chapitre précédent retour chapitre suivant

Segond 21 – Proverbes 18

18 Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est raisonnable. [Ce qui lui plaît : ou son propre désir, texte massor.; Sept. & Vulg. «des prétextes»; cf. Jg 14.4. Tout ce qui est raisonnable : ou tout succès.]

2 Ce n’est pas à l’intelligence que l’homme stupide prend plaisir, c’est à l’étalage de ses pensées. [Ses pensées : litt. son cœur.]

3 Quand vient le méchant, vient aussi le mépris, et avec la honte vient l’insulte. 4 Les paroles d’un homme sont des eaux profondes, la source de la sagesse est un torrent qui jaillit. [D’un homme : litt. de la bouche d’un homme. La source… un : ou une source de sagesse, un. Sagesse : texte massor. & Vulg.; var. plusieurs mss héb. & Sept. «vie».]

5 Il n’est pas bon de favoriser le méchant en faisant tort au juste lors d’un jugement. [Favoriser le : litt. lever le visage du. En faisant tort au : ou pour écarter le.] 6 Les lèvres de l’homme stupide se mêlent aux querelles, et sa bouche appelle les coups.

7 La bouche de l’homme stupide provoque sa ruine, et ses lèvres sont un piège pour lui-même. [Pour lui-même : litt. de son âme.]

8 Les paroles du critiqueur sont comme des friandises : elles descendent au plus profond de l’être. [Du critiqueur : ou du calomniateur, litt. du murmurant. Au plus profond de l’être : ou jusqu’au fond des entrailles, litt. aux chambres du ventre.]

9 Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. [De celui qui détruit : litt. du maître de la destruction.] 10 Le nom de l’Eternel est une tour fortifiée : le juste s’y réfugie et se trouve en sécurité. 11 La fortune du riche est sa forteresse : dans son imagination, elle est comme une haute muraille. [Sa forteresse : litt. la ville de sa force.]

12 Avant la ruine, le cœur de l’homme se montre fier, mais avant la gloire se trouve l’humilité.

13 Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et se couvre de honte. 14 L’esprit de l’homme le soutient dans sa maladie mais, si l’esprit est abattu, qui le relèvera?

15 Un cœur intelligent acquiert la connaissance, et l’oreille des sages la recherche. 16 Les cadeaux qu’offre un homme lui ouvrent la voie et le conduisent auprès des grands. [Les cadeaux… la voie : litt. le don d’un homme élargit pour lui.]

17 Le premier qui défend sa cause paraît avoir raison; vient sa partie adverse et on lui demande des preuves. [Le premier… raison : litt. juste le premier dans son procès. Sa partie adverse : litt. son prochain. On lui demande des preuves : ou elle l’examine.]

18 Le tirage au sort met fin aux conflits et tranche entre les puissants. 19 Un frère offensé est pire qu’une forteresse et les conflits sont pareils aux verrous d’un château. [Un frère offensé… château : texte massor.; Sept. «un frère aidé par son frère est comme une ville forte et élevée; il est fort comme un palais solidement fondé». Forteresse : litt. ville de force.]

20 C’est grâce au fruit de sa bouche que l’homme rassasie son ventre, c’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie.

21 La langue a pouvoir de vie et de mort; ceux qui aiment parler en goûteront les fruits. [La langue a pouvoir de : litt. dans la main de la langue. Aiment parler… fruits : litt. l’aiment mangeront son fruit.] 22 Celui qui trouve une femme a trouvé le bonheur; c’est une faveur qu’il a reçue de l’Eternel. [Une femme : texte massor.; Sept. «une femme bonne». C’est une faveur qu’il a reçue : ou il a obtenu l’approbation.]

23 Le pauvre parle en suppliant, mais le riche répond avec dureté. 24 Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur, mais il y a des amis plus attachés que des frères. [Celui qui a beaucoup de compagnons : litt. l’homme de prochains.]

chapitre précédent retour chapitre suivant