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Grande Bible de Tours – Ézéchiel 15

Jérusalem comparée à un sarment détaché du cep, qui n'est bon qu'à brûler.

15 Le Seigneur m'adressa encore sa parole, et me dit :

2 Fils de l'homme, que fera-t-on du bois de la vigne, si on le compare au bois des autres arbres qui sont dans les forêts* ?

L'Écriture compare souvent le peuple juif à une vigne. (Isaïe, V. — Jérem. II, 21. — Ps. LXXIX, 9.) Ici, pour exprimer combien ce peuple deviendra méprisable par son apostasie, elle le compare à un sarment desséché, qui ne produit point de fruits et doit être brûlé. L'Évangile compare également les chrétiens aux branches de sarment. Eux aussi sont destinés au feu, s'ils se séparent du cep et ne portent pas de fruits. (S. Jean, XV, 5.)

3 Peut-on s'en servir pour quelque ouvrage, ou en fabriquer seulement une cheville pour y suspendre quelque objet ?

4 On le jette dans le feu, dont il devient la proie ; la flamme en consume les deux parties, et le milieu est réduit en cendres : à quoi peut-il servir ?

5 Lors même qu'il était entier, il n'était propre à rien : combien plus sera-t-il inutile à toutes sortes d'ouvrages après que le feu l'aura dévoré ?

6 Voici donc ce que dit le Seigneur Dieu : De même qu'entre les arbres des forêts j'ai abandonné au feu le bois de la vigne pour en être dévoré, ainsi je traiterai les habitants de Jérusalem.

7 Je tournerai mon visage contre eux. Ils sortiront d'un feu, et ils tomberont dans un autre qui les consumera* ; et vous saurez que je suis le Seigneur, lorsque je les aurai regardés dans ma colère,

Ils tomberont d'affliction en affliction, et la dernière sera toujours plus grande que celle qui aura précédé.

8 Et que j'aurai rendu leur pays sauvage et désolé, parce qu'ils ont été prévaricateurs, dit le Seigneur Dieu.

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