3 Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu,s à savoir que le Christ est mort pour nos péchést selon les Écritures,
s La parole vivante de l’Évangile est transmise, reçue et gardée, mots empruntés au vocabulaire technique de la tradition rabbinique, cf. 11.23. Mais surtout cet Évangile est annoncé, vv. 1, 2, proclamé (v. 11, le « kérygme »), cf. Mt 4.23, etc., objet de foi, vv. 2, 11, cf. Mc 1.15, et porteur de salut, v. 2, cf. Ac 11.14 ; 16.17.
t Le caractère salutaire de la mort du Christ fait donc partie de la proclamation évangélique antérieure à Paul, cf. Rm 6.3.
u Ces expression, vv. 3-4, déjà fixées dans leur formulation, sont le germe des futures professions de foi (Credo).
v Paul sous-entend ils peuvent encore témoigner aujourd’hui de ce qu’ils ont vu, votre foi en la résurrection du Christ repose sur un témoignage sûr.
w C’est-à-dire « sont morts ». Même expression aux vv. 18, 20, 51, cf. 1 Th 4.13.
x Les apôtres apparaissent comme formant un groupe plus large que celui des Douze du v. 5.
y Allusion au caractère anormal, violent, « chirurgical » de sa vocation. — Paul ne fait aucune différence entre l’apparition du chemin de Damas et les apparitions de Jésus de la Résurrection à l’Ascension.
9 Car je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu.
11 Bref, eux ou moi, voilà ce que nous proclamons. Et voilà ce que vous avez cru.