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Segond 21 – Psaumes 139

Science infinie de Dieu

(Ps 11.4-5; Hé 4.13; Jr 23.23-24) Jb 10.8-12

139 Au chef de chœur. Psaume de David.

Eternel, tu m’examines et tu me connais, 2 tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée. [Ma pensée : ou mon désir.] 3 Tu sais quand je marche et quand je me couche, et toutes mes voies te sont familières. 4 La parole n’est pas encore sur ma langue que déjà, Eternel, tu la connais entièrement. 5 Tu m’entoures par-derrière et par-devant, et tu mets ta main sur moi.

6 Une telle connaissance est trop extraordinaire pour moi, elle est trop élevée pour que je puisse l’atteindre. [Une telle connaissance : cf. Rm 11.33.] 7 Où pourrais-je aller loin de ton Esprit, où pourrais-je fuir loin de ta présence? 8 Si je monte au ciel, tu es là; si je me couche au séjour des morts, te voilà. [Si je monte au ciel : voir Am 9.2. Séjour des morts : cf. n. 6.6.] 9 Si je prends les ailes de l’aurore pour habiter à l’extrémité de la mer, 10 là aussi ta main me conduira, ta main droite m’empoignera. 11 Si je me dis : «Au moins les ténèbres me couvriront», la nuit devient lumière autour de moi! [Me couvriront : litt. m’écraseront.] 12 Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi : la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.

13 C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. 14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien. [Je suis… merveilleuse : litt. j’ai été fait étrange et merveilleux. Je le reconnais : litt. mon âme le sait.] 15 Mon corps n’était pas caché devant toi lorsque j’ai été fait dans le secret, tissé dans les profondeurs de la terre. [Mon corps : litt. mes os ou ma force.] 16 Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe.

17 Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que leur nombre est grand! [Que leur nombre est grand : litt. combien est grande leur tête (ou leur somme).] 18 Comment les compter? Elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je me réveille, et je suis encore avec toi. [Comment les compter : litt. que je les compte.]

19 O Dieu, si seulement tu faisais mourir le méchant! Hommes sanguinaires, éloignez-vous de moi! 20 Ils parlent de toi pour appuyer leurs projets criminels, ils utilisent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis! [Pour… criminels : litt. pour (la mauvaise) intention. Utilisent ton nom : litt. lèvent, texte massor.; Sept. «prendront». Pour mentir : ou pour du vide (trad. de Sept.). Eux, tes ennemis : texte massor. (mot rare dans ce sens), qu’on peut aussi traduire tes villes (trad. de Sept.); var. nombreux mss héb. «jusqu’à toi» (ou «tes témoins»).] 21 Eternel, comment pourrais-je ne pas détester ceux qui te détestent, ne pas éprouver du dégoût pour ceux qui te combattent? [Pourrais-je ne pas détester : litt. ne détesterai-je pas. Ceux qui te combattent : litt. ceux qui s’élèvent contre toi, texte massor.; Sept. & Vulg. «tes ennemis».] 22 Je les déteste de façon absolue, ils sont pour moi des ennemis. [Je les… absolue : litt. totalité de haine je les hais.]

23 Examine-moi, ô Dieu, et connais mon cœur, mets-moi à l’épreuve et connais mes pensées! 24 Regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’éternité! [Mauvaise voie : litt. voie de peine (ou de douleur).]

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