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Segond 21 – 2 Corinthiens 3

3 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme certains, de lettres de recommandation pour vous, ou alors de votre part? 2 C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans notre cœur, connue et lue de tous les hommes. [Notre cœur : var. S «votre cœur». Hommes : au sens d’êtres humains (idem dans le reste du livre, sauf indication).] 3 Il est clair que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non avec de l’encre mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre mais sur des tables de chair, sur les cœurs. [Il est clair que vous êtes : litt. vous êtes manifestes. Ecrite par notre ministère : litt. servie par nous, écrite. Dieu vivant : expression fréquente dans l’AT (Dt 5.26, etc.) pour désigner le Dieu d’Israël par contraste avec les idoles du paganisme antique (Jr 10.1-10). Tables de pierre : c’était le cas des dix commandements (Ex 24.12). Sur les cœurs : texte de M, S, A, B & C; var. TR «du cœur».]

4 Telle est l’assurance que nous avons par Christ auprès de Dieu. [Par : litt. à travers.] 5 Je ne dis pas que nous soyons capables, par nous-mêmes, de concevoir quelque chose comme si cela venait de nous. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. [Capables… concevoir : litt. suffisants à partir de nous-mêmes pour calculer.] 6 Il nous a aussi rendus capables d’être serviteurs d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit; car la lettre tue, mais l’Esprit fait vivre.

Ex 34.28-35; Hé 7.18-28; 8.6-13; 12.18-29

7 Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux au point que les Israélites ne pouvaient pas fixer les regards sur le visage de Moïse à cause de la gloire dont il rayonnait et qui, pourtant, était passagère, [Ministère de la mort : la loi promulguée par Moïse était porteuse de mort car personne n’est capable, par lui-même, de satisfaire à ses exigences; chacun mérite donc la condamnation à mort. Glorieux : litt. dans (la) gloire. Israélites : litt. fils d’Israël. Dont il rayonnait : litt. de son visage; épisode lié au don de la loi au Sinaï et relaté en Ex 34.29-35. Passagère : litt. sur le point d’être réduite à rien (idem vv. 11, 13).] 8 combien le ministère de l’Esprit sera plus glorieux! [Combien le ministère… sera plus glorieux : litt. comment le service… ne sera pas plus dans (la) gloire.] 9 En effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est bien plus glorieux encore. [Glorieux : litt. gloire. Est… encore : litt. est combien plus surabondant dans (la) gloire, texte de M; var. S, A, B & C «est combien plus surabondant par (la) gloire».] 10 Et même, de ce point de vue, ce qui était glorieux a perdu son éclat à cause de la gloire qui lui est supérieure. [A perdu son éclat : litt. n’a pas été glorifié.] 11 En effet, si ce qui était passager a été marqué par la gloire, ce qui est permanent sera bien plus glorieux. [A été marqué par la gloire… glorieux : litt. (était) à travers (la) gloire… dans (la) gloire.]

12 Puisque nous avons une telle espérance, nous faisons preuve d’une grande assurance. 13 Nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage pour que les Israélites ne fixent pas les regards sur la fin d’une réalité passagère. [Israélites : litt. fils d’Israël. La fin : ou le but ou la réalisation; soit Moïse ne voulait pas que les Israélites voient la disparition de la gloire de son visage, soit il ne voulait pas qu’ils voient l’accomplissement de la première alliance (sa réalisation en Christ), car ils n’étaient pas en mesure de le comprendre à ce moment-là.] 14 Mais leur intelligence s’est obscurcie. Jusqu’à aujourd’hui en effet, le même voile reste lorsqu’ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas parce que c’est en Christ qu’il disparaît. [Obscurcie : ou endurcie. Reste lorsqu’ils font : ou reste sur. Testament : litt. alliance. Et il… disparaît : ou parce qu’il ne leur est pas révélé que c’est en Christ qu’il (l’Ancien Testament) est annulé.] 15 Jusqu’à aujourd’hui, quand les écrits de Moïse sont lus, un voile recouvre leur cœur; [Les écrits de Moïse sont lus : litt. Moïse est lu (en lecture publique).] 16 mais lorsque quelqu’un se convertit au Seigneur, le voile est enlevé. [Possible renvoi à Ex 34.34.] 17 Or le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. 18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. [A son image : litt. (en) la même image. De gloire en gloire : c.-à-d. en progressant dans la sainteté ou en passant de la gloire terrestre à la gloire à venir. L’Esprit du Seigneur : ou le Seigneur, l’Esprit.]

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