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Segond 21 – Jonas 4

Irritation de Jonas et reproches de Dieu

(Ps 103.8-14; 145.8-9) Lc 15.28-32

4 Jonas le prit très mal et fut irrité. [Jonas… mal : litt. (cela) fut mal vers Jonas grand mal.] 2 Il pria l’Eternel en disant : «Ah! Eternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays? C’est ce que je voulais éviter en fuyant à Tarsis. En effet, je savais que tu es un Dieu de grâce et de compassion, lent à la colère et riche en bonté, et qui regrettes le mal que tu envoies. [Ce que… mon pays : litt. ma parole jusqu’à mon fait d’être sur mon sol. C’est ce… fuyant : litt. c’est pourquoi j’ai pris les devants pour fuir. Tarsis : voir n. 1.3. Tu es un Dieu… envoies : même présentation en Jl 2.13. Lent à la colère : litt. long de narines. Que tu envoies : non exprimé en héb.] 3 Maintenant, Eternel, prends-moi donc la vie, car mourir vaut mieux pour moi que vivre.» [La vie : litt. mon âme. Mourir… vivre : litt. ma mort (est) bonne par rapport à ma vie.] 4 L’Eternel répondit : «Fais-tu bien de t’irriter?»

5 Jonas sortit de la ville et s’assit à l’est de la ville. Là il se fit une cabane et s’y tint à l’ombre en attendant de voir ce qui arriverait dans la ville. [A l’est : trad. de Vulg.; ou en face de, trad. de Sept. Une cabane : ou un abri.] 6 L’Eternel Dieu fit pousser une plante qui s’éleva au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer de son mal. Jonas éprouva une grande joie à cause de cette plante, [Fit pousser : litt. désigna (cf. n. vv. 7, 8; 2.1). Plante : souvent traduit ricin, texte massor. de sens incertain; Sept. «coloquinte»; Vulg. «lierre». Donner de l’ombre à : litt. être ombre sur. Le délivrer de son mal : texte massor.; Sept. «lui faire de l’ombre par rapport à ses maux»; Vulg. «le protéger car il avait travaillé».] 7 mais le lendemain à l’aurore, Dieu fit venir un ver qui la rongea, et la plante sécha. [Mais… l’aurore : litt. et dans le fait de monter de l’aurore pour le lendemain. Fit venir : litt. désigna. La rongea… plante : litt. frappa la plante et elle (voir n. v. 6).]

8 Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d’est, et le soleil frappa la tête de Jonas au point qu’il tomba en défaillance. Il demanda la mort en disant : «Il vaut mieux pour moi mourir que vivre.» [Au lever : ou à l’apparition. Fit souffler : litt. désigna. Chaud : d’après Sept. & Vulg.; sens de l’héb. incertain (le mot héb. employé peut dériver des verbes labourer, graver ou être sourd). La mort : litt. son âme pour mourir. Il vaut… vivre : litt. ma mort (est) bonne par rapport à ma vie.] 9 Dieu dit à Jonas : «Fais-tu bien de t’irriter à cause de la plante?» Il répondit : «Je fais bien de m’irriter jusqu’à la mort.» [La plante : voir n. v. 6.] 10 L’Eternel dit : «Tu as pitié de la plante qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait pousser, qui est née une nuit et qui a disparu l’autre nuit, [Qui… peine : litt. que tu n’as pas peiné dans elle. Qui est… nuit : litt. qui a été fils d’une nuit et a péri fils d’une nuit.] 11 et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de 120’000 êtres humains incapables de distinguer leur droite de leur gauche et un grand nombre d’animaux!» [Incapables… gauche : litt. qui ne savent pas entre leur main droite pour leur gauche; certains comprennent qu’il s’agit des enfants (dans ce cas la population de Ninive peut être estimée à env. 600’000 habitants), d’autres qu’il s’agit de l’ensemble de la population, incapable de distinguer le bien du mal.]

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