10 Il s’était éloigné de là de neuf stadese dans une marche contre Timothée, lorsque tombèrent sur lui des Arabes au nombre d’au moins cinq mille hommes de pied et cinq cents cavaliers.
e Ces neuf stades (moins de 2 km) ne peuvent être comptés à partir de Iamnia, mais d’un point situé en Galaatide, cf. v. 13. L’abréviateur aura mal coupé son extrait de Jason. Sur les circonstances de cette expédition de l’été 163, cf. 1 M 5.9s. — Les « Arabes » sont des Nabatéens, cf. 1 M 5.25, dont le chef serait le phylarque de 8.32.
13 Judas attaqua aussi une certaine ville forte, entourée de remparts, habitée par un mélange de nations et dont le nom était Kaspîn.
17 Comme ils s’étaient éloignés à sept cent cinquante stades de là, ils atteignirent le Charax, chez les Juifs appelés Toubiens.f
f Le « pays de Tobie » de 1 M 5.13, c’est-à-dire l’Ammanitide gouvernée par la famille des Tobiades. On y élevait des chevaux, et un corps de cavaliers toubiens s’illustra en Idumée, v. 35. — Le Charax doit être la forteresse ou Birta de l’Ammanitide (l’actuel Araq el Emir), résidence du gouverneur.
19 Dosithée et Sosipater, généraux du Maccabée, s’y rendirent et tuèrent les hommes laissés par Timothée dans la forteresse au nombre de plus de dix mille.
20 Maccabée, de son côté, ayant distribué ses troupes en cohortes, nomma ceux qui seraient à leur tête et s’élança contre Timothée, qui avait autour de lui cent vingt mille fantassins et deux mille cinq cents cavaliers.
g Site du sanctuaire de l’Astarté aux cornes, cf. 1 M 5.43. — Les « passes étroites » doivent être simplement le lit du torrent mentionné en 1 M 5.37 (le Nahr el-Ehreir, affluent du Yarmuk) ; ce n’est que plus au sud que le terrain devient accidenté, mais l’auteur veut souligner les qualités militaires de la cohorte de Judas et l’effet de terreur qu’elle produit.
26 S’étant rendu au Karnion et à l’Atargatéion,h Judas égorgea vingt-cinq mille hommes.
h Sanctuaire d’Atargatis, la grande déesse syrienne identifiée à l’Astarté locale.
27 Après leur désastre (et leur perte), il conduisit son armée contre Éphrôn, ville forte où habitait Lysanias.i De robustes jeunes gens, rangés devant les murailles, combattaient avec vigueur, et, à l’intérieur, il y avait des quantités de machines et de projectiles en réserve.
i « où habitait Lysanias » mss lat. (d’autres mss ont « Lysias ») ; « où habitaient des troupes de toutes races » grec, Vulg. ; « où habitaient Lysias et des troupes de toutes races » grec luc., mss lat. et syr. — Même s’il faut préférer la leçon « Lysias », il ne peut s’agir du stratège de Cœlé-Syrie, qui devait résider à Tyr, mais simplement d’un dynaste local. Le nom était courant.
29 Partis de là, ils foncèrent sur Scythopolis,j à six cents stades de Jérusalem.
j Nom grec de la ville de Bethsân, 1 M 5.52 (Bet-Sheân en hébreu).
30 Mais les Juifs qui s’y étaient fixés, ayant attesté que les Scythopolites avaient eu pour eux de la bienveillance et leur avaient réservé un accueil humain au temps du malheur,
Ils arrivèrent à Jérusalem très peu avant la fête des Semaines.