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Segond 21 – 1 Corinthiens 2

L’exemple de Paul

Ep 3.2-11; Jn 16.13-15

2 Pour ma part, frères et sœurs, lorsque je suis venu chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu, [Frères et sœurs : litt. frères. Témoignage : texte de M, Scorr & B; var. Sorig, A & C «mystère».] 2 car j’avais décidé de ne connaître parmi vous rien d’autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. [J’avais décidé… rien d’autre que : litt. j’ai jugé de ne pas savoir dans vous quelque chose si ce n’est. Et Jésus-Christ : litt. et celui-ci.] 3 J’ai été faible, craintif et tout tremblant chez vous. 4 Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse [humaine], mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, [Ne reposaient pas sur… mais sur : litt. (n’étaient) pas dans… mais dans. Humaine : texte de M, A, Scorr & C; absent de Sorig & B. D’Esprit et de puissance : ou d’Esprit, c’est-à-dire de puissance.] 5 afin que votre foi soit fondée non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. [Soit fondée non sur… mais sur : litt. soit non dans… mais dans.]

6 C’est pourtant bien une sagesse que nous enseignons parmi les hommes mûrs, mais une sagesse qui n’est pas de ce temps ni des chefs de ce temps, qui sont voués à la destruction. [Enseignons : ou annonçons (même verbe gr. qu’au v. 7), litt. parlons. Les hommes mûrs : ou ceux qui se prétendent parfaits. Ce temps : ou ce monde, litt. cette ère (gr. aiôn, idem vv. 7-8).] 7 Non, nous annonçons la sagesse de Dieu mystérieuse et cachée, celle que Dieu, avant tous les temps, avait préparée d’avance pour notre gloire. [Mystérieuse : litt. en mystère.] 8 Cette sagesse, aucun des chefs de ce temps ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de la gloire. 9 Mais, comme il est écrit, ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, Dieu l’a préparé pour ceux qui l’aiment. [Ce que… l’aiment : citation d’Es 64.3.] 10 Or, c’est à nous que Dieu l’a révélé, par son Esprit, car l’Esprit examine tout, même les profondeurs de Dieu. [Or : var. P46 & B «car». Par : litt. à travers. Son Esprit : texte de Scorr, D & M; var. Sorig, A, B & C «l’Esprit». Examine : ou sonde.] 11 En effet, qui parmi les hommes connaît les pensées de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne peut connaître les pensées de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. [Parmi les hommes : litt. des humains; absent de A. Connaît… peut connaître : litt. sait… sait, texte de M; var. S, A, B & C «sait… a connu». Les pensées : litt. les choses. De l’homme… de l’homme : ou d’un homme… de cet homme.]

12 Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin de connaître les bienfaits que Dieu nous a donnés par sa grâce. [Qui vient de : litt. qui (est) à partir de. Connaître : litt. savoir, texte de S, Mpart, A, B & C; var. Mpart «voir». Les bienfaits… grâce : litt. les choses accordées (par grâce) à nous par Dieu.] 13 Et nous en parlons non avec les paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec celles qu’enseigne l’Esprit [saint]. Ainsi nous employons un langage spirituel pour exprimer ce qui est spirituel. [Saint : texte de M; absent de S, A & B. Employons… est spirituel : ou expliquons ce qui est spirituel aux hommes spirituels.] 14 Mais l’homme naturel n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour lui; il est même incapable de le comprendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. [Naturel : gr. psuchikos. Ce qui vient de : ou les pensées de ou ce qui concerne. Comprendre : litt. connaître. Qu’on en juge : litt. qu’il est examiné (ou interrogé).] 15 L’homme dirigé par l’Esprit, au contraire, juge de tout et n’est lui-même jugé par personne. [L’homme dirigé par l’Esprit : litt. le spirituel. Juge… jugé : voir n. v. 14.] 16 En effet, qui a connu la pensée du Seigneur et pourrait l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ. [Qui a connu… l’instruire : citation d’Es 40.13. Et pourrait l’instruire : litt. qui (pronom relatif) l’instruira. De Christ : texte de S, A, C & M; var. B «du Seigneur».]

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