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Segond 21 – Job 10

10 »Je suis dégoûté de la vie! Je laisserai s’exprimer ma plainte, je parlerai, dans l’amertume de mon âme. [Je suis : litt. mon âme est. Laisserai s’exprimer : litt. abandonnerai sur moi, texte massor.; Sept. «abandonnerai sur lui».] 2 Je dis à Dieu : ‘Ne me condamne pas! Fais-moi connaître pourquoi tu me prends à partie! [Condamne pas : litt. fais pas méchant. Me prends à partie : litt. entres en procès avec moi.] 3 Prends-tu plaisir à maltraiter, à repousser le fruit de ton activité et à faire reposer ta faveur sur les projets des méchants? [Prends-tu plaisir à : ou trouves-tu bon de, litt. est-ce que bon pour toi quand tu. Fruit de ton activité : litt. travail de tes paumes. Reposer ta faveur : litt. resplendir (ta lumière).] 4 As-tu des yeux humains, vois-tu comme voit un homme? [Humains : litt. de chair. Comme voit un homme : cf. 1S 16.7.] 5 Tes jours sont-ils pareils à ceux de l’homme, et tes années pareilles à ses années, [Pareilles à ses années : litt. comme les jours de l’homme (fort).] 6 pour que tu recherches ma faute, pour que tu te renseignes au sujet de mon péché?

7 »Tu sais bien, pourtant, que je ne suis pas coupable et que personne ne peut me délivrer de ton pouvoir. [Tu… pourtant : litt. (il est) sur ton savoir. Coupable : ou méchant. Ton pouvoir : litt. ta main.] 8 Tes mains m’ont façonné, elles m’ont créé, elles m’ont fait tout entier, et tu me détruirais! [Elles m’ont fait tout entier, et : ou elles m’ont entouré et, litt. ensemble autour et, texte massor.; Sept. «après cela, changeant d’avis». Me détruirais : litt. m’engloutiras.] 9 Souviens-toi donc que tu m’as façonné comme de l’argile. Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière? [Voudrais-tu… en : litt. tu me feras revenir vers.] 10 Ne m’as-tu pas coulé comme du lait? Ne m’as-tu pas fait cailler comme du fromage? 11 Tu m’as couvert de peau et de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs, [Couvert : litt. habillé.] 12 tu m’as accordé la vie et tu as fait preuve de bonté envers moi. Tes soins constants m’ont permis de subsister. [Tu as… moi : litt. bonté tu as fait avec moi. Tes soins… subsister : litt. ton intervention (ou ta visite) a gardé mon esprit (ou mon souffle).]

13 »Mais voici ce que tu cachais dans ton cœur, ce que tu avais décidé en toi-même, je le sais : [Ce que… sais : litt. je sais que ceci avec toi.] 14 que je pèche, tu ne me raterais pas et tu ne me considérerais pas comme innocent de ma faute. [Que… raterais : litt. si je pèche tu me gardes (ou observes).] 15 Suis-je coupable, malheur à moi! Suis-je juste, je n’ose pas lever la tête, rempli de honte et absorbé par ma misère. [Rempli : litt. rassasié.] 16 Si j’ose néanmoins la redresser, tu me pourchasses comme un jeune lion pourchasse sa proie, tu fais de nouveau des miracles contre moi. [Si… redresser : litt. et elle se redressera. Pourchasses… proie : litt. chasses comme un jeune lion.] 17 Tu renouvelles tes attaques contre moi, tu fais bouillonner ta colère contre moi, des armées se succèdent pour m’assaillir. [Tes attaques contre : litt. tes témoins en face de. Des armées… m’assaillir : litt. des relèves et une armée sont avec (ou contre) moi.]

Jb 3.11-26; 7.7-21

18 »Pourquoi m’as-tu fait sortir du ventre de ma mère? J’aurais expiré et aucun œil ne m’aurait vu. [De ma mère : non exprimé en héb (idem v. 19).] 19 Ce serait comme si je n’avais jamais existé et je serais passé du ventre de ma mère à la tombe. [Ce serait : litt. je serais.] 20 Ma vie est si courte! Laisse-moi, éloigne-toi de moi pour que je respire un peu [Ma vie… courte : litt. est-ce que pas petit nombre mes jours, texte massor.; Sept. «n’est-il pas petit le temps». Laisse-moi… de moi : litt. cesse et place loin de moi, qeré; ketiv «qu’il cesse et place loin de moi»; Sept. «(le temps) de ma vie? Laisse-moi». Respire un peu : ou reprenne un peu courage ou retrouve un peu de joie (sens incertain), texte massor.; Sept. «me repose un peu»; Vulg. «me lamente un peu sur ma douleur».] 21 avant de m’en aller, pour ne pas en revenir, dans le pays des ténèbres et de l’ombre de la mort, 22 pays où règnent une obscurité épaisse, l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière n’est qu’obscurité.’» [Où règnent… épaisse : litt. (le) sombre comme obscurité. Le chaos : litt. pas d’arrangement. Où la… qu’obscurité : litt. et elle brille comme obscurité; expression ironique.]

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