16 Mais Samuel dit à Saül : « Cesse donc, je vais t’annoncer ce que Yahvé m’a déclaré cette nuit. » Il lui dit : « Parle. »
21 Dans le butin, le peuple a pris petit et gros bétail, prémices de l’anathème, pour le sacrifier à Yahvé ton Dieu à Gilgal. »
« Yahvé se plaît-il aux holocaustes et aux sacrifices
comme à l’obéissance à la parole de Yahvé ?
Oui, l’obéissance vaut mieux que le sacrifice,
la docilité, plus que la graisse des béliers.
q Samuel ne condamne pas le culte sacrificiel en général. Mais c’est l’obéissance intérieure qui plaît à Dieu, non le seul rite extérieur. Accomplir celui-ci contre le gré de Dieu, c’est apporter son hommage à un autre que Dieu, c’est tomber dans l’idolâtrie, ici évoquée par la sorcellerie et les téraphim, ces idoles auxquelles on confiait la garde des maisons et des biens, Gn 31.19, 30s ; 19.13.
23 Car c’est une rébellion le péché de divination,
le méfait des téraphim,r c’est de la présomption !
Parce que tu as rejeté la parole de Yahvé, il t’a rejeté ; tu n’es plus roi ! »
r La condamnation des téraphim comme moyen de sorcellerie n’apparaît qu’à une époque tardive.