j La « bénédiction » juive se compose d’une invocation à Dieu ou à son Nom, suivie d’une commémoration de ses bienfaits ; dans la liturgie, on termine en répétant l’eulogie où l’on inclut, sous forme abrégée, la mention du bienfait particulier.
« Que soit le Nom de Dieu
béni de siècle en siècle,
car à lui la sagesse et la force.
21 C’est lui qui fait alterner périodes et temps,
qui fait tomber les rois, qui établit les rois,
qui donne aux sages la sagesse
et la science à ceux qui savent discerner.
22 Lui qui révèle profondeurs et secrets,
connaît ce qui est dans les ténèbres,
et la lumière réside auprès de lui.k
k L’AT parle de Dieu entouré de lumière, Ex 24.17 ; Ez 1.27 ; Ha 3.4, et lui-même lumière, Isa 60.19-20 ; Sg 7.26, comme le fera encore, le NT. Cf. par exemple 1 Jn 1.5-7 ; 1 Tm 6.16 ; Jc 1.17, cf. Jn 8.12. D’anciens commentateurs juifs invoquent ce verset pour établir qu’un des noms du Messie est « Lumière ».
23 À toi, Dieu de mes pères, je rends grâces et je te loue
de m’avoir accordé sagesse et force :
voici que tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé ;
les choses du roi, tu nous les as fait connaître. »