38 Lysias se choisit Ptolémée fils de Dorymène, Nikanor et Gorgias, personnages puissants d’entre les amis du roi.s
s Ptolémée est le stratège de la province de Cœlé-Syrie et Phénicie, 2 M 8.8. Gorgias est un stratège au sens militaire du mot, et c’est lui qui dirigea les opérations, bien que Nikanor eût préséance sur lui comme « premier ami » du roi, 2 M 8.9. On retrouvera ce dernier comme chef de guerre cinq ans plus tard, 7.26.
8 Le souverain choisit Bacchidès, un des amis du roi, gouverneur de la Transeuphratène,b grand du royaume et fidèle au roi.
b C’est la moitié ouest de l’empire séleucide, de l’Euphrate à l’Égypte, qui avait été confiée à Lysias par Antiochus Épiphane, 3.22. Bacchidès est chargé de pacifier la région pendant que le roi ira réprimer une révolte en Médie.
q Jonathan est descendant de Ioiarib, chef d’une des classes sacerdotales, cf. 2.1, 54, et Alexandre, souverain reconnu, avait le droit de le nommer, cf. 7.9 ; 2 M 4.24. Ainsi était évincée la famille des Oniades qui donnait traditionnellement les grands prêtres. C’est sans doute à cette occasion que le fils d’Onias III se réfugia en Égypte où il fonda le temple de Léontopolis, cf. 2 M 1.1, et qu’un autre prêtre, le « Maître de Justice » dont parle l’écrit essénien dit Document de Damas, se réfugia à Qumrân. — Jonathan inaugure une dynastie de princes-prêtres, comme il en existait d’autres à l’époque. Avec ses successeurs (les Asmonéens), les préoccupations politiques l’emporteront sur les préoccupations religieuses.
z Le méridarque gouvernait une méride (cf. Ac 16.12), c’est-à-dire une « part » de territoire plus grande qu’une stratégie, ici celle de Judée avec en plus les trois nomes, v. 30. Voir le cas analogue d’Apollonius le Mysarque, 3.10 ; 2 M 5.24. Pour le titre de « premier ami », cf. 2.18 ; 2 M 8.9.
57 Le jeune Antiochus écrivit à Jonathan en ces termes : « Je te confirme dans le souverain sacerdoce et je t’établis sur les quatre nomesv et veux que tu sois parmi les amis du roi. »
v Le quatrième nome doit être Akrabatta, cf. 5.3.
39 il l’éleva au rang des amis et l’entoura d’un éclat considérable.n
n Cf. 13.36. Le lien avec Antioche reste donc réel.
a La citadelle de Jérusalem était assez vaste pour mériter le nom de ville, cf. 1.33. Simon refusera naturellement de la rendre ou de payer un impôt pour elle, mais il y consentira pour les deux autres places fortes qui ne faisaient pas partie de la Judée ni des quatre nomes, v. 29.