couronnes
♦ La manifestation de Christ dans la gloire de Son royaume (v. 9–15) fera suite aux jugements terrestres symbolisés par les chars de guerre des v. 1–8. L'ordre prophétique demeure invariable : premièrement, les jugements du jour de l'Éternel (Ésaïe 2.10–22 ; Apocalypse 19.11–21) ; deuxièmement, le royaume (cp. Psaumes 2.5 et Psaumes 2.6 ; Ésaïe 3.24–26 et Ésaïe 4.2–6 ; Ésaïe 10.33–34 et Ésaïe 11.1–10 ; Apocalypse 19.19–21 et Apocalypse 20.4–6). Loin d'être une vision (cp. Ézéchiel 37.16, 22), le couronnement de Josué fut un acte historique, prophétique d'un couronnement plus transcendant, celui de la Personne du Germe. Christ, notre Sacrificateur, est maintenant dans le lieu très saint (Hébreux 9.11–14, 24 ; cp. Lévitique 16.15), assis sur le trône de Son Père (Apocalypse 3.21). Un jour, Il réapparaîtra (Hébreux 9.28) et s'assiéra sur Son propre trône, portant les insignes de la majesté (v. 13 ; Matthieu 16.27 ; 24.30 ; 25.31). Cette glorieuse espérance devait être gardée vivante en Israël ; aussi, ces couronnes confectionnées primitivement pour Josué, furent-elles conservées en souvenir dans le Temple (v. 14).