Celui qui est baigné
Seg. celui qui est lavé
baigné
♦ L'adjectif baigné (gr. louo) évoque une ablution complète. Le verbe laver (gr. nipto) est le terme habituellement employé dans le N.T. pour l'expression « se laver les mains ou les pieds ». (ex : Matthieu 15.2 ; Jean 9.15 ; 1 Timothée 5.10).
C'est l'illustration de l'Oriental rentrant des bains publics. Son corps est propre, mais ses pieds qui ont été salis à nouveau ont besoin d'être nettoyés. Ainsi, le croyant, purifié une fois pour toutes de tout péché devant la loi divine (Hébreux 10.1–12), a besoin, au cours de sa vie terrestre, de confesser au Père les péchés qu'il peut commettre chaque jour, afin que sa communion avec Lui et avec Son Fils ne soit pas interrompue (1 Jean 1.1–10). Le sang de Christ satisfait pour toujours à toutes les exigences de la loi en ce qui concerne la culpabilité du croyant, mais celui-ci a continuellement besoin d'être purifié des souillures du péché (cp. Éphésiens 5.25–27 ; 1 Jean 5.6). Sur le plan symbolique, il fallait d'abord passer par l'autel des sacrifices, puis par la cuve d'airain pour s'approcher de Dieu et pénétrer dans Sa présence (Ex 40.6–7). Voir l'ordre prescrit par Exode 30.17–21. Christ n'est pas en communion avec un croyant souillé, mais Il veut et peut le purifier.