurlera ! Vous gémirez sur les fondations* de Kir-Haréseth, tout affligés. [ou : les gâteaux de raisins.] 8 Car les campagnes de Hesbon languiront, — la vigne de Sibma. Les maîtres des nations ont abîmé ses ceps exquis : ils s'étendaient jusqu'à Jahzer, ils erraient dans le désert ; ses provins s'étendaient et dépassaient la mer. 9 C'est pourquoi je pleurerai des pleurs de Jahzer la vigne de Sibma ; je vous arroserai de mes larmes, Hesbon et Elhalé, car un cri est tombé sur votre récolte et sur votre moisson. 10 Et la joie et l'allégresse ont disparu des champs fertiles,* et dans les vignes on ne chante pas, on ne pousse pas des cris de joie ; celui qui foulait ne foule plus le vin dans les pressoirs : j'ai fait cesser le cri du pressoir. [hébreu : du Carmel.] 11 C'est pourquoi mes entrailles mènent un bruit sourd au sujet de Moab, comme une harpe, et mon cœur,* au sujet de Kir-Hérès. [littéralement : mon intérieur.] 12 Et il arrivera que, quand Moab se présentera, se fatiguera sur le haut lieu, et entrera dans son sanctuaire pour prier, il ne prévaudra pas.

13 Telle est la parole que l'Éternel a prononcée jadis sur Moab. 14 Et maintenant l'Éternel a parlé, disant : Dans trois ans, comme les années d'un mercenaire, la gloire de Moab sera réduite à rien avec toute sa grande multitude ; et le reste sera petit, amoindri, peu de chose.

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