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Segond 21 – Cantique des cantiques 2

2 Je suis un narcisse du Saron, un lis des vallées. [Saron : plaine côtière fertile s’étalant du sud du mont Carmel à Jaffa. Vallées : ou plaines; cf. Jg 1.19, 34.]

Le jeune homme

2 Pareille à un lis au milieu des ronces, telle est mon amie parmi les filles.

La jeune femme

3 Pareil à un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’aime m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon goût. [Jeunes hommes : litt. fils (ou enfants). J’aime : ou j’ai désiré. Goût : litt. palais; cf. 5.16; 7.10.] 4 Il m’a fait entrer dans la maison du vin, et l’étendard qu’il déploie au-dessus de moi, c’est l’amour. [L’étendard qu’il déploie au-dessus de moi : ou son regard; cf. n. 5.10; 6.4 et n.]

5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour! 6 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m’enlace! [Main gauche… main droite : litt. gauche… droite. Soutienne : litt. (soit) sous.]

Le jeune homme

7 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour avant qu’elle ne le veuille! [En supplie : litt. jure ou en fait prêter serment. Gazelles… biches : dans l’Orient ancien, ces animaux représentaient l’amour. Avant qu’elle : ou avant qu’il, litt. jusqu’à ce qu’elle; le fém. peut renvoyer en héb. à l’amour ou à la femme aimée. ]

La jeune femme

8 C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici qui arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. [Voix : ou bruit; cf. 5.2.] 9 Mon bien-aimé est pareil à la gazelle ou au jeune cerf. Le voici : il se tient derrière notre mur, observant par la fenêtre, regardant par le treillis.

10 Mon bien-aimé parle et me dit : «Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! [Ma belle : texte massor.; Sept. & Vulg. ajoutent «ma colombe».] 11 En effet, l’hiver est passé, la pluie a cessé, elle s’en est allée. 12 Les fleurs apparaissent dans le pays, le temps de chanter est arrivé et l’on entend le roucoulement de la tourterelle dans notre pays. [Dans le pays : ou sur la terre. L’on entend : litt. est entendu. Le roucoulement : litt. la voix ou le bruit.] 13 Le figuier embaume par ses fruits et les vignes en fleur répandent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! 14 Ma colombe, toi qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ta figure est charmante!» [Ta figure : ou ton visage. Charmante : voir n. 1.5 (idem 6.4).]

15 Attrapez pour nous les renards, les petits renards qui dévastent les vignes, car nos vignes sont en fleur! [Attrapez : ordre donné à des personnes de sexe masc. Renards : coureurs de jupons dans les poèmes d’amour de l’Orient ancien; cf. Lc 13.32. Dévastent : cf. 8.5 où le même verbe héb. signifie tomber enceinte.] 16 Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui. Il conduit son troupeau parmi les lis. [Conduit : litt. fait paître.] 17 Avant que la brise du jour ne souffle et que les ombres ne fuient, tourne-toi! Montre-toi pareil, mon bien-aimé, à la gazelle ou au jeune cerf, sur les montagnes rocailleuses! [La brise du jour : litt. le jour, cf. 4.6; cette brise qui fait baisser les températures commence en fin d’après-midi. Fuient : c.-à-d. au coucher du soleil. Tourne-toi : texte massor.; Sept., syr. & Vulg. «reviens». Rocailleuses : ou de Bether (nom d’une ville judéenne mentionnée par un ms de Sept. mais absente du texte massor. en Jos 15.59) ou séparées (cf. Gn 15.10; Jr 34.18).]

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