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Nouvelle Bible Segond – Abdias 1

Abdias

Abdias est le livre le plus court de l’Ancien Testament. C’est un message prophétique de jugement contre Edom, un des petits peuples voisins de Juda, au sud-est.

On peut y reconnaître trois parties :

  1. l’annonce du châtiment d’Edom (= Esaü, v. 1-9) ;
  2. l’indication des causes de ce châtiment (v. 10-16), à savoir l’attitude d’Edom à l’égard d’Israël (= Jacob) ;
  3. l’annonce du rétablissement et de la reconquête territoriale d’Israël (v. 17-21).

Cette disposition diffère de la structure classique accusation / châtiment. Elle place au centre un morceau poétique qui joue sur les répétitions, en particulier celle du terme jour (v. 11-14). Une correspondance apparaît ainsi entre le jour de Jacob et le jour du SEIGNEUR (YHWH) qui viendra rétablir la justice (v. 15s). Israël a déjà été jugé, le tour des nations arrive (v. 16).

Aucune indication ne nous est donnée sur la personne du prophète qui a reçu cette vision, ni, formellement, sur l’époque où le texte a été écrit.

Abdias et l’histoire

Dans le livre d’Abdias, comme dans d’autres textes de l’Ancien Testament, Edom et Esaü sont des appellations synonymes (voir Gn 25.30). En Genèse 36.9,43, la généalogie d’Esaü fait de celui-ci l’ancêtre des Edomites. Le cycle de Jacob qui précède (Gn 25–35) raconte les conflits et les difficiles négociations entre Esaü et son frère jumeau Jacob, qui recevra le nom d’Israël, autour de leurs territoires respectifs et de la bénédiction divine.

Dans l’histoire biblique qui fait suite aux récits des origines, l’hostilité entre les descendants des deux frères apparaît dès avant l’installation en Canaan (Nb 20.20). Elle se développe lorsque David soumet les Edomites (2S 8.13ss), ce qui provoque chez eux un désir de revanche (1R 11.14-22 ; 2R 8.20-22 ; 14.7, etc.).

Le livre d’Abdias renvoie à une période cruelle de l’histoire d’Israël. Deux environnements historiques pourraient servir de cadre à la prophétie : le premier sous le règne de Joram, au IXe siècle av. J.-C. ; le second, que préfèrent la plupart des spécialistes modernes, lorsque le royaume de Juda a été définitivement brisé par les Babyloniens, au VIe siècle. Le jour des v. 10 à 14 serait dans le premier cas celui de la razzia arabo-philistine rapportée en 2Ch 21.8-20, et dans le second celui de la prise de Jérusalem en 587/6 av. J.-C. (2R 25). Dans cette dernière situation, les Edomites ont participé à la destruction et au pillage de la ville. D’après Ezéchiel, ils en ont également profité pour occuper des territoires du sud de la Judée (Ez 35.10). Edom est accusé d’avoir trahi la fraternité en adoptant à l’égard de Juda la même attitude que celle des étrangers (v. 10s).

Abdias et les prophéties contre Edom

Le message de jugement contre les nations est un élément important de la prédication des prophètes. Dans plusieurs textes prophétiques Edom est un des ennemis types d’Israël (voir p. ex. Jl 4.19). On trouve des réquisitoires contre Edom en Amos 1.11s ; 9.12 ; Malachie 1.1-5 ; Jérémie 49.7-22 ; Ezéchiel 25.12-14 ; 35.1-15. Les v. 7 à 16 de Jérémie 49 présentent des correspondances fortes avec Abdias 1-5.

En Abdias, la ruine d’Edom est décrite comme un complet renversement de situation. Il y a un jeu d’oppositions : à la hauteur, à l’orgueil, à la réputation de sagesse (v. 3s,8) fait suite le plus total abaissement ; celui qui a trahi (v. 10-12) se voit lui-même trahi (v. 7) ; celui qui a pillé le peuple frère (v. 13s) est à son tour pillé et reconquis (v. 5s,18ss). Là où la fraternité n’est pas vécue s’applique le principe il te sera fait comme tu as fait (v. 15).

Abdias et la vie entre frères

Comme d’autres textes bibliques, Abdias aborde le difficile problème de la vie entre frères et entre peuples. Il montre que la violence appelle la violence et l’agression la revanche. Est-ce à dire qu’il laisse uniquement ouverte la possibilité de la vengeance et du retour à l’expansion nationaliste du frère meurtri ? La phrase finale de la vision prophétique, le règne appartiendra au SEIGNEUR (YHWH), souligne que le dernier mot n’est pas à un pouvoir humain.

La parole propre du livre d’Abdias réside dans sa force provocatrice. En creux, il dit que seul le pardon peut briser le cycle infernal de l’inimitié et de la violence. Le livre de Jonas (qui suit Abdias dans l’ordre canonique) nous apprendra que le pardon mis en œuvre par Dieu est aussi offert aux peuples ennemis d’Israël.

Le SEIGNEUR annonce la ruine d'Edom

1 Vision d'Abdias.

Voici ce que dit le Seigneur DIEU à Edom :

Nous avons appris une nouvelle
de la part du SEIGNEUR,
et un émissaire a été envoyé parmi les nations :
Levez-vous !
Levons-nous contre elle !
Au combat ! [Vision 1S 3.1 ; Es 1.1 ; 2.1 ; 13.1 ; 30.10 ; Am 1.1+ ; Mi 1.1 ; Na 1.1 ; Ha 2.2s ; Ps 89.20. – Abdias : hébreu ‘Ovadya, Serviteur de YHWH ; cf. 1R 18.7. – Edom ou Esaü (v. 6,8), au sud-est d'Israël (Gn 25.19ss ; 27.41 ; 36 ; Nb 20.14ss ; Jr 49.7 ; Ez 35 ; Jl 4.19 ; Am 1.11 ; Ps 137.7 ; Lm 4.21). – Nous avons appris une nouvelle (ou nous en avons entendu parler) : cf. Es 37.7 ; Jr 51.46 (le même mot est traduit par bruit) ; Jb 42.5 ; LXX j'ai appris ; cf. Jr 49.14. – un émissaire Es 18.2 ; 57.9 ; Pr 13.17 ; 25.13. – contre elle : il faut peut-être entendre contre la capitale, car le pays d'Edom est désigné dans la suite par un pronom masculin.]

2 Je te rends petit parmi les nations,
te voilà l'objet du plus grand mépris. [Jr 49.15.]

3 L'arrogance de ton cœur t'a trompé,
toi qui demeures dans les creux des rochers,
toi qui habites la hauteur
et qui te dis :
Qui me fera descendre à terre ? [Jr 49.16n. – arrogance Jr 50.31 ; Ez 7.10 ; Pr 11.2. – t'a trompé v. 7 ; Gn 3.13 ; Es 36.14 ; 37.10 ; Jr 4.10 ; 29.8. – dans les creux des rochers (Ct 2.14) ou, si l'on prend le dernier mot comme un nom propre, de Séla (Jg 1.36n ; 2R 14.7). – qui te dis : litt. qui dis en ton cœur.]

4 Quand tu prendrais de la hauteur, tel un aigle,
quand ton nid serait placé parmi les étoiles,
je t'en ferais descendre
— déclaration du SEIGNEUR. [Cf. Nb 24.21 ; Es 14.13ss ; Jr 51.53 ; Ha 2.9 ; Jb 39.27 ; Mt 11.23.]

5 Si des voleurs, des pillards nocturnes, viennent chez toi,
comment restes-tu tranquille ?
Ne voleront-ils pas ce qui leur est nécessaire ?
Et si des vendangeurs viennent chez toi,
laisseront-ils autre chose que du grappillage ? [des pillards : autre traduction des ravageurs, cf. Es 16.4 ; 21.2 ; 33.1 ; Jer 51.48,56 ; Jb 15.21. – comment (cf. v. 6n) restes-tu tranquille ? autre traduction comme tu seras ruiné ! Sur le verbe correspondant, qui peut être traduit par périr, être perdu ou être réduit au silence, cf. Es 6.5 ; Os 4.5ns ; 10.15 ; So 1.11. – grappillage : cf. Jr 49.9n ; voir aussi Es 17.6 ; 24.13 ; Mi 7.1.]

6 Comment ! Esaü est mis à nu !
Ses cachettes sont éventrées ! [Cf. Jr 49.10. – Comment ! ici (cf. v. 5n) le terme rappelle ironiquement les complaintes ; cf. Lm 1.1n. – Esaü == Edom ; v. 1n. – cachettes : cf. Jg 6.2,11.]

7 On te chasse de ton territoire.
Tes alliés te trompent, tes amis te possèdent ;
ils se servent de ton pain comme d'un piège pour toi, par-dessous
— « Il n'y a plus d'intelligence en lui ! » [Tes alliés : litt. les hommes de ton alliance ; cf. Ml 2.14n. – trompent v. 3+. – tes amis : litt. les hommes de ta paix ; cf. Jr 20.10n ; 38.22 ; Ps 41.10n. – te possèdent : autres traductions l'emportent sur toi, t'ont vaincu ; formule analogue en Gn 30.8 ; 32.26,29 ; Os 12.5 ; Ps 129.2. – ils se servent... : litt. ils ont placé ton pain (comme) un piège (sens incertain ; le même mot est traduit par plaie en Os 5.13) sous toi ; certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire ceux qui mangeaient ton pain ont placé un filet (comme en Jb 19.6) sous tes pas, ou encore ils t'ont fait la guerre, ils ont placé un filet sous tes pas.]

Edom a profité du malheur d'Israël

8 N'est-ce pas en ce jour-là
— déclaration du SEIGNEUR —
que je ferai disparaître d'Edom les sages,
et de la région montagneuse d'Esaü l'intelligence ? [en ce jour-là Es 27.1s ; Jr 39.16s ; Jl 4.1 ; Am 2.16+ ; Za 14.9. – Edom / sages / intelligence Jr 49.7 ; Jb 2.11n ; 15.1s ; cf. Es 19.11ss ; 29.14 ; voir aussi Es 34.12 ; 1Co 1.19 ; cf. Baruch 3.22s : « On ne l'a pas non plus entendue (la Sagesse) en Canaan ni vue à Témân (v. 9) ; même les fils d'Agar (== les Arabes) qui recherchaient le savoir sur la terre, les marchands de Merrân et de Témân, les conteurs de fables et les chercheurs de savoir, ils n'ont pas connu le chemin de la Sagesse et ne se sont pas souvenus de ses sentiers. » – région montagneuse (ou montagne) d'Esaü (v. 1n,6) : v. 9,19,21, également nommée région montagneuse de Séir ; de même dans la suite ; Gn 36.7ss ; Dt 2.5 ; Ez 35.15.]

9 Tes guerriers seront terrifiés, Témân,
pour que tout homme soit retranché de la région montagneuse d'Esaü
par la tuerie ! [Cf. Jr 49.22. – Témân : ville au nord d'Edom Gn 36.11,15,42 ; Jr 49.7,20 ; Am 1.12 ; Jb 2.11 ; 15.1 ; 1Ch 1.36,53. – par la tuerie : LXX et Vg rattachent cette expression au v. 10 : A cause de la tuerie et de la violence...]

10 A cause des violences exercées contre Jacob, ton frère,
tu seras couvert de honte
et tu seras retranché pour toujours. [Jl 4.19 ; Am 1.11s ; cf. Gn 27.]

11 Le jour où tu te tenais en face de lui,
le jour où d'autres emportaient ce qui faisait sa force,
où des étrangers entraient par ses portes
et tiraient Jérusalem au sort,
toi aussi tu étais comme l'un d'eux. [Sur l'attitude d'Edom lors de la prise de Jérusalem par Babylone (587/6 av. J.-C.), cf. Ez 25.12ss ; 35.5,12ss ; Ps 137.7 ; Lm 4.21s. – en face ou à l'écart ; cf. Ps 38.12. – ce qui faisait sa force : le terme hébreu peut désigner aussi bien l'armée, emmenée captive, que les richesses, pillées. – tiraient... au sort pour s'en partager le butin ; cf. Es 34.17 ; Jl 4.3 ; Na 3.10.]

12 Ne prends pas plaisir à voir le jour de ton frère,
le jour de son infortune,
ne te réjouis pas au sujet des fils de Juda
au jour de leur ruine,
n'ouvre pas tout grand ta bouche
au jour de la détresse ! [Ne prends pas plaisir à voir : litt. ne regarde pas dans ; l'expression comporte, dans certains cas, une nuance affective : parfois d'horreur, ici probablement de plaisir mauvais ; de même au v. 13 ; cf. Mi 4.11 ; Ps 22.18 ; 54.9 ; 92.12 ; 112.8 ; 118.7. – infortune Jb 31.3. – ne te réjouis pas Mi 7.8. – Fils de Juda Os 2.2+ ; Jl 4.8. – n'ouvre pas... : expression analogue en Ez 35.13 (s'élever par des discours) ; cf. 1S 2.1 ; Es 57.4 ; Jr 48.26,42 ; Ps 35.21,26 ; 81.11. – jour de la détresse Jr 16.19.]

13 N'entre pas dans les villes de mon peuple
le jour où la catastrophe s'abat sur lui !
Ne prends pas plaisir, toi aussi, à voir son malheur
le jour où la catastrophe s'abat sur lui,
et ne porte pas la main sur ce qui faisait sa force
le jour où la catastrophe s'abat sur lui ! [les villes : litt. les portes. – le jour... : litt. au jour de leur catastrophe... de sa catastrophe... de sa catastrophe ; cf. Dt 32.35 ; Jb 18.12 ; 21.17,30 ; 30.12 ; Pr 1.26s ; 6.15. – ne porte pas la main : traduction conjecturale ; le verbe hébreu est au féminin pluriel, de sorte que certains y ont vu une interpellation des femmes d'Edom. – ce qui faisait sa force v. 11n.]

14 Ne te tiens pas au carrefour
pour retrancher ses rescapés !
Ne livre pas ses survivants
au jour de la détresse ! [au carrefour : terme rare et traduction incertaine ; le même mot (?) est traduit par violence en Na 3.1. – Ne livre pas... Am 1.6+,9,11s.]

15 Car le jour du SEIGNEUR est proche,
pour toutes les nations ;
il te sera fait comme tu as fait,
ce que tu as mérité retombera sur ta tête. [le jour du SEIGNEUR... : cf. Es 34.8 ; Jl 1.15+ ; 2.1 ; Am 5.18 ; So 1.14ss. – il te sera fait... Jr 50.15,29 ; Ez 35.11 ; Jl 4.4,7 ; Ap 18.6.]

Israël prendra sa revanche sur Edom

16 En effet, comme vous avez bu sur ma montagne sacrée,
ainsi toutes les nations boiront constamment,
elles boiront, elles avaleront,
et elles seront comme si elles n'avaient jamais existé. [vous avez bu / elles boiront Jr 25.15,27s ; 49.12 ; 51.7,17,22s ; Ez 23.31ss ; Ha 2.15s ; Ps 60.5 ; 75.9 ; Lm 4.21 ; Mt 20.22s// ; 26.39// ; Jn 18.11 ; Ap 14.10 ; 16.19. – ma montagne sacrée ou sainte Jl 4.17 ; Ps 2.6+. – elles avaleront : traduction conjecturale ; certains comprennent elles bégaieront, d'autres modifient le texte hébreu traditionnel pour lire elles vacilleront Es 24.20 ; 29.9 ; Ps 107.27. – comme si elles n'avaient jamais existé : certains comprennent comme elles n'ont jamais été ; cf. Sagesse 2.2 (paroles des méchants) : « Nous sommes nés à l'improviste et après, ce sera comme si nous n'avions pas existé. » Siracide 44.9 : « Il y en a aussi (des gens d'autrefois, qui ne se sont pas distingués par leur justice) dont il ne reste pas de souvenir ; ils ont péri comme s'ils n'avaient pas existé, ils sont comme s'ils n'avaient pas été, ainsi que leurs enfants après eux. »]

17 Mais au mont Sion il y aura des rescapés ;
ce sera de nouveau un lieu sacré,
et la maison de Jacob reprendra ses possessions. [Cf. Jl 3.5n ; voir aussi Es 4.3 ; 46.13. – ce sera de nouveau un lieu sacré : d'autres comprennent et ils seront saints ; cf. Jl 4.17.]

18 La maison de Jacob sera un feu
et la maison de Joseph une flamme ;
mais la maison d'Esaü sera du chaume,
qu'elles allumeront et dévoreront ;
et il n'y aura aucun survivant pour la maison d'Esaü
— c'est le SEIGNEUR qui parle. [Jacob désigne ici le pays de Juda (v. 10 ; Jl 4.19), par opposition à Joseph, l'ancien royaume du Nord (Am 5.6 ; Za 10.6). – un feu... : cf. Es 5.24 ; 10.17 ; 47.14 ; Za 12.6 ; Ml 3.19. – aucun survivant Es 34.12 ; Ez 25.13. – c'est le SEIGNEUR qui parle Jl 4.8+.]

Conquête des territoires voisins

19 Le Néguev prendra possession de la région montagneuse d'Esaü, et la plaine côtière prendra possession du pays des Philistins ; ils prendront possession du pays d'Ephraïm et du pays de Samarie ; et Benjamin prendra possession du Galaad. [Texte obscur jusqu'à la fin du livre ; ce v. semble décrire une extension de chaque région frontalière de Juda aux dépens de ses voisins immédiats : ainsi le Néguev, au sud (Gn 12.9 ; 13.1 ; 20.1), s'étend sur Edom (== Esaü ; cf. v. 1n,6,8+ ; Am 9.12), la plaine côtière (hébreu shephéla) à l'ouest (Dt 1.7 ; Jr 17.26 ; 32.44) sur les Philistins (Am 1.6nss), Benjamin (rattaché à l'ancien royaume de Juda) sur Ephraïm et Samarie au nord (l'ancien royaume des dix tribus ; cf. Os 4.17n), et sur le Galaad à l'est (Transjordanie, Am 1.3n). Mais on pourrait aussi lire le texte comme une simple énumération : ils prendront possession du (ou posséderont le) Néguev, de la région montagneuse d'Esaü, de la plaine côtière, etc.du pays des Philistins : litt. des Philistins.]20 Les exilés, cette armée d'Israélites, prendront possession du pays des Cananéens jusqu'à Sarepta, et les exilés de Jérusalem qui sont à Sepharad prendront possession des villes du Néguev.[Traduction conjecturale ; le mot traduit par armée (par ressemblance avec le terme rendu par ce qui faisait sa force au v. 11n) pourrait aussi signifier rempart ; l'expression prendront possession du pays ne figure pas dans le texte. On pourrait aussi comprendre les exilés, ce rempart des Israélites qui sont des Cananéens, s'étendront jusqu'à...Sarepta en Phénicie (1R 17.8s ; Lc 4.26), entre Tyr et Sidon (au nord). – Sepharad est peut-être Sardes, en Lydie, ou Hespérides, en Afrique du Nord ; dans la tradition juive postérieure le terme désigne l'Espagne et l'Afrique du Nord (à l'ouest par rapport au royaume d'Israël).]

21 Des sauveurs monteront au mont Sion,
pour juger la région montagneuse d'Esaü ;
et le règne appartiendra au SEIGNEUR. [sauveurs : cf. Jg 3.9,15 ; 2R 13.5 ; plusieurs versions anciennes ont lu ceux qui sont sauvés. – monteront... Es 2.3 ; Ps 120.1n. – juger : cf. Jg 2.16n. – région montagneuse d'Esaü : cf. v. 8n. – le règne... Ex 15.18 ; Mi 4.7 ; Za 14.9 ; Ps 22.28ss ; 93.1+ ; 103.19 ; 145.11ss ; Ap 11.15.]

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