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Segond 21 – Jean 5

OPPOSITIONS À JÉSUS 5.1—12.50

Guérison à la piscine de Béthesda

Jn 7.19-24; 9.1-17; 10.30-38; 2Co 5.10; Ap 20.11-15; Dn 12.2-3

5 Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem. [Eut : litt. avait. Une fête : texte de Mpart, B, A & TR; var. S, C & Mpart «la fête». Juive : voir n. 2.13.] 2 Or à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. [Béthesda : texte de A, C & M; var. B «Bethsaïda»; S «Bethzatha».] 3 Sous ces portiques un grand nombre de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés; [ils attendaient le mouvement de l’eau,] [Sous ces portiques : litt. dans ceux-ci. Malades : litt. faibles. Paralysés : litt. secs. Ils attendaient… l’eau : texte de Acorr, Ccorr & M; absent de Aorig, Corig, S & B.] 4 [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l’eau; et le premier qui descendait dans l’eau après qu’elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie.] [Car… maladie : texte de A, Ccorr & M; absent de Corig, S & B. Un ange descendait : var. A «un ange du Seigneur se baignait».]

5 Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans. [Infirme : litt. dans sa faiblesse.] 6 Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit : «Veux-tu être guéri?» [Etait… longtemps : litt. avait déjà beaucoup de temps. Etre guéri : litt. devenir sain.] 7 L’infirme lui répondit : «Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.» [L’infirme : litt. le faible. Plonger : litt. jeter.] 8 «Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche.» [Prends : litt. soulève (idem vv. 9, 11, 12). Brancard : litt. (mauvais) lit (idem vv. 9-12).] 9 Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son brancard et se mit à marcher. [Cet homme fut guéri : litt. l’être humain devint sain. Se mit à marcher : litt. marchait.]

10 C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : «C’est le sabbat; il ne t’est pas permis de porter ton brancard.» [Sabbat : jour du repos, d’après l’un des dix commandements (Ex 20.8-11; Dt 5.12-15); Jésus s’est à plusieurs reprises élevé contre une mauvaise compréhension de ce commandement (Mt 12.1-12; Lc 13.10-16). Guéri : litt. soigné. Permis : ou possible. Porter : litt. soulever.] 11 Il leur répondit : «Celui qui m’a guéri m’a dit : ‘Prends ton brancard et marche.’» [Guéri : litt. fait sain.] 12 Ils lui demandèrent : «Qui est l’homme qui t’a dit : ‘Prends [ton brancard] et marche’?» [Ton brancard : texte de A, Ccorr & M; absent de S, B & Corig.] 13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit. [Dans la foule qui était : ou parce qu’il y avait foule.] 14 Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit : «Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.» [Retrouva : litt. trouve. Te voilà guéri : litt. tu es devenu sain.] 15 Cet homme s’en alla annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. [Cet homme : litt. l’être humain. Annoncer : texte de A, B & M; var. S & C «dire». Guéri : litt. fait sain.] 16 C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. [Et cherchaient… mourir : texte de A & M; absent de S, B & C.]

17 Cependant, Jésus leur répondit : «Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent; moi aussi, je suis à l’œuvre.» [Jésus : texte de A & M; var. S & B «lui».] 18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. [Violait : litt. déliait.]

19 Jésus reprit donc la parole et leur dit : «En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. [Jésus : texte de S, A & M; var. B «il». Tout : litt. car tout. Le Père fait : litt. celui-là fait.] 20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. 21 En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut. [Ressuscite les morts : litt. réveille les cadavres.] 22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils [Le Père : litt. car le Père.] 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. 24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. 25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. [Et elle est déjà là : litt. et est maintenant; absent de Sorig.] 26 En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. 27 Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme. [Aussi : texte de M; absent de S, A & B. Pouvoir : ou droit ou autorité. Juger : litt. faire le jugement. Parce qu’il est le Fils de l’homme : possible renvoi à Dn 7.13-14.] 28 Ne vous en étonnez pas, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et 29 en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. [Ressusciteront pour : litt. (sortiront) pour un lever de.] 30 Je ne peux rien faire de moi-même : je juge d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais celle du Père qui m’a envoyé. [De moi-même : litt. à partir de moi. D’après ce que : litt. comme. A faire : non exprimé en gr. Du Père : texte de M; var. S, A & B «de celui».]

31 »Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas valable. [Je me… moi-même : litt. moi je témoigne au sujet de moi. Valable : litt. vrai.] 32 C’est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. [En ma faveur… me : litt. au sujet de moi… au sujet de moi. Je sais : var. Sorig «vous savez».] 33 Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. 34 Pour ma part, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés. 35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. [Jean : litt. celui-là. Brille : litt. paraît.] 36 Pour ma part, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir. Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé, [Un : litt. le. Accomplir : ou mener à terme.] 37 et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage à mon sujet. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez pas vu son visage [Visage : litt. aspect.] 38 et sa parole n’habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu’il a envoyé. [Sa parole n’habite pas : litt. vous n’avez pas sa parole restant. Qu’il : litt. que celui-là.] 39 Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet, [Etudiez : litt. scrutez. Par : litt. dans.] 40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!

41 »Je ne reçois pas ma gloire des hommes. 42 Mais je vous connais : vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous. 43 Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. 44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul? [Dieu : absent de B.] 45 Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance. [Accuse : var. B «accuse devant le Père».] 46 En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu’il a écrit à mon sujet. 47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?» [A ses écrits : litt. aux écrits de celui-là. Croirez : var. B «croyez». Paroles : litt. choses dites.]

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