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TOB – Colossiens 1

ÉPÎTRE AUX COLOSSIENS

INTRODUCTION

Brève par ses dimensions (4 chapitres), vaste par ses développements théologiques, l'Epître aux Colossiens fait traditionnellement partie des épîtres dites « de la captivité ».

Comme de coutume, la lettre commence par une liturgie épistolaire (Col 1.1-20) : salutation, action de grâce pour le progrès de l'Evangile (Col 3 ; 8), prière pour les croyants (Col 9,12) sont ici suivies d'un hymne qui chante le Christ comme tête de l'univers et donne le ton à toute l'épître (Col 13,20). Les versets 21-23 interpellent les destinataires et, de l'interpellation, on passe à l'évocation du ministère apostolique qui a pour mission de réaliser ce que l'hymne a célébré : Paul doit porter la parole et les détresses du Christ à leur achèvement pour manifester la gloire de Dieu parmi les nations (Col 1.24 — 2.5).

De 2.6 à 3.4 on trouve la mise en garde qui a motivé l'envoi de la lettre: l'Eglise est alertée devant le danger que font peser sur elle les doctrines et les observances préconisées par les docteurs « hérétiques » survenus à Colosses. Au centre de cette partie polémique s'élève une nouvelle célébration de la victoire du Christ sur les puissances célestes, victoire à laquelle les croyants sont associés par leur baptême (Col 2.6-15) et qui fonde la liberté chrétienne face à toute tentative d'asservissement (Col 2.16 — 3.4).

L'exhortation prend ensuite un tour plus général (Col 3.5 — 4.6). Elle s'appuie de nouveau sur le baptême : dépouillés du vieil homme, les croyants ont revêtu l'homme nouveau dont la vie se réalise dans la communauté chrétienne, par le comportement et par le culte (Col 3.5-17).

Viennent alors des recommandations touchant les relations avec autrui: ce sont les tableaux traditionnels qui traitent de la vie familiale et sociale, intégrée « dans le Seigneur » et trouvant par là un sens nouveau (Col 3.18 — 4.1). L'épître s'achève sur un appel à la vigilance et à la prière (Col 4.2-4), une indication sur les rapports avec les non-chrétiens (Col 4.5-6) et une longue liste de salutations et de messages personnels (Col 4.7-17) qui se terminent par la salutation finale de l'apôtre (Col 4.18).

1. Les données de l'épître. Paul, prisonnier (Col 4.3,10,18), adresse cette lettre aux chrétiens de Colosses (Col 1.2). Il n'est jamais venu dans cette localité (Col 1.4 ; 2.1) située en Phrygie (Asie Mineure) à 200 km à l'est d'Ephèse. Pendant le long séjour que l'apôtre a fait dans cette dernière ville (Ac 19), son disciple Epaphras, colossien d'origine (Col 4.12), a fondé cette communauté (Col 1.7) en même temps que celles de Hiérapolis et de Laodicée (Col 4.13), deux cités voisines situées elles aussi dans la vallée du Lycus. Laodicée figure parmi les « sept Eglises » d'Asie nommées par l'Apocalypse (Col 1.11 ; 3.14). Selon l'épître, Paul, informé de la situation critique de Colosses par Epaphras qui est venu le rejoindre dans sa prison (Col 4.7), envoie Tychique porteur peut-être de notre lettre (Col 4.7-8 ; comparer Ep 6.21), et Onésime (Col 4.9). Ils seront ses porte-parole dans l'épreuve que traversent ces Eglises, que l'apôtre n'a pas fondées et où sa captivité l'empêche d'intervenir directement.

2. Un combat pour l'Evangile. A la différence de ce qui s'est passé à Corinthe ou en Galatie, il semble bien que les questions de personnes (rivalités ou contestation de l'apostolat de Paul) n'aient pas joué ici un rôle déterminant. La teneur des idées propagées à Colosses est difficile à préciser. Notre information vient de l'épître dont les propos sont souvent allusifs: on a du mal, parfois, à discerner si telle indication est à porter au compte des nouveaux docteurs ou si elle exprime un jugement de l'apôtre (ainsi pour la « dévotion » et le « culte des anges » en Col 2.18). La tendance fondamentale de ce mouvement consistait à chercher une sorte de dépassement de l'Evangile apostolique. Des spéculations sur le monde des puissances angéliques, des pratiques ascétiques, un certain recours à des observances légalistes devaient compléter la foi au Christ et communiquer aux croyants une connaissance supérieure des mystères et une vie religieuse plus conforme à leurs aspirations. On retrouve là certains traits de cet « évangile judaïsant » que Paul avait déjà combattu en Galatie, mais un évangile judaïsant qui aurait évolué et serait davantage marqué d'ésotérisme; on y discerne des tendances qui aboutiront aux systèmes élaborés de la Gnose au IIe siècle (ex. le terme plénitude, litt. plérôme Col 1.19; 2.9 qui prend en Colossiens, comme du reste en Ephésiens, une importance considérable en attendant de devenir une notion clé dans la Gnose).

Marquée par cet affrontement, l'Epître aux Colossiens manifeste une originalité littéraire et théologique par rapport aux lettres antérieures de Paul.

a) Un changement de style s'opère qu'Ephésiens ne fera encore que renforcer: accumulation de synonymes, cascades de compléments, développements liturgiques (Col 1.3-8,9-20), phrases parfois obscures et grammaticalement incorrectes (Col 2.18-19,20-23) multipliant les incises, les tournures participiales ou relatives...

b) Au point de vue du vocabulaire, on constate également une évolution. Des mots, déjà employés dans les épîtres précédentes de Paul, opèrent autour d'eux une cristallisation inédite de la pensée : tête, corps ; autorités et pouvoirs, éléments du monde ; mystère, économie, plénitude ; sagesse, richesses, connaissance, etc. (on peut noter une forte influence de la littérature sapientiale). Le terme de « saints », également très employé dans les textes de Qumrân, prédomine pour désigner les baptisés.

c) La pensée elle-même subit une mutation, parfois presque imperceptible, mais qui s'inscrit dans une nouvelle perspective. On relèvera surtout les accentuations et les modifications suivantes :

– le rôle des puissances s'est accru (Col 1.20; 2.16; comparer 1Co 15.24-28) ; forces invisibles, angéliques ou astrales, elles étaient censées gouverner le monde physique, social ou religieux ; certains en faisaient même les gardiens de la loi mosaïque (Ga 3.19) et de son régime (Col 2.15). Face à ces spéculations, l'épître oppose l'affirmation apostolique de la victoire décisive du Ressuscité ;

– l'élévation du Christ prend du coup toute une dimension cosmique : il est célébré comme tête de l'univers et des puissances, et comme tête de l'Eglise. L'hymne au Christ Seigneur et Sauveur (Col 1.15-20) énonce ces affirmations à partir de l'événement historique de la croix ;

– la conception de l'Eglise se modifie également. Dans Rm 12 et 1Co 12, le corps désigne la communauté des fidèles (la tête représentant seulement un des membres du corps, 1Co 12.21). Dans Colossiens (et Ephésiens), le thème du corps qui exprimait l'unité dans la diversité, reçoit une amplitude universelle : l'Eglise est le corps du Christ, mais ne se confond pas avec celui-ci qui est désigné comme la tête souveraine et vivifiante (Col 1.18 ; 2.9) ;

– la théologie du baptême est accentuée. En Rm 6, Paul exprime au passé notre union à la mort du Christ et au futur notre participation à sa résurrection; Colossiens affirme du baptisé qu'il est mort et déjà ressuscité avec le Christ (voir Col 2.12 ; 3.1). De plus, s'agissant de maintenir les croyants dans la liberté reçue face aux sollicitations nouvelles, ou de leur rappeler les exigences concrètes de la vie chrétienne, l'épître fait du baptême le point constant de référence (Col 2.20 — 3.17) : à la place du « vieil homme », voici « l' homme nouveau » qui représente l'humanité inaugurée au-delà des vieilles distinctions de race, de religion, de culture, de classe sociale (Col 3.9-11) ;

– les thèmes de sagesse et d'illumination, la notion de plérôme se substituent aux notions juridiques associées dans les lettres antérieures de Paul à l'action de l'Esprit. Nous sommes dans une sphère nouvelle où la connaissance approfondie de la sagesse de Dieu est devenue une préoccupation dominante. L'épître utilise avec prédilection ce vocabulaire (Col 1.9-10; 2.2-3...), d'autant plus que la lutte engagée a pour enjeu la connaissance. Mais cette sagesse est toujours rivée à l'action historique de Dieu en Jésus Christ, même si les perspectives cosmiques (en haut, en bas) tendent à supplanter les notions temporelles et eschatologiques : le Royaume apparaît comme la réalité qui nous domine (Col 1.13; 3.1-4) plutôt que comme celle qui vient (comparer Mc 1.15). Ces traits réapparaissent en Ep, et la parenté des deux épîtres est frappante.

L'analyse historique éprouve quelque peine à situer l'Epître aux Colossiens. L'opinion traditionnelle l'associe étroitement à Philémon et Ephésiens et la place à la fin du ministère de Paul, lors de sa première captivité romaine (de 61 à 63). A l'autre extrémité de l'éventail des opinions, certains considèrent Colossiens comme un écrit représentatif de la génération post-apostolique: il serait l'œuvre d'un disciple de Paul qui, pour faire face à de nouveaux dangers, s'appuierait sur l'enseignement de son maître et chercherait à l'actualiser en fonction de la situation. La date serait alors 80. La plupart s'accordent en tout cas à considérer l'Epître aux Colossiens comme antérieure à celle aux Ephésiens avec laquelle elle a les affinités qu'on a vues. Cette discussion ne modifie en rien la force du message de l'épître ni son actualité, qui est grande.

Si les opinions se partagent en effet au sujet de l'attribution et de la date de la lettre, elles se retrouvent pour reconnaître que l'Epître aux Colossiens rejoint fondamentalement le message que Paul a formulé en d'autres circonstances: « Nous sommes pleinement comblés en Christ. » Il est tout pour notre justice (Galates et Romains), tout pour notre destin, notre mort et notre vie (Colossiens). Attention à ne pas remettre le doigt dans le moindre engrenage de la Loi, car c'est revenir à l'esclavage antérieur (Galates) ! Que l'on prenne garde à ne pas adjoindre, à côté, au-dessus, au-dessous de la souveraineté du Christ, quelque culte des puissances : c'est retourner à la servitude (Colossiens) ! Le même chant de la liberté chrétienne s'élève. Le même recours au baptême s'impose comme à l'événement irréversible qui nous a arrachés à toute autre justice (Galates, Romains) et à tout autre pouvoir que ceux du Christ (Colossiens). Liée à la vie du Christ mort et ressuscité, notre vie est campée victorieusement « dans les lieux célestes » où s'agitent les puissances qui pourraient en menacer la libération. Ce n'est pas nous inciter à l'évasion mais, la fin de l'épître le montre, nous conduire à une existence authentique.

A première vue, rien de plus éloigné de nous que ces allusions à des puissances qui peupleraient le monde supra-terrestre, anges et forces ayant la main sur le cours des planètes et des destinées. Rien de plus étrange que les prescriptions alimentaires ou les pratiques rituelles auxquelles les chrétiens de Colosses sont tentés de s'associer. Pourtant les Colossiens restent nos frères, même si les puissances ont changé de nom et si nos tentatives pour nous les concilier ou pour nous échapper ont changé de nom. L'homme du XXe s., le chrétien même, éprouve une difficulté analogue à se savoir responsable, il se sent le jouet de forces qui entraînent la planète dans une évolution incontrôlable. Le salut ne peut plus consister seulement dans une obéissance personnelle à une loi ou une morale souvent récusées, mais dans le fait d'échapper à l'étreinte d'une aliénation menaçante. Pour nous aussi se pose la question déterminante de la relation entre le Christ et l'univers : Quel lien peut-il exister entre ce que nous entrevoyons du cosmos et l'Evangile prêché et reçu ?

ÉPÎTRE AUX COLOSSIENS

Adresse et salutation

1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, [Paul, apôtre Ep 1.1-2 ; 1 Co 1.1-2
— Timothée Ac 16.1]
2 aux saints de Colosses, frères fidèles en Christ ; à vous grâce et paix de la part deDieu, notre Père. [Colosses : petite ville de Phrygie, située à 200 km à l'est d'Ephèse, en Turquie actuelle
— de la part de Dieu, notre Père : de nombreux manuscrits ajoutent et du Seigneur Jésus Christ.]

Action de grâce pour l'Evangile

3 Nous rendons grâce à Dieu, Père de notre Seigneur Jésus Christ, dans la prière que nous ne cessons de lui adresser pour vous ; [Rm 1.8-9 ; Ep 5.4,20 ; Col 1.12 ; 2.7 ; 3.15-17 ; 4.2 ; 1 Th 1.2]4 nous avons entendu parler de votre foi en Jésus Christ et de votre amour pour tous les saints, [Merci pour la foi et l'amour des autres Ep 1.15-16]5 dans l'espérance qui vous attend aux cieux ; cette espérance vous a été annoncée par la parole de vérité, l'Evangile [la foi, l'amour (v. 4) et l'espérance 1 Co 13.13 qui vous attend Ep 1.18 ; He 6.19 ; 1 P 1.3-4]6 qui est parvenu jusqu'à vous ; tout comme il porte du fruit et progresse dans le monde entier, de même fait-il parmi vous depuis le jour où vous avez reçu et connu dans sa vérité la grâce de Dieu, [L'Evangile en marche Mt 28.19-20 ; Mc 4.8 ; 13.10 ; 16.15 ; 1 Tm 3.16]7 selon l'enseignement que vous a donné Epaphras ; notre ami et compagnon de service, qui nous supplée fidèlement comme ministre du Christ, [Autre texte : qui est un fidèle ministre du Christ à votre égard
— Epaphras Col 4.12 ; Phm 1.23]
8 nous a décrit de quel amour l'Esprit vous anime.

Prière pour l'Eglise

9 Voilà pourquoi, de notre côté, du jour où nous l'avons appris, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu que vous ayez pleine connaissance de sa volonté en toute sagesse et pénétration spirituelle, [Col 2.2-3 ; Ep 1.17-18 ; 3.14-19 ; Ph 1.9]10 pour que vous meniez une vie digne du Seigneur, recherchant sa totale approbation. Par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et progresserez dans la vraie connaissance de Dieu ; [Ep 4.1 ; Ph 1.27 ; 1 Th 2.12]11 vous serez fortifiés à tous égards par la vigueur de sa gloire et ainsi amenés à une persévérance et une patience à toute épreuve. [(jusqu'au verset 23)
Autres hymnes au Christ Ph 2.6-11 ; 1 Tm 3.16]

Cantique au Christ, chef de l'univers

Avec joie, 12 rendez grâce au Père qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière. [avoir part à l'héritage Ep 1.14,18 ; Dt 33.3-4 ; Jos 14.1-5 ; Ac 20.32 ; 26.18 ; 1 P 1.4
— les saints Rm 1.7]

13 Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a transférés dans le royaume du Fils de son amour ; [arrachés Ex 14.30 aux ténèbres Ac 26.17-18
— ténèbres et lumière Ep 5.8
— le Fils bien-aimé Ep 1.6]
14 en lui nous sommes délivrés, nos péchés sont pardonnés. [Ep 1.7 ; Rm 3.24]

15 Il est l'image du Dieu invisible,
Premier-né de toute créature, [image de Dieu Gn 1.26 ; 2 Co 4.4 ; Ph 2.6 ; He 1.1-4
— Premier-né de toute créature Pr 8.22-36 ; Jn 1.1-18 ; Rm 8.29 ; He 1.6]

16 car en lui tout a été créé,
dans les cieux et sur la terre,
les êtres visibles comme les invisibles,
Trônes et Souverainetés, Autorités et Pouvoirs.
Tout est créé par lui et pour lui, [Le Christ et la création He 1.2
— puissances invisibles Rm 8.38-39 ; 1 Co 2.8 ; 15.24 ; Ep 1.21 ; 3.10 ; 6.12 ; Col 2.8,10,15
— Le verset énumère un certain nombre de puissances spirituelles que l'antiquité considérait comme participant au gouvernement de l'univers physique et du monde religieux. Voir aussi Ga 4.3 et la note :]

17 et il est, lui, par devant tout ;
tout est maintenu en lui, [Jn 3.31 ; 8.58]

18 et il est, lui, la tête du corps, qui est l'Eglise.
Il est le commencement,
Premier-né d'entre les morts,
afin de tenir en tout, lui, le premier rang. [le corps (communauté des fidèles) Rm 12.4-5 ; 1 Co 12.12-27
— le Christ, tête de l'Eglise Ep 1.22-23 ; 4.15-16 ; 5.23
— le commencement Ap 3.14
— Premier-né d'entre les morts Ac 26.23 ; Rm 8.29 ; 1 Co 15.20 ; He 1.6 ; Ap 1.5]

19 Car il a plu à Dieu
de faire habiter en lui toute la plénitude [la plénitude Ep 1.23 D'après Col 2.9 il s'agit de la plénitude de la divinité : Autre traduction : Car il a plu à toute la plénitude de demeurer en lui.]

20 et de tout réconcilier par lui et pour lui,
et sur la terre et dans les cieux,
ayant établi la paix par le sang de sa croix. [tout réconcilier Ep 1.10 ; 2.16 ; Col 1.16-17 ; Rm 5.10 ; 2 Co 5.18-20
— la paix Ep 2.14-17 ; Rm 5.1
— le sang du Christ Ep 2.13]

21 Et vous qui autrefois étiez étrangers, vous dont les œuvres mauvaises manifestaient l'hostilité profonde, [Ep 2.12 ; 4.18 ; Rm 5.10]22 voilà que maintenant Dieu vous a réconciliés grâce au corps périssable de son Fils, par sa mort, pour vous faire paraître devant lui saints, irréprochables, inattaquables. [Dieu vous a réconciliés : autre texte vous avez été réconciliés
— le corps périssable du Fils Ep 2.14-16 ; Rm 7.4 ; 8.3 ; Jn 1.14
— paraître devant le Seigneur Col 1.28 ; Ep 5.27 ; 2 Co 11.2
— irréprochables Ep 1.4]
23 Mais il faut que, par la foi, vous teniez, solides et fermes, sans vous laisser déporter hors de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été proclamé à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le ministre. [fermes Ep 3.17 ; 1 Co 15.58 ; He 3.14
— espérance Col 1.5
— l'Evangile proclamé Col 1.5-6]

Le combat de l'apôtre

24 Je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et ce qui manque aux détresses du Christ, je l'achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l'Eglise ; [Ou : J'achève ce qui manque aux détresses du Christ en ma propre chair. Comme en Mt 24.9 ; Ap 7.14, etc :, le terme grec rendu ici par détresses désigne les épreuves liées à la prédication de l'Evangile et particulières à la fin des temps
— le sens des souffrances de l'apôtre Ep 3.1,13 ; Ac 9.16 ; 2 Co 4.10-12 ; 11.23 ; 2 Tm 2.10]
25 j'en suis devenu le ministre en vertu de la charge que Dieu m'a confiée à votre égard : achever l'annonce de la parole de Dieu, [la charge confiée par Dieu Ep 3.2 ; Es 42.1-4 ; Rm 15.16-21
— achever l'annonce de la Parole Mc 13.9-10 ; Ac 20.24 ; 2 Tm 4.17]
26 le mystère tenu caché tout au long des âges et que Dieu a manifesté maintenant à ses saints. [le mystère Ep 3.3
— les saints Rm 1.7.]
27 Il a voulu leur faire connaître quelles sont les richesses et la gloire de ce mystère parmi les païens : Christ au milieu de vous, l'espérance de la gloire ! [La gloire de Dieu manifestée parmi les nations Ac 13.47 ; Rm 15.7-13
— la gloire espérée Col 3.4 ; Ep 1.18 ; Rm 5.2 ; 8.19-21]
28 C'est lui que nous annonçons, avertissant chacun, instruisant chacun en toute sagesse, afin de rendre chacun parfait en Christ. [Ou parvenu au but, adulte ; voir Ep 4.13]29 C'est le but de mon labeur, du combat mené avec sa force qui agit puissamment en moi. [Ep 3.7,20 ; Ph 4.13]

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