8 Lamente-toi, comme la vierge qui se revêt d'un sac
Pour pleurer l'ami de sa jeunesse !
9 Offrandes et libations disparaissent de la maison de l'Éternel ;
Les sacrificateurs, serviteurs de l'Éternel, sont dans le deuil.
10 Les champs sont ravagés,
La terre est attristée ;
Car les blés sont détruits,
Le moût est tari, l'huile est desséchée.
11 Les laboureurs sont consternés, les vignerons gémissent,
A cause du froment et de l'orge,
Parce que la moisson des champs est perdue.
12 La vigne est confuse,
Le figuier languissant ;
Le grenadier, le palmier, le pommier,
Tous les arbres des champs sont flétris...
La joie a cessé parmi les fils de l'homme !
13 Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez !
Lamentez-vous, serviteurs de l'autel !
Venez, passez la nuit revêtus de sacs,
Serviteurs de mon Dieu !
Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu.
14 Publiez un jeûne, une convocation solennelle !
Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays,
Dans la maison de l'Éternel, votre Dieu,
Et criez à l'Éternel !
15 Ah ! quel jour !
Car le jour de l'Éternel est proche :
Il vient comme un ravage du Tout-Puissant.
16 La nourriture n'est-elle pas enlevée sous nos yeux ?
La joie et l'allégresse n'ont-elles pas disparu de la maison de notre Dieu ?
17 Les semences ont séché sous les mottes ;
Les greniers sont vides,
Les magasins sont en ruines,
Car il n'y a point de blé.
18 Comme les bêtes gémissent !
Les troupeaux de bœufs sont consternés,
Parce qu'ils sont sans pâturage ;
Et même les troupeaux de brebis sont en souffrance.
19 C'est vers toi que je crie, ô Éternel !
Car le feu a dévoré les plaines du désert,
Et la flamme a brûlé tous les arbres des champs.
20 Les bêtes des champs crient aussi vers toi ;
Car les torrents sont à sec,
Et le feu a dévoré les plaines du désert.