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Segond 21 – Job 17

17 »Mon souffle se perd, mes jours s’éteignent, la tombe m’attend. [La tombe m’attend : litt. pour moi des tombes.] 2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes. [Je… moqueurs : ou n’y a-t-il pas des moqueurs autour de moi. Je connais… insultes : ou leurs insultes ne me laissent pas fermer l’œil, litt. dans leur fait de se rebeller que mon œil passe la nuit.] 3 Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d’autre s’engagerait pour moi? [Qui d’autre… moi : ou autrement qui répondrait pour moi, litt. qui se tapera pour ma main; geste par lequel on s’engageait (cf. Pr 6.1; 17.18).] 4 En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher. [Cœur : voir n. 15.12. Au bon sens : ou à l’intelligence. Laisseras pas triompher : litt. élèveras pas.]

5 »On invite des amis au partage du butin, alors que l’on a des enfants dont les yeux sont épuisés. [On invite… épuisés : ou celui qui dénonce des amis pour une récompense verra s’épuiser les yeux de ses enfants; probablement un proverbe populaire connu du temps de Job.] 6 Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache. [Il a… peuples : litt. il m’a placé pour le fait de faire des proverbes des peuples (compréhension de Sept. & Vulg.) ou il m’avait placé pour dominer des peuples (compréhension de syr.). Je suis… crache : litt. je deviens un crachat au visage, c.-à-d. ma personne est un objet de mépris.] 7 Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre. [Ma vue : litt. mon œil.] 8 Les hommes droits en sont stupéfaits et l’innocent se dresse contre l’impie. 9 Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus. [Celui qui a les : litt. les.]

Jb 10.20-22; 19.10

10 »Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous. [Vous tous : texte de quelques mss héb.; texte massor. «eux tous». Vous pouvez… discours : litt. vous reviendrez et venez donc.] 11 Comment! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur, [Ces projets qui remplissaient : ou les désirs de, litt. les possessions de.] 12 et ils prétendent que la nuit, c’est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là! [Ils prétendent… jour : litt. ils mettent nuit pour jour. Quand… là : litt. devant les ténèbres.]

13 »Qu’ai-je à espérer? Le séjour des morts sera mon domicile, c’est dans les ténèbres que je prépare mon lit. [Qu’ai-je… domicile : ou si j’attends le séjour des morts pour maison (les verbes des vv. 13-14 dépendent alors aussi de ce si).] 14 Je crie à la tombe : ‘Tu es mon père!’ et aux vers : ‘Vous êtes ma mère et ma sœur!’ [A la tombe : litt. à la fosse.] 15 Qu’ai-je donc à espérer? Mon espérance, qui peut l’entrevoir? [Qu’ai-je donc à espérer : litt. où (est) donc mon attente. Mon… l’entrevoir : litt. mon attente qui la regardera, texte massor.; Sept. «verrai-je mes biens» ou «verrai-je mon bonheur»; Vulg. «qui considère mon endurance».] 16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière.» [Elle descendra : litt. elles descendront. Vers les portes du : litt. barreaux du, texte massor.; Sept. «avec moi vers le» (par ailleurs, le v. y est à la forme interrogative). Serons étendus : litt. nous reposerons; une légère modification du texte massor. permet de lire «descendrons».]

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