29 Deux ans après, le roi envoya dans les villes de Juda le Mysarque,n qui vint à Jérusalem avec une armée imposante.
n « le Mysarque » conj. d’après 2 M 5.24 (qui donne son nom Apollonius) ; grec « préposé aux tributs » ; les deux mots sont très semblables en hébr. — Il commandait aux mercenaires de Mysie, d’où son titre. Il vint à Jérusalem en 167. On le retrouve à 3.10.
31 Il pilla la ville, y mit le feu, détruisit ses maisons et son mur d’enceinte.
o Le nom de « Cité de David » s’était étendu à la grande colline occidentale. Devenu la Citadelle, en grec l’Akra, ce quartier abritera la garnison syro-macédonienne et les Juifs hellénisants. Il sera une menace pour le Temple situé à l’est, en contrebas, sur ce qu’on appelait alors le mont Sion. La toponymie de ce temps ne répond pas à celle de la période davidique, cf. 2 S 5.9.