C.I. Scofield

Genèse 2.17

l'arbre

♦ En plus des sept références aux arbres en général que nous trouvons dans les trois premiers chapitres de la Genèse (Genèse 1.11, 12, 29 ; 2.5, etc.), ce récit confère une importance primordiale à deux arbres déterminés :

  1. « L'arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2.9) se trouvait « au milieu du jardin » (Genèse 3.3) : il était « bon à manger et agréable à la vue » (Genèse 3.6) ; mais Dieu avait interdit d'en goûter le fruit, sous peine de mort (Genèse 2.17 ; 3.11, 17). Cet arbre n'était pas un mythe, mais une réalité (cp. le Pentateuque). C'est pourquoi, l'homme fut précipité dans la ruine morale et dans la mort par sa désobéissance à Dieu et non par quelque effet magique ou psychique résultant de la consommation du fruit.
  2. « L'arbre de vie » (Genèse 2.9) ; un seul détail en est donné : il était aussi au milieu du jardin. Cet arbre a de l'importance à cause de ce que dit Genèse 3.22. Adam doit être chassé du jardin, de peur qu'il ne mange du fruit et vive éternellement. Les germes de la mort s'implantèrent en Adam et Ève, lorsqu'ils devinrent pécheurs. À l'évidence, quelque vertu du fruit de l'arbre de vie pouvait prolonger indéfiniment la vie physique. Il aurait été alors tragique pour l'homme de vivre indéfiniment avec le péché, dans un état de mort spirituelle. La véritable vie est maintenant offerte à l'humanité entière grâce à la mort de Christ sur un autre « arbre » (Actes 5.30 ; 10.39 ; 1 Pierre 2.24, où le mot « bois » peut être traduit par « arbre ». Cet arbre de vie s'enrichit d'un sens encore plus précieux aux yeux des rachetés, puisque Apocalypse 2.7 et 22.2 (même mot grec) le montrent planté dans le paradis éternel préparé par Dieu pour les pécheurs sauvés par Sa grâce.

tu mourras

Seg. tu mourras ; Mort spirituelle : Éphésiens 2.5, note ; Mort physique : Hébreux 9.27, note