chapitre précédent retour chapitre suivant

Nouvelle Bible Segond – 1 Corinthiens 15

La bonne nouvelle que Paul a reçue et transmise

15 Je vous confirme, mes frères, la bonne nouvelle que je vous ai annoncée, celle que vous avez reçue, dans laquelle vous vous tenez [Je vous confirme : litt. je vous fais connaître (12.3n), cf. v. 12ss ; 3.1s. – la bonne nouvelle ou l'Evangile, cf. Ga 1.11. – annoncée / reçue : cf. 11.23 ; 1Th 2.13. – dans laquelle vous vous tenez : autres traductions à laquelle vous tenez ferme ; par laquelle vous êtes debout ; cf. Rm 5.2n ; 11.20n.]2 et par laquelle aussi vous êtes sur la voie du salut, si vous la retenez dans les termes où je vous l'ai annoncée ; autrement, c'est pour rien que vous seriez venus à la foi. [sur la voie du salut : voir 1.18n. – si vous la retenez dans les termes... : traduction incertaine ; litt. avec quelle parole je vous ai annoncé la bonne nouvelle, si vous la retenez. – c'est pour rien... : cf. v. 11,14,17 ; Ga 2.2+.]

3 Je vous ai transmis, avant tout, ce que j'avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures. [transmis / reçu 11.2+,23. – mort pour nos péchés / Ecritures : cf. Es 53.5-12 ; Lc 24.46 ; 1P 3.18.]4 Il a été enseveli, il s'est réveillé le troisième jour, selon les Ecritures. [réveillé (ou relevé, v. 12,20 ; 6.14n) le troisième jour / Ecritures : cf. Os 6.2 ; Jon 2.1 ; Mt 16.21+// ; Ac 2.24-32.]5 Il est apparu à Céphas, puis aux Douze. [Céphas 1.12n ; cf. Lc 24.34 ; Jn 21.15-17. – aux Douze Mt 28.16s// ; Lc 24.36 ; Jn 20.19,26 ; 21.1,12.]6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois : la plupart d'entre eux sont demeurés en vie, quelques-uns se sont endormis dans la mort. [Cf. Ac 2. – sont demeurés en vie : litt. demeurent jusqu'à maintenant ; cf. Jn 21.22s. – se sont endormis (dans la mort est sous-entendu en grec), comme aux v. 18,20,51 ; 7.39 ; 11.30 ; cf. 1Th 4.13nss.]7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. [Jacques Ac 12.17 ; 15.13 ; Ga 1.19 ; 2.9,12. – tous les apôtres : peut-être un groupe distinct des Douze du v. 5 ; cf. v. 9 ; 9.1 ; 12.28.]8 Après eux tous, il m'est apparu, à moi aussi, comme à un avorton.

Quelques formulations
de la foi en Jésus-Christ
dans le Nouveau Testament

Jn 1.1-18La Parole en qui tout est venu à l’existence est devenue chair.
Rm 1.1-4Jésus-Christ, descendant de David selon la chair, a été institué Fils de Dieu selon l’Esprit par sa résurrection.
Rm 10.9sJésus est le Seigneur, Dieu l’a réveillé d'entre les morts.
1Co 15.2-5,11Le Christ est mort pour nos péchés, il a été enseveli, il s’est réveillé d'entre les morts.
Ep 1.3-14Dans le Christ nous avons été choisis et scellés de l’Esprit, nous avons reçu le pardon et la rédemption.
Ph 2.5-11Jésus-Christ s’est abaissé et Dieu l'a élevé en lui donnant le nom de Seigneur.
Col 1.15-18Le Fils est le principe de la création et de l’Eglise.
1Tm 2.5sIl y a un seul Dieu et un seul médiateur entre lui et les hommes, Jésus-Christ, qui s’est donné pour tous.
1Tm 3.16Le mystère a été rendu manifeste, justifié, vu, proclamé, cru, enlevé dans la gloire.
1P 3.18-4.6Le Christ, mort dans la chair, a été rendu vivant dans l’Esprit et élevé à la droite de Dieu.

Voir aussi « Interprétation de la mort-et-résurrection de Jésus dans le Nouveau Testament.xml » et « Quelques titres et appellations de Jésus dans le Nouveau Testament ».

[Cf. 9.1 ; Ac 9.3-7//. – un avorton : litt. l'avorton ; le terme grec désigne habituellement un enfant né avant terme, non viable ; d'autres comprennent un enfant posthume (cf. v. 9). Certains pensent que Paul reprend ici une insulte proférée à son endroit par ses adversaires.]

9 Moi, en effet, je suis le moindre des apôtres ; c'est même trop d'honneur pour moi que d'être appelé apôtre, puisque j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. [le moindre : cf. Mt 5.19n ; Ep 3.8 ; 1Tm 1.15. – c'est même trop d'honneur pour moi... : litt. je ne suis pas capable d'être appelé apôtre ; cf. Mt 3.11n// ; 8.8 ; tournures analogues en 2Co 2.16 ; 3.5s. – j'ai persécuté l'Eglise Ac 8.3 ; Ga 1.13 ; Ph 3.6 ; 1Tm 1.13.]10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été inutile ; au contraire, j'ai travaillé plus qu'eux tous ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. [par la grâce 3.10+ ; Ac 14.26 ; Ga 1.15. – inutile : litt. vide, de même v. 14,58 ; le terme revient dans l'expression traduite par en vain 2Co 6.1 ; Ga 2.2 ; cf. Ep 5.6 ; Ph 2.16 ; Col 2.8 ; 1Th 2.1 ; 3.5 ; Jc 2.20n. – plus qu'eux tous 2Co 11.5,23+.]11 Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, telle est notre proclamation et telle est la foi à laquelle vous êtes venus. [Cf. 3.5. – telle est... : litt. ainsi nous proclamons et ainsi vous avez cru.]

La résurrection des morts

12 Or si l'on proclame que le Christ s'est réveillé d'entre les morts, comment quelques-uns d'entre vous peuvent-ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ? [Cf. Mt 22.23+// ; voir aussi 2Tm 2.18. – résurrection ou relèvement : le mot grec (de même dans la suite) est d'une autre famille que le verbe traduit par (se) réveiller ; cf. Ac 2.24n ; 3.15n ; Rm 1.4n ; 4.24n.]13 S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus ne s'est pas réveillé. [Cf. v. 20ss ; Ac 4.2 ; 17.32.]14 Et si le Christ ne s'est pas réveillé, alors notre proclamation est inutile, et votre foi aussi est inutile. [V. 2+. – inutile ou vide, vidée de son sens, cf. v. 10n ; Rm 4.14n.]15 Nous apparaissons même comme de faux témoins de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a réveillé le Christ, alors qu'il ne l'a pas réveillé, s'il est vrai que les morts ne se réveillent pas. [faux témoins : cf. 6.14 ; Ac 1.22 ; 2.32 ; 3.15 ; 4.33 ; 5.32 ; voir aussi Ga 2.17 ; 1Jn 5.10.]16 En effet, si les morts ne se réveillent pas, le Christ non plus ne s'est pas réveillé. [V. 13.]17 Et si le Christ ne s'est pas réveillé, votre foi est futile, vous êtes encore dans vos péchés [votre foi est futile v. 2+. – encore dans vos péchés Rm 6.4-11 ; 7.4+.]18 et ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. [ceux qui se sont endormis, c.-à-d. ceux qui sont morts, cf. v. 6n.]19 Si c'est pour cette vie seulement que nous avons mis notre espérance dans le Christ, nous sommes les plus pitoyables de tous. [Autres traductions possibles : si, dans cette vie, nous n'avons fait que mettre notre espérance dans le Christ ; ou encore si... nous n'avons mis notre espérance que dans le Christ... ; cf. Baruch 21.13 : « Car s'il n'y avait que cette vie que chacun possède ici-bas, il n'y aurait rien de plus amer que cela. » – pitoyables Ap 3.17. – tous : litt. tous les humains.]

20 Mais le Christ s'est bel et bien réveillé d'entre les morts : il est les prémices de ceux qui se sont endormis. [le Christ s'est bel et bien réveillé : litt. maintenant, Christ s'est réveillé v. 4+ ; 1Th 4.14. – prémices v. 23 ; cf. 16.15n ; Rm 8.23+ ; Col 1.18 ; voir aussi Ac 3.15 ; 26.23. – endormis v. 6n.]21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. [Cf. v. 45-49 ; Gn 3.17-19 ; voir Rm 5.12-21.]22 En effet, comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront rendus vivants dans le Christ, [Cf. Rm 8.10s. – rendus vivants : cf. v. 36,45 ; Jn 5.21+.]23 mais chacun en son rang : le Christ comme prémices, puis, à son avènement, ceux qui appartiennent au Christ. [rang : cf. 1Th 4.16 ; Ap 20.4s ; voir aussi Dn 12.2s ; Jn 5.28s ; Ac 24.15. – Christ / prémices v. 20+. – son avènement : voir Mt 24.3n ; cf. 1Th 2.19+ ; 4.15s ; voir aussi Col 3.4. – ceux qui appartiennent au Christ 1.12n ; 3.23 ; cf. Ga 3.29 ; 5.24.]24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra la royauté à celui qui est Dieu et Père, après avoir réduit à rien tout principat, toute autorité, toute puissance. [viendra : le verbe est (probablement) sous-entendu dans le texte. Autre traduction possible : Ensuite, à la fin, quand il remettra... (26) le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien. – la royauté ou le royaume, cf. 4.20+. – réduit à rien v. 26 ; 1.28+ ; cf. Dn 2.44 ; Rm 8.38 ; Ep 1.21 ; Ph 2.9. – principat / autorité / puissance : cf. 2.6,8 ; Ep 1.21+ ; Col 1.16 ; 2.15.]25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. [Ps 110.1 ; Mt 22.44// ; Lc 19.27. Il faut sans doute comprendre ici : jusqu'à ce que Dieu ait mis tous ses ennemis sous les pieds du Christ (v. 27s).]26 Le dernier ennemi qui sera réduit à rien, c'est la mort. [Cf. 2Tm 1.10 ; Hé 2.14s ; Ap 20.14 ; 21.4 ; voir aussi Jn 5.24 ; 11.25s.]27 En effet, il a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que c'est à l'exception de celui qui lui a tout soumis. [il a tout mis sous ses pieds Ps 8.7 ; Ep 1.22 ; Hé 2.8 ; cf. 1P 3.22. – lorsqu'il (Dieu ? ou elle, l'Ecriture ?) dit : autre traduction lorsqu'il dira. – tout soumis Ph 3.21.]28 Et lorsque tout lui sera soumis, alors le Fils lui-même se soumettra à celui qui lui a tout soumis, pour que Dieu soit tout en tous. [Voir Fils. – se soumettra ou sera soumis. – tout en tous : cf. 8.6 ; Col 3.11.]

29 Autrement, que feront ceux qui reçoivent le baptême pour les morts ? S'il n'est pas question que les morts se réveillent, pourquoi recevraient-ils le baptême pour eux ? [qui reçoivent le baptême (ou qui se font baptiser) pour les morts : autres traductions possibles au-dessus des (tombes des) morts ; à cause des morts ; il s'agit peut-être d'une pratique de l'Eglise de Corinthe, inconnue par ailleurs ; pour le raisonnement de Paul, cf. Maccabées 12.43s : « Il (Judas Maccabée) envoya jusqu'à deux mille drachmes à Jérusalem, afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement dans la pensée de la résurrection. Si, en effet, il n'avait pas espéré que les soldats tombés ressusciteraient, il eût été superflu et sot de prier pour des morts. »]

30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril ? [Cf. 2Co 7.5.]31 Chaque jour je meurs, mes frères, aussi vrai que vous êtes ma fierté en Jésus-Christ, notre Seigneur. [je meurs : certains comprennent je suis exposé à la mort, cf. 4.9+ ; Rm 8.36+.]32 Si c'est pour des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m'en revient-il ? Si les morts ne se réveillent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! [pour des vues humaines : litt. selon (l')humain ; d'autres comprennent si, pour parler en termes humains, j'ai combattu les bêtes... ; cf. Rm 3.5n. – contre les bêtes : l'expression est probablement à prendre au sens figuré. – à Ephèse 16.8s ; Ac 19.23ss ; 20.3 ; cf. 2Co 1.8. – quel avantage : cf. 13.3. – mangeons et buvons Es 22.13 ; cf. Lc 12.19.]33 Ne vous égarez pas :

les mauvaises compagnies pourrissent les bonnes mœurs.

[Ne vous égarez pas 6.9n. – les mauvaises compagnies... : citation du poète grec Ménandre (≈ 342-292 av. J.-C.). – pourrissent v. 42n ; 3.17n.]

34 Ressaisissez-vous sérieusement et cessez de pécher ; quelques-uns, en effet, méconnaissent Dieu – je le dis à votre honte. [Ressaisissez-vous : cf. Rm 13.11 ; Ep 5.14. – sérieusement : autre traduction comme il est juste. – méconnaissent : litt. ont une ignorance (ou une méconnaissance) de Dieu (cf. Rm 10.3n) ; sur le terme grec correspondant, voir 1P 2.15 ; cf. 1Th 4.5+ ; voir aussi Mt 22.29 ; Ac 26.8. – honte 4.14+.]

Le corps ressuscité

35 Mais quelqu'un dira : Comment les morts se réveillent-ils ? Avec quel corps reviennent-ils ? [reviennent-ils : litt. viennent-ils.]36 Homme déraisonnable ! Ce que tu sèmes toi-même n'est pas rendu vivant sans mourir. [Homme déraisonnable ! cf. Lc 11.40 ; 12.20 ; Rm 2.20. – Ce que tu sèmes... Jn 12.24.]37 Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps à venir, c'est une simple graine, un grain de blé peut-être, ou une autre semence ; [une simple graine... : litt. une graine (toute) nue, peut-être de blé ou de quelque autre chose ; cf. 2Co 5.3.]38 puis Dieu lui donne un corps comme il le veut ; à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. [Cf. Rm 4.17 ; Maccabées 7.22s : « Je (une mère à ses enfants martyrs) ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ; ce n'est pas moi qui vous ai gratifiés de l'esprit et de la vie, et ce n'est pas moi qui ai organisé les éléments dont chacun de vous est composé. Aussi bien le Créateur du monde, qui a formé l'homme à sa naissance et qui est à l'origine de toute chose, vous rendra-t-il dans sa miséricorde et l'esprit et la vie. » – comme il le veut 12.18+. – à chaque semence Gn 1.11s.]

39 Toute chair n'est pas la même chair ; mais autre est celle des humains, autre la chair des animaux, autre la chair des oiseaux, autre celle des poissons. [Toute chair... : autre traduction aucune chair n'est semblable à une autre. Cf. Gn 1.20,24 ; 8.17.]40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est la gloire des corps célestes, autre celle des corps terrestres. [célestes / terrestres v. 49 ; cf. Jn 3.10 ; Ph 2.10. – la gloire ou l'éclat, même possibilité dans la suite ; cf. Ac 22.11n.]41 Autre est la gloire du soleil, autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles ; même une étoile diffère en gloire d'une autre étoile.

42 Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé périssable, on se réveille impérissable. [Voir résurrection. – périssable : autres traductions dans la pourriture, dans la décomposition ; même terme au v. 50, apparenté au verbe rendu par pourrir au v. 33 ; cf. 9.25+.]43 Semé dans le déshonneur, on se réveille dans la gloire. Semé dans la faiblesse, on se réveille dans la puissance. [Ph 3.20s ; Col 3.4. – dans le déshonneur : autre traduction sans honneur. – dans la puissance : la même expression est traduite par avec puissance en Mc 9.1 ; Rm 1.4 ; Col 1.29 ; 1Th 1.5 ; 2Th 1.11.]44 Semé corps naturel, on se réveille corps spirituel.

S'il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel. [naturel ou animal, c.-à-d. de l'ordre de l'être vivant (l'adjectif est dérivé du terme psukhè, parfois rendu par âme) : v. 45n ; voir 2.14n. – spirituel : cf. 2.15.]45 C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant, naturel. Le dernier Adam, lui, est devenu un esprit qui fait vivre. [Cf. v. 21s ; Gn 2.7. – un être vivant, naturel : Le terme grec correspondant (psukhè ou psychè, apparenté à l'adjectif traduit par naturel aux v. 44 et suivant) est traditionnellement rendu par âme ; cf. Gn 1.20n ; Mt 10.28n ; Hé 4.12n. – est devenu ou devient : le verbe est sous-entendu dans le texte. – un esprit (ou un Esprit) 2Co 3.6,17 ; 1P 3.18 ; cf. Jn 5.21+ ; 6.63 ; Rm 8.11.]46 Ce n'est pas le spirituel qui est premier, c'est le naturel ; le spirituel vient ensuite. [naturel / spirituel v. 44n.]47 Le premier homme, tiré de la terre, est fait de poussière. Le deuxième homme vient du ciel. [homme : autre traduction être humain. – fait de poussière : l'adjectif correspondant n'apparaît qu'ici et aux v. 48s dans le N.T. ; cf. Gn 2.5n,7. – du ciel Jn 3.13,31.]48 Tel est celui qui est fait de poussière, tels sont aussi ceux qui sont faits de poussière ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. [Cf. v. 40,47n.]49 Et de même que nous avons porté l'image de celui qui est fait de poussière, nous porterons aussi l'image du céleste. [porté l'image : cf. v. 53 ; Gn 1.26s ; 5.3 ; voir aussi Rm 8.29 ; 2Co 3.18 ; Ph 3.21 ; 1Jn 3.2s.]

50 Ce que je dis, mes frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que le périssable n'hérite pas l'impérissable. [Ce que je dis 7.29. – la chair et le sang Mt 16.17+. – hériter le royaume 6.9s,13 ; cf. Jn 3.6+. – le périssable ou la vie périssable ; v. 42n. – l'impérissable ou la vie impérissable ; même terme dans la suite.]51 Je vais vous dire un mystère : nous ne nous endormirons pas tous ; mais tous, nous serons changés, [mystère 2.1+ ; cf. Rm 11.25. – nous ne nous endormirons pas tous... v. 6n. – Cf. 1Th 4.13-17.]52 en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts se réveilleront impérissables, et nous, nous serons changés. [dernière trompette Mt 24.31+ ; 1Th 4.16 ; Ap 8.6+. – et nous 1Th 4.15.]53 Il faut en effet que le périssable revête l'impérissable, et que le mortel revête l'immortalité. [Cf. 2Co 4.16–5.5 ; voir aussi Lc 20.36 ; Jn 11.25s ; Ph 1.23.]54 Lorsque le périssable aura revêtu l'impérissable, et que le mortel aura revêtu l'immortalité, alors se sera accomplie la parole qui est écrite :

La mort a été engloutie dans la victoire. [Es 25.8.]

55 Mort, où est ta victoire ?
Mort, où est ton aiguillon ?
[Cf. Os 13.14. – Mort : certains mss portent, au deuxième vers, Hadès, c.-à-d. séjour des morts ; par ailleurs les mots correspondant à victoire et à aiguillon sont intervertis dans certains mss ; sur l'aiguillon, cf. Ac 26.14n.]

56 L'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du péché, c'est la loi. [Cf. Rm 6.14,23 ; 7.7-13 ; 10.4s ; Hé 2.14. – Voir péché et loi.]57 Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! [Cf. Rm 7.25 ; voir aussi Jn 16.33 ; Ph 1.21 ; 1Jn 5.4. – Voir grâce.]

58 Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail, dans le Seigneur, n'est pas inutile. [soyez fermes... : cf. Col 1.23. – progressez : litt. abondez, cf. 2Co 9.8. – l'œuvre du Seigneur 16.10. – pas inutile : cf. v. 10n ; cf. Es 65.23 ; 2Ch 15.7 ; 1Th 3.5 ; Ap 14.13.]

chapitre précédent retour chapitre suivant