chapitre précédent retour chapitre suivant

TOB – Job 2

La cour céleste

2 Le jour advint où les Fils de Dieu se rendaient à l'audience du Seigneur. L'Adversaire vint aussi parmi eux à l'audience du Seigneur. 2 Le Seigneur dit à l'Adversaire : « D'où est-ce que tu viens ? » — « De parcourir la terre, répondit-il, et d'y rôder. » 3 Et le Seigneur lui demanda : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'a pas son pareil sur terre. C'est un homme intègre et droit qui craint Dieu et se garde du mal. Il persiste dans son intégrité, et c'est bien en vain que tu m'as incité à l'engloutir. » [intègre et droit Jb 1.1.
— engloutir Jb 10.8.]
4 Mais l'Adversaire répliqua au Seigneur : « Peau pour peau ! Tout ce qu'un homme possède, il le donne pour sa vie. [Proverbe, inconnu par ailleurs ; la fin du verset en donne certainement le sens.]5 Mais veuille étendre ta main, touche à ses os et à sa chair. Je parie qu'il te maudira en face ! » 6 Alors le Seigneur dit à l'Adversaire : « Soit ! Il est en ton pouvoir ; respecte seulement sa vie. » [Lc 22.31.]

Les nouveaux malheurs

7 Et l'Adversaire, quittant la présence du Seigneur, frappa Job d'une lèpre maligne depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête. [Autre traduction « inflammation mauvaise ». Il s'agit probablement d'une maladie tropicale de la peau, autre que la lèpre proprement dite. Même terme en Dt 28.35.]8 Alors Job prit un tesson pour se gratter et il s'installa parmi les cendres. [Job est allé s'installer hors de la ville (voir Lv 13.46), près de l'endroit où l'on déverse les ordures.]9 Sa femme lui dit : « Vas-tu persister dans ton intégrité ? Maudis Dieu, et meurs ! » [intégrité Jb 1.1 ; Tb 2.14.
— Maudis Dieu ! Lv 24.11-14 ; 1 R 21.13.]
10 Il lui dit : « Tu parles comme une folle. Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l'accepterions-nous pas aussi ? » En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres. [comme une folle 1 S 25.25 ; Ps 14.1.
— Et le malheur Rm 8.28.]

Arrivée des trois amis

11 Les trois amis de Job apprirent tout ce malheur qui lui était advenu et ils arrivèrent chacun de son pays, Elifaz de Témân, Bildad de Shouah et Çofar de Naama. Ils convinrent d'aller le plaindre et le consoler. [Témân : ville édomite, renommée pour la sagesse de ses habitants (voir Jr 49.7) ; Shouah et Naama : localités ou régions non identifiées.]12 Levant leurs yeux de loin, ils ne le reconnurent pas. Ils pleurèrent alors à grands cris. Chacun déchira son manteau, et ils jetèrent en l'air de la poussière qui retomba sur leur tête. [ils ne le reconnurent pas Es 52.14.
— gestes de deuil Jb 1.20.]
13 Ils restèrent assis à terre avec lui pendant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui disait mot, car ils avaient vu combien grande était sa douleur. [Am 5.13 ; Lm 3.26 ; voir Mt 27.14 par. ; Lc 23.9.]

chapitre précédent retour chapitre suivant