chapitre précédent retour chapitre suivant

Nouvelle Bible Segond – Habakuk 1

Habacuc

Un temps de crise

Si le livre d’Habacuc ne nous livre guère d’indication biographique sur le prophète qui porte ce nom (1.1), il nous transporte de toute évidence dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire d’Israël.

Les Chaldéens ou Babyloniens, qui sont présentés en Habacuc 1.6 comme un fléau suscité par Dieu, mettent en péril la puissance assyrienne autour de 630 av. J.-C. Dès ce moment, des luttes opposent les candidats à la domination du Moyen-Orient. A partir de 610, Babylone soumet les petits peuples à l’ouest de l’Euphrate, y compris Juda. Les successeurs du roi Josias (mort en 609 à la bataille de Meguiddo) hésitent entre le recours à l’Egypte et l’allégeance à Babylone. Ces atermoiements entraîneront la fin du royaume de Juda, scellée par la destruction de Jérusalem et du temple en 587/6. La prédication d’Habacuc retentit vraisemblablement vers la fin du VIIe siècle, lorsque apparaissent les signes précurseurs de la catastrophe.

Le livre d’Habacuc dépeint le conquérant sous les traits de l’ennemi-type (1.6-11), porteur d’une puissance quasi démoniaque (1.11n). Il énumère par ailleurs ses méfaits concrets (2.6-20). Les images employées pour le décrire – animaux prédateurs (1.8), filet (1.14-16) ou gosier insatiable (2.5s) – montrent l’impuissance des victimes irrésistiblement entraînées vers la mort.

Les chefs d’accusation contre cet ennemi sont les suivants : extorsion des biens d’autrui (2.6-8), profit malhonnête (2.9-11), violence politique (2.12-14,15-17), idolâtrie (2.19s). On comprend que la question de la violence et du mal ait tourmenté les victimes.

Le livre d’Habacuc porte les questions que les peuples et les personnes se posent dans les périodes de crise. C’est pourquoi il a été lu postérieurement en fonction de situations analogues. La communauté de Qumrân, par exemple, y trouve un éclairage sur les événements de son propre temps. Son fameux commentaire d’Habacuc, retrouvé dans une des grottes du désert de Juda, comporte le texte hébreu des deux premiers chapitres.

Le dialogue du prophète avec Dieu ou la force de la plainte

Le premier chapitre et le chapitre deux, au moins dans son début, rapportent un échange entre le prophète et son Dieu. Le dialogue surgit de la question du prophète : Jusqu’à quand, SEIGNEUR, appellerai-je au secours sans que tu entendes ? Jusqu’à quand (1.2 ; 2.6) et pourquoi (1.3,13) sont les deux grandes questions de la complainte telle qu’on la trouve dans la Bible, en particulier dans les Psaumes, dans Job et chez certains prophètes. Elles expriment l’incompréhension de l’homme et son désarroi devant le mal et la non-intervention de Dieu. Elles ne sont pas un signe d’incrédulité : elles naissent à l’intérieur de la foi. Au lieu de sombrer dans le doute, le fatalisme ou l’immoralisme, ceux qui les posent en appellent à Dieu contre son silence même. C’est cet appel qui ouvre la possibilité d’entendre une réponse, fût-ce sous une forme insolite.

La manifestation de Dieu

Selon la première réponse que Dieu donne au prophète (1.6-11), l’oppression et la violence existantes, en Israël ou contre lui, se verront délogées par les Chaldéens qui amèneront avec eux un mal plus terrible encore. Cette réponse fait rebondir la question du prophète et le confirme dans la vocation de protester devant Dieu, d’attendre et de guetter sa réponse. La deuxième réponse lui indique que le juste pourra vivre (2.4) alors que l’oppresseur recevra son châtiment (2.7,10s, 16s,19). Elle ne parle pas du sort de l’oppresseur de manière directe, mais en citant les énigmes satiriques (v. 6) que les victimes elles-mêmes vont élaborer à son sujet. Enfin le prophète en appelle à la compassion de Dieu et exprime sa confiance en lui (cf. 3.2,18s).

Après le dialogue, les questions jusqu’à quand et pourquoi (chap. 1) sont absorbées dans la nouvelle prière du prophète (dans ta colère, souviens-toi de ta compassion, 3.2), qui introduit une manifestation divine. La prière-complainte du premier chapitre affrontait l’apparente injustice des voies divines, la prière du chapitre 3 exalte la révélation souveraine de Dieu.

Les v. 3-15 développent les images traditionnelles que l’Orient ancien employait pour parler des divinités : descente de la montagne sacrée, bouleversements cosmiques, char de la victoire... Tous ces éléments, que l’on retrouve dans d’autres textes bibliques décrivant des manifestations divines, indiquent que c’est YHWH (le SEIGNEUR, le Dieu d’Israël) qui est Dieu. Ils sont mis en relation avec les interventions glorieuses de YHWH dans l’histoire de son peuple (3.7 et surtout 15). Ils concourent à affirmer sa victoire sur les forces du chaos et de la mort.

Quoi qu’il arrive, le prophète et ceux qui après lui redisent son psaume savent que le dernier mot est à Dieu et non pas aux forces de destruction.

La foi du juste

La réponse, que le prophète reçoit au chapitre 2 sous la forme d’une vision qu’il doit écrire, n’est pas clairement délimitée. Le sens fondamental semble en être donné au v. 4 : le juste vivra en tenant ferme ; telle est sans doute l’affirmation centrale qui doit être transmise et reçue (v. 2). Le terme hébreu traduit par tenir ferme évoque habituellement, suivant les contextes, la solidité, la constance ou la probité. Paul, lisant le texte en grec, y discernera aussi le sens de foi. Dans le livre d’Habacuc, le juste, opposé au méchant, peut être le peuple souffrant de la tyrannie ou un individu représentatif de tous les justes. Assailli qu’il est par l’oppression, il ne pourra subsister que par une confiance inébranlable en Dieu et en sa parole donnée. Alors, même au sein de la détresse, il pourra s’adresser, comme Habacuc, au Dieu de son salut (3.13,18s).

Fidèle à la directive divine, le prophète a « écrit la vision » pour les générations à venir (cf. 2.2s). Des siècles plus tard, dans un autre contexte, la certitude que le juste vivra par la foi a eu une importance décisive pour Paul et la prédication des communautés chrétiennes naissantes (cf. Rm 1.17 ; Ga 3.11 ; voir aussi Hé 10.38). L’apôtre reprend la prophétie d’Habacuc à la lumière de la mort et de la résurrection de Jésus : Dieu justifie et fait vivre tout être humain qui accepte le message de l’Evangile et s’attache par la foi à la manifestation de Dieu en Jésus-Christ.

Contenu et organisation du livre

Le livre d’Habacuc comporte deux titres. On peut considérer que le premier d’entre eux, en 1.1, est un en-tête à tout le livre, mais aussi qu’il introduit plus particulièrement les chapitres 1 et 2. Le second, en 3.1, concerne uniquement le chapitre 3.

ISentence révélée au prophète Habacuc (1.1)
1.2-4plainte du prophète à Dieu
1.5-11réponse de Dieu : l’invasion des Chaldéens
1.12-17nouvelle plainte du prophète à Dieu
IILe prophète comme guetteur
(2.1, verset charnière qui conclut 1.12-17 et introduit 2.2ss)
2.2-20réponse de Dieu
2.2-6sort du juste et sort de l’oppresseur
2.6-20cinq « malheurs »
IIIPrière du prophète Habacuc
3.1-2introduction
3.3-15manifestation de Dieu
3.16-19déclaration du prophète

On peut remarquer que le chapitre 3 est une prière sur le mode des complaintes (v. 1). Celle-ci a pu donner lieu à des reprises collectives, comme l’indiquent les « pauses » comparables à celles des Psaumes (v. 3,9,13 ; cf. Ps 3.3n) et la mention des instruments à cordes requis pour l’exécution (v. 19).

1 Sentence. Ce qu'Habacuc, le prophète, a vu. [Sentence Es 13.1n ; Jr 23.33ss ; Na 1.1. – Habacuc : sans doute un nom de plante d'origine étrangère ; selon une addition grecque au livre de Daniel (14.33ss), le prophète Habacuc se trouvait en Judée, d'où il aurait été transporté miraculeusement à Babylone pour apporter un repas à Daniel dans la fosse aux lions. – Prophète 3.1. – vu 2.2 ; Am 1.1+ ; cf. Lm 2.14.]

Premier appel du prophète à Dieu

2 — Jusqu'à quand, SEIGNEUR,
appellerai-je au secours
sans que tu entendes ?
Jusqu'à quand crierai-je vers toi : « Violence ! »
sans que tu sauves ? [Cf. 2.1. – Jusqu'à quand Ps 6.4+. – au secours / Violence (v. 3,9 ; 2.8,17) : cf. Jr 20.8 ; Ps 22.3 ; Jb 19.7. – sans que tu sauves Jr 14.9 ; Ps 18.42.]

3 Pourquoi me fais-tu voir le mal
et regardes-tu l'oppression ?
Ravage et violence sont devant moi,
il y a des querelles,
et la dispute s'élève. [Pourquoi v. 13 ; Jr 12.1+ ; Ps 10.1+ ; 73 ; Jb 3.11s,20 ; 7.20 ; 21.7 ; Lm 5.20. – et regardes-tu : d'après des versions anciennes ; certains modifient légèrement le texte hébreu traditionnel pour lire (et me fais-tu) regarder. – l'oppression ou la peine ; le tourment : même terme en Es 10.1 ; 53.11 ; 59.4 ; Jr 20.18 ; Ps 7.15n,17 ; 10.7 ; 94.20 ; 140.10 ; Jb 4.8 ; sur le mal, voir aussi Nb 23.21n ; Es 1.13+ ; 10.1n. – Ravage et violence Jr 6.7 ; 20.8 ; Ez 45.9 ; Am 3.10 ; cf. Os 12.2 ; Ps 11.5 ; 55.10ss ; 140.5 ; Pr 24.2. – querelles / dispute Jr 15.10 ; Pr 15.18 ; certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire je dois supporter querelles et disputes.]

4 C'est pourquoi la loi est paralysée,
et l'équité ne s'impose jamais ;
parce que le méchant assaille le juste,
c'est pour cela que l'équité est pervertie avant de pouvoir s'imposer. [Cf. Es 59.14 ; Mi 7.2. – l'équité : autre traduction le droit (même terme au v. 7). – ne s'impose jamais : autre traduction n'est jamais appliquée, litt. ne sort jamais ou, selon certains, ne sort pas complètement ; cf. v. 7n ; Es 2.3n ; 42.1nss ; formules comparables en Ps 17.2n ; 37.6n. – assaille : litt. entoure, soit au sens de cerner, soit peut-être au sens de circonvenir ; cf. Ps 22.13. – Voir justice.]

La réponse de Dieu : invasion des Chaldéens

5 — Voyez, regardez parmi les nations,
soyez dans la stupéfaction et la stupeur,
car une œuvre est en train de s'accomplir
que vous ne croiriez pas si on la racontait. [Es 29.9,14 ; Ac 13.41. – regardez... : autre traduction portez les regards sur les nations (voir non-Juif), voyez ; versions anciennes regardez, contempteurs ou méprisants. – stupeur Es 13.8 ; Jr 4.9 ; Ps 48.6. – une œuvre est en train de s'accomplir (d'après certaines versions anciennes) : autre traduction quelqu'un est en train d'accomplir en votre temps une œuvre ; le sujet est sous-entendu dans le texte hébreu traditionnel ; LXX je suis en train d'accomplir...ne croiriez pas Es 5.12 ; 53.1.]

6 Je suscite les Chaldéens,
ce peuple impitoyable et impétueux
qui traverse de vastes pays
pour prendre possession de demeures
qui ne lui appartiennent pas. [Je suscite : cf. Dt 28.47ss ; 2R 24.2ss ; Es 10.5ss ; Jr 5.15ss ; 25.9ss ; 27.6ss ; 51.20ss ; Am 3.11 ; 6.14. – Les Chaldéens ou Néo-Babyloniens ont conquis le nord de la Mésopotamie, la Syrie et le territoire d'Israël entre 615 et 580 av. J.-C. (cf. Es 23.13n). – impitoyable : litt. amer (cf. Jg 18.25n ; 2S 17.8n) ; le terme fait assonance avec le mot traduit par impétueux.de vastes pays ou les largeurs de la terre ; cf. Ap 20.9. – de demeures qui ne lui appartiennent pas : cf. 2.6 ; Dt 6.10 ; voir aussi 32.8 ; Ac 17.26.]

7 Il est terrible et redoutable,
il impose lui-même son droit et sa suprématie. [terrible : cf. Gn 15.12 ; Ex 15.16 ; 23.27. – il impose lui-même... : litt. son droit (le terme est également traduit par équité)... sort de lui-même ; cf. v. 4n,11s,16 ; Es 10.13. – sa suprématie ou son butin, texte et traduction incertains ; cf. Es 47.8ss ; Dn 4.27.]

8 Ses chevaux sont plus rapides que des léopards,
plus mordants que les loups du soir.
Ses chars se déploient,
ses chars viennent de loin,
ils volent comme l'aigle
qui fond sur sa proie. [les loups du soir ou, avec une légère modification du texte hébreu traditionnel, les loups de la plaine aride ; cf. So 3.3 ; voir aussi Jr 5.6. – chars : litt. attelages ou équipages (de chars), Ez 27.7n,10 ; Os 1.7n. – se déploient : autre traduction bondissent ; Jr 50.11 ; Ml 3.20. – l'aigle ou le vautour (Mi 1.16n) ; cf. Dt 28.49 ; Jr 4.13 ; Lm 4.19. – fond sur sa proie : litt. se précipite pour manger ; cf. Es 8.1ss ; Mt 24.28.]

9 Tout entier, il arrive pour la violence ;
le visage tendu vers l'avant,
il amasse des captifs comme du sable. [il arrive : toujours le peuple des Chaldéens, v. 5ss. – le visage tendu vers l'avant : texte et traduction incertains ; avec des modifications on pourrait aussi comprendre leur visage engloutit (tout) comme le vent d'est, l'ardeur de leur face est comme le vent d'est, ou encore tous leurs visages sont tournés vers l'avant ; cf. Jr 18.17 ; Ez 17.10 ; Os 12.2 ; 13.15. – comme du sable Gn 22.17 ; 1R 4.20.]

10 Lui, il se moque des rois,
il se rit des princes.
Il se rit de toute forteresse :
il amoncelle de la terre,
et il la prend. [il amoncelle de la terre (litt. de la poussière) : sur les travaux de terrassement entrepris pour prendre les forteresses assiégées, cf. 2S 20.15 ; 2R 19.32 ; Es 29.3 ; Jr 6.6 ; 32.24 ; 33.4 ; Ez 4.2 ; 17.17 ; 26.8 ; Lc 19.43.]

11 Alors un souffle passe et s'en va ;
il se met en tort,
lui dont la force est pour son dieu ! [Texte obscur. – un souffle passe et s'en va : on pourrait comprendre l'Esprit passa et s'en alla (mêmes termes en Jb 4.15 ; cf. 1R 22.21), ou encore comme le vent il passe et submerge (Es 8.8). – il se met en tort ou il se rend coupable. Texte incertain ; quelques-uns, s'appuyant en partie sur un ms de Qumrân, modifient le texte hébreu traditionnel pour lire j'exposerai mes doléances (cf. 2.1) à mon Dieu (1.12ss ; au lieu de se met en tort... son dieu !) ; cf. v. 7,16 ; Jr 17.5ss ; Jb 12.6 ; Dn 4.27 ; sur la culpabilité des nations instruments de Dieu, cf. Dt 32.27ss,41 ; Es 10.5ss ; Ez 38. – lui dont la force... : autre traduction sa force à lui, voilà son dieu ; certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire et lui, il se fait un dieu de sa force.]

Deuxième appel du prophète à Dieu

12 — Mais toi, n'es-tu pas dès le temps jadis,
SEIGNEUR, mon Dieu, mon Saint ?
Tu ne meurs pas !
SEIGNEUR, tu l'as établi pour le jugement ;
mon Rocher, tu l'as institué pour châtier. [dès le temps jadis ou depuis les origines ; cf. Dt 33.15,27 (antique) ; Es 37.26 ; 45.21 ; 46.10 ; Mi 5.1 ; Ps 68.34 ; 74.12 ; 77.6. voir aussi 90.1s ; 93.2. – mon Dieu, mon Saint ou, en modifiant la vocalisation traditionnelle, Dieu de ma sainteté ou mon Dieu saint ; cf. Es 1.4n ; 10.17 ; 43.15 ; 49.7 ; Ps 22.4. – Tu ne meurs pas ou tu ne mourras pas, texte probable ; selon la tradition, les scribes auraient ici modifié le texte par respect pour Dieu, de façon à lire plutôt nous ne mourrons pas. – tu l'as établi : il s'agit probablement du Chaldéen (v. 5ss). – jugement : le mot hébreu correspondant est habituellement rendu par droit (v. 4,7). – mon Rocher (litt. rocher) : cf. Dt 32.4,15,18,30s,37 ; on pourrait aussi traduire tu l'as affermi comme un rocher pour châtier. – institué : litt. fondé.]

13 Tes yeux sont trop purs pour voir ce qui est mauvais,
tu ne peux pas regarder l'oppression.
Pourquoi donc regardes-tu les traîtres ?
Pourquoi gardes-tu le silence quand un méchant engloutit plus juste que lui ? [V. 3+. – Tes yeux sont trop purs... : cf. Jr 12.1 ; Ps 5.5s ; Mt 6.22ns. – traîtres 2.5 ; Es 21.2 ; 24.16 ; Pr 11.6 ; 13.2,15 ; 21.18 ; 22.12. – silence Es 42.14 ; Ps 35.22 ; 50.21 ; 109.1. – engloutit Jr 51.34 ; Os 8.7 ; Ps 35.25 ; 106.14 ; 124.3 ; Pr 1.12.]

14 Tu traites les humains comme les poissons de la mer,
comme les bestioles qui n'ont pas de maître. [qui n'ont pas de maître ou sur lesquelles nul ne domine ; cf. Gn 1.26n,28 ; Pr 6.7 ; 30.27 ; Ec 9.12 ; Mt 13.47.]

15 Tous, il les enlève à l'hameçon,
il les tire dans son filet,
il les recueille dans sa nasse.
Alors il se réjouit, il est dans l'allégresse. [il les enlève : de nouveau le peuple des Chaldéens (v. 5ss) ; sur l'image de la pêche, cf. Jr 16.16 ; Ez 12.13 ; 17.20 ; 29.4 ; 32.3 ; Am 4.2 ; Ps 31.5 ; 35.7.]

16 Alors, il offre un sacrifice à son filet,
de l'encens à sa nasse,
car par eux sa part est grasse,
sa nourriture copieuse. [Cf. v. 7,11 ; Es 10.5ss.]

17 Alors, va-t-il vider son filet,
et massacrer des nations constamment, sans épargner personne ? [Autre texte, établi en particulier d'après un ms hébreu de Qumrân : Aussi tire-t-il constamment l'épée pour massacrer les nations sans épargner personne.]

chapitre précédent retour chapitre suivant