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Bible de Jérusalem

2 Thessaloniciens 2.3-4

3 Que personne ne vous séduise d’aucune manière.h
Auparavant doit venir l’apostasiei et se révéler l’Homme impie, l’Être perdu,

h Le danger de tromperie à ce sujet est un des thèmes récurrents de l’apocalyptique du NT, Mc 13.5s ; Lc 21.8s ; Ap 13.13s ; 20.7.

i L’apostasie est nommée comme déjà connue. Au contenu général du mot (sécession, défection) il faut donner une valeur religieuse, Ac 5.37 ; 21.21 ; He 3.12. À ceux qui n’ont jamais appartenu au Christ, il se peut que soient joints ceux qui se laisseront détourner de la foi, cf. 1 Tm 4.1 ; 2 Tm 3.1 ; 4.3s, etc.

4 l’Adversaire,j celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu.

j L’apostasie sera causée par un personnage qui porte trois noms et se présente, jusqu’au v. 5a, comme le grand ennemi de Dieu. Il est l’Impie par excellence, litt. « l’homme de l’impiété » (var. « l’homme du péché ») l’être voué à sa perte, litt. « le fils de la perdition » v. 10 ; Jn 17.12 ; cf. 1 Th 5.5 ; l’adversaire de Dieu, décrit ici en termes inspirés de Dn 11.36 (où il s’agit d’Antiochus Épiphane). Dans la tradition chrétienne, influencée par Daniel, cet Adversaire recevra le nom d’Antichrist. cf. 1 Jn 2.18 ; 4.3 ; 2 Jn 7. Il apparaît comme un être personnel, qui se révélera à la fin des temps (tandis que Satan, dont il est l’instrument, agit dès maintenant dans « le mystère », v. 7), exerçant contre les croyants un pouvoir persécuteur et séducteur. Cf. Mt 24.24 ; Ap 13.1-8, pour la grande épreuve dernière à laquelle mettra fin le retour du Christ.