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Nouvelle Bible Segond – 1 Rois 12

L'assemblée de Sichem

2Ch 10.1-15

12 Roboam se rendit à Sichem, car tout Israël était venu à Sichem pour l'investir de la royauté. [Sichem, lieu de rassemblement des tribus, Jos 20.7n ; Jg 9.6 ; voir aussi Gn 33.18s. – tout Israël : aux v. 16,18,20 cette expression désigne plus particulièrement les dix tribus qui constitueront le royaume du Nord. Même sens en 2S 2.9 ; 4.1 ; 5.5 ; voir aussi Dt 1.1+.]2 Lorsque Jéroboam, fils de Nebath, l'apprit, il était encore en Egypte, où il s'était enfui pour échapper au roi Salomon – Jéroboam habitait en Egypte. [Jéroboam, fils de Nebath 11.26n. – Egypte, où il s'était enfui 11.40. – Jéroboam habitait en Egypte : certains témoins de LXX et Vg ont lu ici le même texte qu'en 2Ch 10.2 (Jéroboam revint d'Egypte).]3 On le fit appeler. Alors Jéroboam et toute l'assemblée d'Israël arrivèrent et dirent à Roboam : [Le début du v. est absent de certains mss grecs qui portent simplement le peuple dit au roi Roboam.]4 Ton père a rendu notre joug bien dur ; toi, maintenant, allège le dur esclavage que ton père nous a imposé et le joug pesant qu'il a mis sur nous, et nous te servirons. [allège... : cf. v. 9s. – dur esclavage : cf. Ex 1.14 ; 2.23 ; Dt 26.6 ; Es 14.3 ; Lm 1.3. – joug pesant : cf. v. 10s,14 ; Es 9.3 ; 10.27 ; 14.25 ; 47.6 ; Jr 27.8,11 ; voir aussi 1S 8.11-18 ; 1R 5.27ss ; 11.28.]5 Il leur dit : Allez, et revenez me voir dans trois jours. Le peuple s'en alla. [dans trois jours : cf. v. 12n. – Le peuple : est absent de LXX (ils s'en allèrent).]

6 Le roi Roboam prit conseil des anciens qui s'étaient tenus au service de Salomon, son père, pendant sa vie, et il dit : Que conseillez-vous de répondre à ce peuple ? [qui s'étaient tenus au service de : litt. qui s'étaient tenus devant, cf. v. 8 ; 10.8n.]7 Ils lui dirent : Si aujourd'hui tu te fais le serviteur de ce peuple, si tu te mets à leur service, si tu leur réponds bien, ils seront pour toujours tes serviteurs. [si tu leur réponds bien : omis par LXX ; autre traduction si tu leur réponds par de bonnes paroles. – pour toujours : litt. tous les jours.]8 Mais Roboam ne tint pas compte du conseil que lui donnaient les anciens ; il prit conseil des jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui se tenaient à son service. [jeunes gens : le terme hébreu correspondant est celui qui est habituellement traduit par enfants, de même dans la suite. – qui se tenaient à son service : cf. v. 6.]9 Il leur dit : Que conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage : « Allège le joug que ton père a mis sur nous. » [Allège... : cf. v. 4+,10.]10 Les jeunes gens qui avaient grandi avec lui lui dirent : Tu parleras ainsi à ce peuple qui t'a tenu ce langage :

« Ton père a rendu notre joug pesant ;
toi, allège-le-nous ! »

Tu leur parleras ainsi :

« Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. [joug pesant v. 4+. – allège : cf. v. 4+,9. – Mon petit doigt... : on a vu dans cette expression de type proverbial une métaphore sexuelle ; son rôle dans le récit est clair (v. 11) : Roboam sera un roi plus fort et plus dur que Salomon.]

11 Mon père vous a imposé un joug pesant ?
Moi, j'alourdirai encore votre joug !
Mon père vous a corrigés avec des fouets ?
Moi, je vous corrigerai avec des “scorpions” !  » [Mon père... : cf. v. 14. – joug pesant v. 4+. – fouets : de même au v. 14. Cf. Es 10.26 ; Na 3.2 ; Pr 26.3. – scorpions : de même au v. 14 ; probablement des fouets dont les lanières étaient munies de pointes.]

12 Jéroboam et tout le peuple se présentèrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu'avait dit le roi : « Revenez me voir dans trois jours. » [Jéroboam et tout le peuple... : LXX n'a ici que la mention du peuple. – le troisième jour et dans trois jours traduisent la même formule en hébreu ; cf. v. 5.]13 Le roi répondit avec dureté au peuple. Il ne tint pas compte du conseil que lui avaient donné les anciens, 14 et il leur parla ainsi, d'après le conseil des jeunes gens :

Mon père a rendu votre joug pesant ?
Moi, j'alourdirai encore votre joug !
Mon père vous a corrigés avec des fouets ?
Moi, je vous corrigerai avec des « scorpions » ! [Cf. Ex 4.21n ; 7.13ss. – Mon père a rendu... : cf. v. 11+. – joug pesant v. 4+. – fouets / « scorpions » v. 11n.]

15 Le roi n'écouta pas le peuple ; la tournure prise par les événements venait du SEIGNEUR, pour réaliser la parole que le SEIGNEUR avait dite par l'intermédiaire d'Ahiya de Silo à Jéroboam, fils de Nebath. [Cf. v. 24. – par l'intermédiaire d'Ahiya : cf. 11.29n-39. – Silo 11.29+.]

Division du royaume d'Israël

2Ch 10.16-19

16 Lorsque tout Israël vit que le roi ne l'écoutait pas, le peuple fit répondre au roi :

Quelle part avons-nous avec David ?
Nous n'avons pas de patrimoine avec le fils de Jessé !
A tes tentes, Israël !
Maintenant, regarde ta maison, David !

Et Israël s'en alla à ses tentes. [tout Israël : cf. v. 1n. – Quelle part avons-nous : cf. 2S 20.1n. – le fils de Jessé : David, cf. 1S 16. – A tes tentes : c.-à-d. rentrez chez vous ; cf. 8.66n ; c'est ici un cri de révolte et de sécession (cf. 2S 20.1). – regarde ta maison : autres traductions occupe-toi de ta maison ; subviens aux besoins de ta maison.]

17 Quant aux Israélites qui habitaient les villes de Juda, Roboam régna sur eux. [Israélites : désigne ici les ressortissants des tribus du nord demeurant sur le territoire de Juda. – régna : autre traduction devint roi.]

18 Alors le roi Roboam envoya Adoram, qui était intendant des corvées. Mais tout Israël le lapida, et il mourut. Le roi Roboam réussit à monter sur un char pour s'enfuir à Jérusalem. [Adoram 4.6n. – tout Israël v. 1n ; 2Ch 10.18 les Israélites. – lapida : cf. Lv 20.27 ; Nb 14.10 ; Dt 21.21 ; voir aussi Ex 8.22 ; 17.4 ; 19.13 ; Dt 13.11 ; 17.5 ; 22.21,24 etc. – réussit à ou fut obligé : traduction difficile ; on pourrait aussi comprendre : monta en toute hâte sur un char ou monta à grand-peine sur un char.]19 C'est ainsi qu'Israël s'est révolté contre la maison de David, jusqu'à ce jour. [révolté : c'est le point de vue de la tribu du sud. Cf. v. 20.]

20 Tout Israël ayant appris que Jéroboam était de retour, ils le convoquèrent devant la communauté et l'investirent de la royauté sur tout Israël. Il n'y eut que la tribu de Juda, elle seule, pour suivre la maison de David. [Tout Israël v. 1n. – était de retour : cf. v. 2. – que la tribu de Juda, elle seule : LXX ajoute et de Benjamin. Cf. v. 21,23 ; 11.32n.]

2Ch 11.1-4

21 Roboam, arrivé à Jérusalem, rassembla toute la maison de Juda et la tribu de Benjamin, cent quatre-vingt mille guerriers d'élite, pour qu'ils combattent la maison d'Israël, afin de ramener le royaume sous l'autorité de Roboam, fils de Salomon. [cent quatre-vingt mille : LXX porte ici cent vint mille. – de ramener le royaume... : autre traduction de restaurer la royauté de Roboam.]22 Mais la parole de Dieu parvint à Shemaya, l'homme de Dieu : [Shemaya (« Yah [YHWH] a entendu ») 2Ch 12.5ss. – l'homme de Dieu : cf. 13.1 ; 17.24 ; 1S 2.27 ; 9.6-8 ; 2R 1.9 ; voir aussi 1Tm 6.11+. Sur le rôle d'intercesseur de l'homme de Dieu, voir aussi Ex 32.11 ; 1S 7.5 ; 12.19 ; Es 53.12 ; Jr 7.16 ; 37.3.]23 Dis à Roboam, fils de Salomon, roi de Juda, et à toute la maison de Juda et de Benjamin, ainsi qu'au reste du peuple : 24 Ainsi parle le SEIGNEUR : Vous ne vous mettrez pas en campagne, vous ne ferez pas la guerre à vos frères, les Israélites ! Que chacun de vous rentre chez lui, car c'est de moi que cela vient. Ils écoutèrent la parole du SEIGNEUR ; ils s'en retournèrent, conformément à la parole du SEIGNEUR. [Vous ne vous mettrez pas en campagne... : comparer avec 14.30 ; 15.6. – c'est de moi que... : cf. v. 15. – conformément... : litt. pour marcher (cf. 2Ch 11.4) selon la parole de YHWH. – A partir d'ici LXX ajoute 24 versets. Voir « Le schisme selon une variante grecque ».]

Le schisme selon une variante grecque

A la fin de 1R 12.24 la traduction grecque (LXX) présente le développement suivant, qui donne une version un peu différente de la partition du royaume d’Israël :

Ainsi le roi Salomon se coucha avec ses pères, et il fut enseveli avec ses pères dans la Ville de David. Roboam, son fils, devint roi à sa place... Il avait seize ans quand il devint roi, et il régna douze ans à Jérusalem. Le nom de sa mère était Naanân (cf. Naama, 14.21), fille d’Anân, fils de Naas (= Nahash, cf. 1S 11 ; 2S 10.1n), roi des Ammonites. Il fit ce qui déplaisait au Seigneur ; il ne suivit pas la voie de David, son père. Or il y avait un homme de la région montagneuse d’Ephraïm, un serviteur de Salomon, du nom de Jéroboam. Le nom de sa mère était Sarira – c’était une prostituée. Salomon le nomma chef de tribu (ou chef du bâton, au sens de responsable des travaux forcés ? cf. 11.28) des hommes de la maison de Joseph. Pour Salomon il construisit Sarira (cf. Tseréda, 11.26), dans la région montagneuse d’Ephraïm. Il avait trois cents attelages de chevaux. C’est lui qui construisit la citadelle des hommes de la maison d’Ephraïm, qui ferma la Ville de David (11.27) et qui par se dressa contre la royauté. Comme Salomon cherchait à le faire mettre à mort, il eut peur et s’enfuit auprès de Sousakim (= Shishaq ou Shéshonq, 11.40), roi d’Egypte. Il resta avec lui jusqu’à la mort de Salomon. Quand Jéroboam, en Egypte, apprit que Salomon était mort, il adressa cette requête à Sousakim, roi d’Egypte : Laisse-moi m’en aller dans mon pays. Sousakim lui répondit : Demande tout ce que tu veux, je te l’accorderai. Sousakim donna pour femme à Jéroboam Ano, sœur de Thékémina, la fille aînée de sa propre femme ; c’était la plus grande parmi les filles du roi ; elle donna à Jéroboam son fils Abiya. Alors Jéroboam dit encore à Sousakim : Cette fois laisse-moi partir pour de bon. Jéroboam quitta donc l’Egypte et se rendit à Sarira... Toute la tribu d’Ephraïm se rassembla là. Là, Jéroboam construisit des fortifications.

Son enfant fut atteint d’une maladie très grave. Jéroboam voulut consulter au sujet de son enfant. Il dit à Ano, sa femme : Va consulter Dieu au sujet de l’enfant, pour savoir s’il survivra à sa maladie. Or il y avait à Silo un homme dont le nom était Ahiya. Il était âgé de soixante ans, et la parole du Seigneur était avec lui. Jéroboam, donc, dit à sa femme : Va, prends pour l’homme de Dieu des pains, des gâteaux pour ses enfants, du raisin et un pot de miel. (...) Or c’était un homme âgé, ses yeux ne voyaient plus... Lorsqu’elle entra dans la ville pour trouver Ahiya le Silonite, Ahiya dit à son serviteur (ou à son enfant : Sors à la rencontre d’Ano, femme de Jéroboam, et dis-lui : « Entre, mais ne reste pas, car ainsi parle le Seigneur : J’enverrai sur toi des choses dures. » Ano entra chez l’homme de Dieu, et Ahiya lui dit : Pourquoi m’as-tu apporté des pains, du raisin, des gâteaux et un pot de miel ? Ainsi parle le Seigneur : Quand tu t’en seras allée d’auprès de moi et que tu passeras la porte de Sarira, tes servantes sortiront à ta rencontre pour te dire : « L’enfant est mort ! » Car voici ce que dit le Seigneur : Je vais exterminer tout mâle (litt. qui urine contre un mur) de chez Jéroboam ; les gens de Jéroboam qui mourront dans la ville, les chiens les dévoreront, et ceux qui mourront dans la campagne, les oiseaux du ciel les dévoreront. Et, au sujet de l’enfant, on se lamentera : « Quel malheur, Seigneur, car il y avait en lui du bon pour le Seigneur ! » Quand elle entendit cela, la femme s’en alla. Au moment où elle entra à Sarira, l’enfant mourut, et les clameurs sortirent à sa rencontre (cf. chap. 14).

Jéroboam s’en alla à Sichem, dans la région montagneuse d’Ephraïm, et il rassembla là les tribus d’Israël. Roboam, fils de Salomon, y monta aussi. La parole du Seigneur parvint à Samaya (= Shemaya, 12.24) l’Elamite : Prends un vêtement neuf qui n’a pas été trempé dans l’eau, et déchire-le en douze morceaux ; tu donneras dix morceaux à Jéroboam et tu lui diras : Voici ce que dit le Seigneur : Prends pour toi ces dix morceaux et revêts-t’en. Jéroboam les prit. Samaya dit : Voilà ce que dit le Seigneur au sujet des dix tribus d’Israël. (Cf. 11.29ss.)

Le peuple dit à Roboam, fils de Salomon : Ton père a rendu son joug pesant sur nous, il a rendu pesante la nourriture de sa table. Si maintenant tu allèges notre charge, nous te servirons. Roboam dit au peuple : Dans trois jours je vous rendrai réponse. Puis Roboam dit : Amenez-moi les anciens ; je prendrai conseil auprès d’eux pour répondre à la demande du peuple le troisième jour... Les anciens du peuple répondirent : Le peuple t’a bien parlé. Alors Roboam les congédia : leur conseil ne lui plaisait pas. Il envoya chercher ses compagnons et leur dit les mêmes choses... Ses compagnons lui répondirent : Tu parleras ainsi au peuple : « Ma petitesse (ou mon petit doigt ? cf. v. 10) sera plus forte que les reins de mon père. Mon père vous a châtiés avec des fouets, moi je vous mènerai avec des scorpions ! » Cette parole plut à Roboam, et il répondit au peuple selon ce que lui avaient conseillé les enfants qui étaient ses compagnons. Alors tout le peuple s’exclama comme un seul homme... : Nous n’avons pas de part avec David, nous n’avons pas d’héritage avec le fils de Jessé ! A tes tentes, Israël ! Cet homme ne sera ni chef ni gouverneur ! Ainsi tout le peuple se dispersa de Sichem... Roboam, lui, s’entêta (litt. se fortifia ; il s’en alla, monta sur son char et rentra à Jérusalem. Toute la tribu de Juda et la tribu de Benjamin le suivirent. Au début de l’année, Roboam rassembla tous les hommes de Juda et de Benjamin et monta contre Sichem pour faire la guerre à Jéroboam. Alors la parole du Seigneur parvint à Samaya, l’homme de Dieu : Dis à Roboam, roi de Juda, à toute la maison de Juda et de Benjamin, et à tout le reste du peuple : Ainsi parle le Seigneur : Ne montez pas faire la guerre contre vos frères, les fils d’Israël ; rentrez chacun chez soi, car c’est de moi que tout cela vient. Ils écoutèrent la parole du Seigneur et renoncèrent à leur expédition selon la parole du Seigneur (cf. chap. 12).

Le péché de Jéroboam

25 Jéroboam bâtit Sichem dans la région montagneuse d'Ephraïm et il y habita ; puis il en sortit et bâtit Penouel. [Jéroboam bâtit Sichem : on doit sans doute comprendre qu'il entreprend des constructions nouvelles, car la ville existe déjà (v. 1n) ; cf. 15.17n. – Penouel ou Peniel (Gn 32.31ns).]

26 Jéroboam se dit : Maintenant le royaume pourrait bien revenir à la maison de David, 27 si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison du SEIGNEUR. Le cœur de ce peuple reviendra à son seigneur, à Roboam, roi de Juda ; ils me tueront et reviendront à Roboam, roi de Juda. [et reviendront à Roboam... : la fin du v. est omise par LXX.]28 Après avoir pris conseil, le roi fit deux taurillons d'or et dit au peuple : Vous êtes assez montés à Jérusalem ! Voici tes dieux, Israël, ceux qui t'ont fait monter d'Egypte ! [et dit au peuple : litt. et leur dit. – Voici tes dieux, Israël... ou voici ton Dieu, Israël, celui qui t'a fait monter d'Egypte (Gn 12.10n) : cf. Ex 32.4n,8 ; Né 9.18.]29 Il en plaça un à Beth-El et il mit l'autre à Dan. [à Beth-El / à Dan : aux extrémités sud et nord du nouveau royaume.]30 Ce fut là un péché. Le peuple alla devant l'un d'eux jusqu'à Dan. [Voir péché. Sur la faute de Jéroboam, comparer Dt 5.8 et 12.2ss.]31 Jéroboam fit une maison de haut lieu et nomma prêtre n'importe qui, même ceux qui n'étaient pas des fils de Lévi. [de haut lieu : litt. de hauts lieux ; certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire des maisons de hauts lieux (cf. v. 32 ; 2R 17.29n,32). – nomma prêtre n'importe qui : litt. fit des prêtres des extrémités du peuple, même expression en 13.33 ; cf. Nb 3.5-12 ; Dt 18.5.]

32 Jéroboam fit une fête le quinzième jour du huitième mois, comme la fête qu'on célébrait en Juda, et il monta à l'autel. C'est ainsi qu'il agit à Beth-El, en sacrifiant aux taurillons qu'il avait faits. Il installa à Beth-El les prêtres des hauts lieux qu'il avait faits. [comme la fête... : il s'agit de la fête des Huttes, qui se célèbre un mois plus tôt ; cf. 8.2n.]33 Il monta à l'autel qu'il avait fait à Beth-El, le quinzième jour du huitième mois, mois qu'il avait choisi de sa propre initiative. Il fit une fête pour les Israélites et monta à l'autel pour offrir de l'encens. [Beth-El : absent de LXX. – qu'il avait choisi : litt. qu'il avait inventé, cf. Né 6.8n. – de sa propre initiative : litt. de son cœur, autre lecture traditionnelle tout seul, à part, séparément ; cf. Dt 16.]

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