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Nouvelle Bible Segond – Marc 6

Les gens de Nazareth ne croient pas en Jésus

Mt 13.53-58 ; Lc 4.16-30

6 Parti de là, il vient dans son pays, et ses disciples le suivent. [Cf. 3.20-35. – Parti : litt. sorti. – son pays ou sa région d'origine, c.-à-d. Nazareth, selon 1.9 ; cf. Lc 4.16.]2 Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Une multitude d'auditeurs, ébahis, se demandaient : D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? [Une multitude... : certains mss portent la multitude de ses auditeurs. – ébahis 1.22+. – D'où cela lui vient-il ? Jn 7.15. – miracles : litt. puissances, c.-à-d. actes de puissance ; cf. Lc 10.13 ; Ac 19.11.]3 N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Judas et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici, parmi nous ? Il était pour eux une cause de chute. [le charpentier : le terme grec, ici appliqué à Jésus lui-même (cf. Mt 13.55), a un sens plus large que son équivalent traditionnel en français ; il peut s'appliquer à plusieurs sortes d'artisans, constructeurs (maçons) ou entrepreneurs. – fils de Marie... 3.31-35 ; cf. Jn 6.42. – Jacques Ac 12.17 ; Ga 1.19 ; Jc 1.1. – José : cf. 15.40,47. – Judas ou Jude, cf. Jd 1n. – Ses sœurs 3.32. – cause de chute 4.17+.]4 Jésus leur disait : On ne refuse pas d'honorer un prophète, sinon dans son pays, parmi les gens de sa parenté et dans sa maison. [Cf. Lc 4.24n. – honorer : cf. Jn 4.44. – un prophète : cf. Lc 13.33.]5 Il ne pouvait faire là aucun miracle, sinon qu'il guérit quelques malades en leur imposant les mains. [malades : même terme v. 13 ; 16.18 ; Mt 14.14n ; 1Co 11.30. – imposant les mains 5.23+.]6 Il s'étonnait de leur manque de foi.

Il parcourait les villages d'alentour en enseignant.[manque de foi : cf. 2.5 ; 11.22ss.]

Jésus envoie les Douze en mission

Mt 9.35 ; 10.1,5-14 ; Lc 9.1-6

7 Ayant appelé les Douze, il se mit à les envoyer deux à deux, en leur donnant autorité sur les esprits impurs. [les Douze 3.13-19. – deux à deux Lc 10.1. – autorité ou pouvoir, 1.22n. – esprits impurs 1.23n ; voir aussi démon.]8 Il leur enjoignit de ne rien prendre pour la route, sinon un bâton seulement ; ni pain, ni sac, ni monnaie de bronze à la ceinture, [enjoignit 8.6. – sinon un bâton : comparer avec Mt 10.10 ; Lc 9.3 ; 10.4. – monnaie de bronze ou chalque(s) (pièces de bronze valant 1/48 d'une drachme d'argent) ; voir mesures, poids et monnaies ; cf. Lc 9.3n.]9 mais – disait-il – chaussez-vous de sandales et ne mettez pas deux tuniques. [disait-il : sous-entendu dans le texte. – chaussez-vous : litt. chaussés. – sandales : voir aussi Ep 6.15. – ne mettez pas... : on peut comprendre ne mettez pas deux tuniques l'une sur l'autre ou bien ne mettez pas alternativement deux tuniques (c.-à-d. n'emportez pas de tunique de rechange).]10 Il leur disait encore : Lorsque vous serez entrés dans une maison, demeurez-y jusqu'à ce que vous quittiez l'endroit. [dans une maison : c.-à-d. là où on vous offrira l'hospitalité, cf. 7.24 ; Lc 10.7. – que vous quittiez l'endroit : litt. que vous sortiez de là.]11 Et si quelque part les gens ne veulent pas vous accueillir ni vous écouter, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds ; ce sera pour eux un témoignage. [secouez la poussière : geste de rupture, par lequel on se déclare quitte de toute dette et de toute responsabilité à l'égard d'autrui ; cf. Lc 10.11 ; Ac 13.51 ; 18.6. – témoignage 1.44+.]

12 Ils partirent et proclamèrent qu'il fallait changer radicalement. [partirent : litt. sortirent. – qu'il fallait changer : litt. qu'ils changent ou qu'on change ; autres traductions qu'il fallait se repentir ou se convertir 1.4n.]13 Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des applications d'huile à beaucoup de malades et les guérissaient.[faisaient des applications : le verbe correspondant est traduit par embaumer en 16.1 ; parfumer en Mt 6.17 ; répandre en Jn 11.2 ; 12.3 ; cf. Jc 5.14s. – Cf. v. 5n ; 16.17s ; voir aussi Lc 10.34.]

La mort de Jean le Baptiseur

Mt 14.1-2 ; Lc 9.7-9

14 Le roi Hérode l'apprit ; en effet, le nom de Jésus devenait célèbre et l'on disait : Jean, celui qui baptisait, s'est réveillé d'entre les morts ; c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles. [Hérode Antipas, en fait tétrarque de Galilée, mais souvent qualifié de roi (cf. Mt 14.1 ; Lc 3.1). – le nom de Jésus : litt. son nom. – célèbre : même terme dans les expressions traduites par parler de lui 3.12n ou venir au grand jour 4.22n. – l'on disait : certains mss portent il disait. – celui qui baptisait 1.4n. – réveillé ou relevé, cf. 1.31n ; voir résurrection. – il a le pouvoir... : litt. les puissances sont à l'œuvre en lui ou les miracles s'opèrent par lui, cf. v. 2n.]15 D'autres disaient : C'est Elie ; d'autres encore disaient : C'est un prophète comme l'un des prophètes. [8.28//. – Elie 9.4ss,11-13 ; cf. Ml 3.23s ; Jn 1.21. – un prophète : cf. Mt 21.11+ ; voir aussi Dt 18.15,18 ; Lc 9.8 ; Jn 6.14 ; Ac 3.22s.]16 Mais Hérode, en apprenant cela, disait : Ce Jean que, moi, j'ai fait décapiter, c'est lui qui s'est réveillé.[Cf. Ap 11.3ss.]

Mt 14.3-12 ; Lc 3.19-20

17 Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et l'avait fait enchaîner en prison, à cause d'Hérodiade, femme de Philippe, son frère, qu'il avait épousée ; [Hérode (Antipas, v. 14n)... avait fait arrêter Jean 1.14. – Hérodiade, petite-fille d'Hérode le Grand et nièce d'Hérode Antipas ; voir v. 22n. – Philippe, son frère : cf. Mt 14.3n ; Lc 3.1. L'historien Flavius Josèphe nomme Philippe le gendre d'Hérodiade, qui gouvernait à Césarée (Mc 8.27) et non son premier mari, qu'il appelle aussi Hérode.]18 en effet, Jean disait à Hérode : Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère. [Lv 18.16 ; cf. 20.21 ; Mt 14.4.]19 Hérodiade avait du ressentiment contre lui et voulait le tuer. Mais elle ne le pouvait pas, 20 car Hérode avait peur de Jean, sachant que c'était un homme juste et saint ; il le protégeait. Quand il l'entendait, il était très perplexe ; pourtant il l'écoutait avec plaisir.[peur : voir crainte. – Quand il l'entendait, il était... : autres traductions, d'après certains mss : quand il l'avait entendu, il faisait beaucoup de choses ou peut-être il l'écoutait souvent (entendre et écouter traduisent ici le même verbe grec). – juste / saint : Ac 3.13 ; Rm 7.12 ; 1Th 2.10 ; Tt 1.8.]

21 Cependant l'occasion se présenta le jour où Hérode, pour l'anniversaire de sa naissance, donna un dîner pour ses dignitaires, les chefs militaires et les notables de Galilée. [l'occasion : termes apparentés v. 31 (le temps de) ; 14.11. – un dîner : cf. Est 1.3n. – ses dignitaires : litt. ses grands, cf. Ap 6.15 ; 18.23 ; terme apparenté en Mt 20.25. – les notables : litt. les premiers ; cf. Lc 19.47n.]22 Sa fille, Hérodiade, entra et dansa ; elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. [Sa fille (celle d'Hérode, selon le texte le mieux attesté), Hérodiade : certains mss portent la fille d'Hérodiade ; cf. v. 17n,24 et Mt 14.6. D'après d'autres sources la fille d'Hérodiade (la femme d'Hérode) portait le nom de Salomé.]23 Il lui fit force serments : Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, quand ce serait la moitié de mon royaume. [Cf. Est 2.9 ; 5.3,6 ; 7.2. – Il lui fit force serments : autre traduction il lui jura avec insistance ; certains mss portent seulement il lui jura.]24 Elle sortit et dit à sa mère : Que demanderai-je ? Celle-ci répondit : La tête de Jean, celui qui baptisait. 25 Elle s'empressa alors de rentrer auprès du roi pour lui demander : Je veux que tu me donnes immédiatement, sur un plat, la tête de Jean le Baptiseur. 26 Fort attristé, à cause de ses serments et des convives, le roi ne voulut pas lui opposer un refus. 27 Il envoya aussitôt un garde avec ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde alla décapiter Jean dans la prison [Il envoya : litt. (selon certains mss) le roi envoya. – un garde : transcription dans le texte grec du mot latin speculator.]28 et apporta sa tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. 29 A cette nouvelle, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau.[Cf. 15.42-47.]

Jésus nourrit cinq mille hommes

Mt 14.13-21 ; Lc 9.10-17 ; Jn 6.1-15 ; cf. Mc 8.1-10//

30 Rassemblés auprès de Jésus, les apôtres lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné. [les apôtres, c.-à-d. les envoyés ; c'est l'appellation que Lc donne le plus volontiers aux Douze ; cf. v. 7ss ; 3.14n ; Mt 10.2n ; Lc 9.10 ; 10.17.]31 Il leur dit : Venez à l'écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car beaucoup venaient et repartaient, et ils n'avaient pas même le temps de manger.[2.2+. – pas même le temps de manger 3.20.]

32 Ils partirent donc dans le bateau pour aller à l'écart, dans un lieu désert. 33 Beaucoup les virent s'en aller et les reconnurent ; de toutes les villes, à pied, on accourut et on les devança.[Cf. v. 54s. – à pied : c.-à-d. en longeant la rive du lac.]

34 Quand il descendit du bateau, il vit une grande foule ; il en fut ému, parce qu'ils étaient comme des moutons qui n'ont pas de berger ; et il se mit à leur enseigner quantité de choses.[Mt 9.36+. – Quand il descendit du bateau : litt. quand il sortit (cf. v. 54). – pas de berger / il se mit à leur enseigner : cf. Nb 27.15-17 ; Ez 34.15,23 ; 37.24 ; Ps 23.1 ; 74.1 ; 77.21 ; 78.52s,70ss ; 80.2.]

Les pains et les poissons (Mc 6.38ss//)
Mosaïque chrétienne du Ve siècle apr. J.-C.,
à Tabgha, sur la rive nord-ouest du lac de Galilée, près de Capharnaüm.

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35 Comme l'heure était déjà tardive, ses disciples vinrent lui dire : Ce lieu est désert et l'heure est déjà tardive ; [Cf. 8.1-9.]36 renvoie-les, pour qu'ils aillent s'acheter de quoi manger dans les hameaux et les villages des environs. 37 Mais il leur répondit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui disent : Irons-nous acheter deux cents deniers de pains pour leur donner à manger ? [Donnez-leur vous-mêmes : cf. v. 7ss,38-41 ; 3.13ss. – Irons-nous acheter... : cf. Jn 4.8. – deux cents deniers, soit près de sept mois de salaire selon le tarif de Mt 20.1ss ; cf. Mc 14.5n ; voir aussi mesures, poids et monnaies.]38 Il leur demande : Combien de pains avez-vous ? Allez voir. Après s'être informés, ils répondent : Cinq, et deux poissons. [pains / poissons : cf. Jn 21.9.]39 Alors il leur ordonna de les installer tous en groupes sur l'herbe verte, [Cf. Ps 23.1,5 ; Jn 6.10.]40 et ils s'installèrent par rangées de cent et de cinquante. [Cf. v. 34,44 ; voir aussi Ex 18.21,25 ; Nb 31.14 ; Dt 1.15 ; on trouve de nombreuses références à une organisation par groupes de cent et de cinquante dans les écrits de Qumrân.]41 Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la bénédiction. Puis il rompit les pains et se mit à les donner à ses disciples, pour qu'ils les distribuent. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. [Cf. 8.19 ; Mt 14.19n. – leva les yeux 7.34+ ; cf. Jb 22.26. – prononça la bénédiction : cf. 8.6-7n ; même formule en 14.22ss ; Mt 26.26ss ; certains suppléent ici un complément d'objet sous-entendu et traduisent les bénit. – à ses disciples : certains mss portent aux disciples. – pour qu'ils les distribuent : litt. pour qu'ils les leur distribuent.]42 Tous mangèrent et furent rassasiés, [2R 4.42ss ; cf. Ex 16 ; Dt 8.3,16 ; Ps 78.24s,29 ; 105.40 ; 1Co 10.3 ; voir aussi Es 25.6-8 ; 55.1s ; 65.13s ; Mt 8.11 ; 22.1-4.]43 et on emporta douze paniers de morceaux de pain et de poisson. [douze paniers : cf. 3.14 ; 8.19. – morceaux : le terme grec est dérivé du verbe traduit par rompre en 8.6 etc.]44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.[Cf. v. 40n. – les pains : cette précision est absente de certains mss. – hommes : le terme grec employé ici n'inclut normalement pas les femmes et les enfants, cf. Mt 10.21 (explicitement) ; de même Lc 9.14 ; Jn 6.10.]

Jésus marche sur la mer

Mt 14.22-33 ; Jn 6.16-21

45 Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans le bateau et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. [sur l'autre rive : ces mots sont absents de certains mss. – Bethsaïda : sur la rive nord du lac, près de l'embouchure du Jourdain, à l'est ; 8.22 ; Mt 11.21 ; Lc 9.10.]46 Il prit donc congé et s'en alla sur la montagne pour prier.[1.35 ; 3.13+ ; Lc 3.21+ ; Jn 6.15.]

47 Le soir venu, le bateau était au milieu de la mer, et lui seul était à terre. 48 Voyant qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer, car le vent leur était contraire, vers la quatrième veille de la nuit il vient vers eux en marchant sur la mer, et il allait les dépasser. [ils avaient beaucoup de peine : le même verbe est rendu par tourmenter 5.7. – la quatrième veille : entre 3 h et 6 h du matin. – en marchant sur la mer : cf. 4.41 ; Jb 9.8 ; voir aussi Ps 65.8 ; 77.17,20 ; 89.10 ; 107.29 ; Siracide 24.5 : « Le cercle du ciel, je (la Sagesse) l'ai parcouru, moi seule, et j'ai marché dans la profondeur des abîmes. Sur les vagues de la mer et sur la terre entière, sur tous les peuples et toutes les nations s'étendait mon pouvoir. » Sur l'expression traduite par sur la mer, voir Jn 21.1n. – il allait (litt. il voulait, peut-être au sens de il faisait mine de vouloir) les dépasser : cf. Lc 24.28 ; voir aussi Ex 33.19,22 ; 34.6 ; 1R 19.11.]49 Quand ils le virent marcher sur la mer, ils pensèrent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; [un fantôme : cf. Lc 24.37 ; Sagesse 17.15 (sur le fléau des ténèbres en Egypte) : « Ils étaient à la fois poursuivis par des fantômes monstrueux et paralysés par la démission de leur âme ; une peur soudaine et inattendue s'était déversée en eux. »]50 car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt il parla avec eux ; il leur dit : Courage ! C'est moi, n'ayez pas peur ! [ils étaient troublés : litt. ils furent troublés. – Courage ! 10.49 ; Mt 9.2+ ; Jn 16.33. – C'est moi : c'est la même expression grecque qui est traduite ailleurs par je suis ou c'est moi qui suis ; cf. 13.6 ; 14.62n ; Mt 14.27n ; Jn 4.26n ; 8.24n. – n'ayez pas peur : formule typique des récits de révélation, cf. 5.36 ; 16.6 ; Jos 1.9 ; Es 41.10 ; Jr 1.8 etc. ; voir aussi crainte.]51 Puis il monta avec eux dans le bateau, et le vent tomba. En eux-mêmes, ils étaient tout stupéfaits ; [le vent tomba 4.39.]52 car ils n'avaient rien compris à l'affaire des pains : ils étaient encore obtus.[l'affaire des pains : cf. 7.2n,27s ; 8.1ss,14-21. – ils étaient encore obtus : litt. leur cœur était (ou avait été) endurci, cf. 3.5n ; voir aussi 4.13+.]

Guérisons à Gennésareth

Mt 14.34-36 ; cf. Jn 6.22-25

53 Après avoir achevé leur traversée, ils arrivèrent à Gennésareth et abordèrent. [à Gennésareth : on ne voit pas de quel endroit précis il est ici question ; voir Mt 14.34n.]54 Sitôt qu'ils furent descendus du bateau, on le reconnut ; [Cf. v. 33 ; Jn 6.22-25. – descendus : litt. sortis.]55 les gens parcoururent toute la région et se mirent à apporter des malades sur des grabats, partout où l'on apprenait qu'il était. [1.32-34 ; 3.7-12. – les gens... : litt. ils parcoururent... ou on parcourut...grabats 2.4n.]56 Partout où il entrait, villages, villes ou hameaux, on mettait les malades sur les places publiques et on le suppliait de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son vêtement. Et tous ceux qui la touchaient étaient sauvés. [toucher 1.41+. – la frange : cf. Mt 9.20n. – la touchaient ou le touchaient (le vêtement, ou Jésus). – sauvés, c.-à-d. guéris ou délivrés, 5.28n.]

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