54 Le quinzième jour de Kisleu en l’an cent quarante-cinq,q le roi construisit l’Abomination de la désolation sur l’autel des holocaustesr et, dans les villes de Juda circonvoisines, on éleva des autels.
q De l’ère séleucide comptée à partir du printemps. On est en décembre 167.
r L’"Abomination de la désolation", Dn 9.27 ; 11.31, c’est l’autel de Baal Shamem ou Zeus Olympien, édifié sur le grand autel des holocaustes.
52 Le vingt-cinq du neuvième mois — nommé Kisleu — en l’an cent quarante-huit,j ils se levèrent au point du jour
j Décembre 164, troisième anniversaire du premier sacrifice offert à Zeus, cf. 1.59.
y Avril-mai 160.
54 Et en l’année cent cinquante-trois, au deuxième mois,i Alkime ordonna d’abattre le mur de la cour intérieure du sanctuaire ; il détruisit les travaux des prophètes,j il commença à démolir.
i Avril-mai 159.
j Sans doute ceux du retour de l’Exil, comme Aggée et Zacharie. Ce mur répond peut-être à la balustrade qui séparera le parvis des Gentils de celui des Juifs dans le Temple d’Hérode, cf. Ez 44.9, mais les deux cours que suppose le texte sont peut-être celles qui existaient déjà sous Manassé, 2 R 21.5.
21 Et Jonathan revêtit les ornements sacrés le septième mois de l’an cent soixanter en la fête des Tentes ; il rassembla des troupes et fabriqua beaucoup d’armes.
r Octobre 152.
y En 142 av. J.-C. — Le « joug » est le symbole de la servitude, 8.18 ; 1 R 12.4, concrétisée par le paiement du tribut.
c Début juin 141. — Cette expulsion marque la fin de l’occupation séleucide de Jérusalem qui durait depuis 167, cf. 1.33-40.
k En septembre 140. — « Asaramel » (et non la forme mutilée « Saramel » de certains mss) est la transcription de haçar `am ’el, « parvis du peuple de Dieu ». Il s’agit sans doute de la cour extérieure du sanctuaire, cf. v. 48 ; 9.54.
l Janvier-février 134.