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Bible de Jérusalem

2 Corinthiens 2.16

16 pour les uns, une odeur qui de la mort conduit à la mort ; pour les autres, une odeur qui de la vie conduit à la vie.u Et de cela qui est capable ?

u Paul utilise les mots « vie » et « mort » en trois sens physique, existentiel et eschatologique. Les deux derniers sens sont seuls en question ici.

2 Corinthiens 3.5-6

5 Ce n’est pas que de nous-mêmes nous soyons capables de revendiquer quoi que ce soit comme venant de nous ; non, notre capacité vient de Dieu, 6 qui nous a rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ;z car la lettre tue,a l’Esprit vivifie.

z L’importance que les judaïsants accordaient à la loi avait pour conséquence l’idée d’une nouvelle alliance selon la lettre, que Paul ne pouvait accepter. Comme il ne pouvait rejeter l’idée d’une nouvelle alliance, 1 Co 11.25, il était contraint de faire une distinction entre la lettre et l’esprit pour cette nouvelle alliance.

a Cf. Rm 7.7. Il s’agit de la « lettre », loi écrite, extérieure, de l’AT, comparée à l’Esprit, loi intérieure du NT ; et non de l’opposition entre la « lettre » d’un texte et son « esprit ».

2 Corinthiens 10.1

III. Apologie de Paulu

Réponse à l’accusation de faiblesse.

10 C’est moi, Paul en personne, qui vous en prie, par la douceur et l’indulgence du Christ, moi si humble avec vous face à face, mais, absent, si hardi à votre égard.v

u Le changement brusque de sujet et de ton indique qu’on a saisi le début de ce qui fut une lettre indépendante. Voir l’Introduction.

v Allusion aux reproches ironiques de ses adversaires, cf. v. 10.

2 Corinthiens 10.8

8 Et dussé-je me glorifier un peu trop de notre pouvoir, que le Seigneur nous a donné pour votre édification et non pour votre ruine, je n’en rougirais pas.

2 Corinthiens 10.12.5

Réponse à l’accusation d’ambition.

12 Certes, nous n’avons pas l’audace de nous égaler ni de nous comparer à de certaines gens qui se recommandent eux-mêmes. En se mesurant eux-mêmes à leur mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d’intelligence.

2 Corinthiens 10.9-10

9 Car je ne veux pas paraître vouloir vous effrayer par mes lettres.z

z Sous-entendu « seulement ». Que les Corinthiens ne croient pas que la sévérité de Paul est purement verbale, cf. v. 11.

10 « Les lettres, dit-on, sont énergiques et sévères ; mais, quand il est là, c’est un corps chétif, et sa parole est nulle. »

2 Corinthiens 13.3-4

3 puisque vous cherchez une preuve que le Christ parle en moi, lui qui n’est pas faible à votre égard, mais qui est puissant parmi vous. 4 Certes, il a été crucifié en raison de sa faiblesse, mais il est vivant par la puissance de Dieu. Et nous aussi, nous sommes faibles en lui, bien sûr, mais nous vivrons avec lui, par la puissance de Dieu à votre égard.z

z Om. « à votre égard ».