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Segond 21 – Ecclésiaste 2

Les plaisirs, les richesses et le travail

Mt 16.26-27; 1Jn 2.15-17

2 Je me suis dit dans mon cœur : «Allons! Essaie la joie et tu goûteras au bonheur!» J’ai constaté que cela aussi, c’était de la fumée. [Essaie : litt. je veux te tester dans. Tu goûteras au : litt. vois le. J’ai constaté que : litt. voici. Fumée : voir n. 1.2.] 2 J’ai traité le rire de folie et j’ai dit, à propos de la joie : «A quoi sert-elle?» [Traité le rire de folie : litt. dit pour le fait de rire fou. A quoi sert-elle : litt. que fait celle-ci.]

3 J’ai imaginé, dans mon cœur, de livrer mon corps au vin tout en me conduisant avec sagesse et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je voie ce qu’il est bon pour les humains de faire sous le ciel tout au long de leur vie. [Imaginé : litt. exploré. Livrer mon corps au : litt. tirer ma chair dans le. Tout en me conduisant avec : ou tout en restant attaché à, litt. et mon cœur conduisant dans. Humains : litt. fils d’Adam. Tout au long : litt. le nombre des jours.] 4 Je me suis lancé dans de grandes entreprises : je me suis construit des maisons, je me suis planté des vignes, [Je me… entreprises : litt. j’ai agrandi mes œuvres.] 5 je me suis fait des jardins et des vergers et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers. [Toutes… fruitiers : litt. un arbre de tout fruit.] 6 Je me suis fait des réservoirs pour arroser des pépinières. [Réservoirs : litt. bassins d’eaux. Arroser : litt. arroser à partir d’elles. Des pépinières : litt. une forêt poussant des arbres.] 7 J’ai acheté des serviteurs et des servantes; j’en ai eu d’autres, nés chez moi. J’ai aussi possédé des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que n’importe qui avant moi à Jérusalem. [J’en… moi : ou leurs enfants nés chez moi m’ont appartenu, litt. les fils de la maison ont été à moi. ] 8 J’ai même amassé de l’argent et de l’or, les richesses des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et ce qui fait le plaisir des hommes : des concubines en quantité. [J’ai amassé : litt. j’ai rassemblé pour moi. Des rois : voir 1R 5.1. Je me suis procuré : litt. j’ai fait pour moi. Hommes : litt. fils d’Adam. Des concubines en quantité : sens de l’héb. incertain (établi ici d’après un ancien écrit égyptien; cf. 1R 11.3); certains y voient des femmes enlevées de force, d’autres de belles femmes, d’autres encore des instruments de musique; Sept. & syr. «un échanson et des coupes à vin»; Vulg. «des coupes et des pots dans le service pour verser le vin».] 9 Je suis devenu grand, plus grand que n’importe qui avant moi à Jérusalem, sans rien perdre de ma sagesse. [Plus grand que : litt. et j’ai ajouté par rapport à. Sans rien… sagesse : litt. seulement ma sagesse s’est tenue (debout) pour moi. ] 10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils réclamaient, je n’ai privé mon cœur d’aucune joie. En effet, mon cœur était réjoui par tout mon travail, et c’est toute la part que j’en ai retirée. [En effet : ou oui. C’est toute… retirée : litt. et cela a été ma part à partir de tout mon travail.] 11 Puis j’ai réfléchi à tout ce que mes mains avaient entrepris, à la peine que j’avais eue pour le faire, et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. Il n’y a aucun avantage à retirer de ce qu’on fait sous le soleil. [J’ai réfléchi à : litt. je me suis tourné dans. Tout… entrepris : litt. toutes mes œuvres que mes mains avaient faites. J’ai constaté que : litt. voici. Fumée : voir n. 1.2. A retirer de ce qu’on fait : non exprimé en héb.]

Le même sort pour tous

Ec 8.1, 5-6

12 J’ai réfléchi à ce qui caractérise la sagesse, la folie et la stupidité. — En effet, que fera l’homme qui succédera au roi? N’est-ce pas ce qu’on a déjà fait? — [J’ai réfléchi à ce qui caractérise : litt. je me suis tourné pour voir. Succédera au : litt. viendra derrière le. On a déjà fait : litt. ils ont déjà fait.] 13 J’ai vu que la sagesse a sur la folie le même avantage que la lumière sur l’obscurité : [La sagesse… la lumière sur : litt. il y a un avantage pour la sagesse par rapport à la folie, comme un avantage de la lumière par rapport à.] 14 le sage a ses yeux bien en place, tandis que l’homme stupide marche dans l’obscurité. Toutefois, j’ai aussi reconnu que le même sort est réservé à l’un et à l’autre, [Bien en place : ou qui lui permettent de voir, litt. à sa tête. Le même… l’autre : litt. un sort unique les rencontre tous.] 15 et je me suis dit dans mon cœur : «J’aurai le même sort que l’homme stupide. A quoi m’a-t-il donc servi d’être plus sage que lui?» Et je me suis dit dans mon cœur : «C’est encore de la fumée.» [Fumée : voir n. 1.2.] 16 En effet, le souvenir que l’on garde du sage n’est pas plus durable que celui que l’on garde de l’homme stupide, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure tout comme l’homme stupide? [Durable : litt. pour toujours. Suivants : litt. qui viennent. Tout comme : litt. avec.]

17 Alors j’ai détesté la vie. Oui, ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. [Ce qui : litt. l’œuvre qui. M’a déplu : litt. mauvais sur moi. Fumée : voir n. 1.2.] 18 J’ai détesté tout le travail que j’ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. [Le travail que j’ai accompli : litt. ma peine que j’ai peinée. Dont… jouissance : litt. que je laisserai (en repos). Me succédera : litt. sera derrière moi.] 19 Et qui sait s’il sera sage ou fou? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c’est de la fumée. [Mon… sagesse : litt. mon travail que j’ai travaillé et que j’ai été sage. Fumée : voir n. 1.2.]

20 J’en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil. [J’en… désespérer : litt. j’ai tourné moi pour désespérer mon cœur. Peine que je me suis donnée : ou travail que j’ai accompli.] 21 En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s’est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c’est de la fumée et c’est un grand malheur. [Un homme peut travailler : litt. il y a un homme qui travaille. Savoir-faire : litt. connaissance. Le produit de son travail : litt. sa part. Fumée : voir n. 1.2.] 22 Oui, que retire l’homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil? [Oui : ou car. Que retire… de : litt. qu’est-ce qui tombe (ou devient) pour… dans. Des préoccupations : litt. de la poursuite. Alors… peine : litt. que lui peinant.] 23 Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n’est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée. [Ses journées ne sont toutes que : ou sa vie n’est que. Ne connaît pas le repos : litt. ne se couche pas. Fumée : voir n. 1.2.]

24 Le seul bonheur, pour l’homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l’ai bien vu moi-même, dépend de Dieu. [Le seul… à : litt. absence de bien dans l’humain qu’il. Se… travail : litt. faire voir le bonheur à son âme dans sa peine. Dépend : litt. (est) à partir de la main.] 25 En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi? [Peut manger… chose : litt. mangera et jouira, texte massor.; Sept. «mangera et boira». En dehors de moi : ou plus que moi, texte massor.; var. quelques mss héb., Sept. & syr. «en dehors de lui»; Vulg. «comme moi».] 26 Oui, à l’homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. [Lui est agréable : litt. (est) bon devant lui. Réserve : litt. donne. Des biens afin de les donner : litt. pour donner. Fumée : voir n. 1.2.]

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