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Segond 21 – Cantique des cantiques 6

Les filles de Jérusalem

6 Où est allé ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes? De quel côté ton bien-aimé s’est-il dirigé? Nous le chercherons avec toi. [Toi la plus belle des : voir n. 1.8.]

La jeune femme

2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d’aromates, pour prendre soin de son troupeau dans les jardins et pour cueillir des lis. [Prendre… troupeau : litt. faire paître.]

3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. Il a conduit son troupeau parmi les lis. [A conduit son troupeau : litt. fait paître.]

Le jeune homme

4 Tu es aussi belle que Thirtsa, mon amie, aussi charmante que Jérusalem, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards. [Thirtsa : première capitale du royaume du nord après le schisme (1R 14.17; 15.21), dont le nom signifie litt. elle est agréée. Troupes sous leurs étendards : ou vue magnifique, litt. étendards ou vues.] 5 Détourne ton regard de moi, car il me trouble! Tes cheveux sont pareils à un troupeau de chèvres bondissant sur les montagnes de Galaad. [Ton regard de moi : litt. tes yeux d’en face de moi. Me trouble : ou m’inquiète. Bondissant… Galaad : voir 4.1 et n.] 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir : chacune a sa jumelle, aucune d’elles n’est seule. [Seule : cf. 4.2 et n.] 7 Ta joue est comme une moitié de grenade derrière ton voile.

8 Il peut y avoir 60 reines, 80 concubines et des jeunes filles en quantité incalculable, [Il peut y avoir : non exprimé en héb. Jeunes filles : cf. 1.3 et n. En quantité incalculable : litt. absence de nombre.] 9 ma colombe, ma parfaite, est unique. Elle est unique pour sa mère, elle est la préférée de celle qui lui a donné le jour. Les filles la voient et la disent heureuse, les reines et les concubines aussi, et elles font son éloge. [La préférée de : ou pure pour (cf. v. 10).]

Les filles de Jérusalem

10 Qui est celle qui apparaît, pareille à l’aurore, aussi belle que la lune, aussi pure que le soleil, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards? [Troupes sous leurs étendards : voir n. v. 4.]

Le jeune homme

11 Je suis descendu au jardin des noyers pour voir la verdure au fond du vallon, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent. 12 J’ignore comment, mais mon désir m’a poussé vers les chars de mon noble peuple. [Comment : non exprimé en héb. Mon désir m’a poussé : litt. mon âme m’a mis. Vers : non exprimé en héb. Chars : cf. n. 1.9. Mon noble peuple : texte massor.; var. quelques mss héb., Sept. & Vulg. «Amminadab» (nom propre, cf. 1Ch 15.11).]

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