r Cet « esprit » désigne ce que nous entendons aujourd’hui par « grâce » (actuelle).
s Les acceptions morales et spirituelles du « cœur » dans l’AT, Gn 8.21, restent vivantes dans le NT. Dieu connaît le cœur, Lc 16.15 ; Ac 1.24 ; Rm 8.27. L’homme aimera Dieu de tout son cœur, Mc 12.29-30. Dieu a déposé dans le cœur de l’homme le don de son Esprit, Rm 5.5 ; 2 Co 1.22 ; Ga 4.6. Le Christ, lui aussi, y demeure, 3.17. Les cœurs simples, Ac 2.46 ; 2 Co 11.3 ; 6.5 ; Col 3.22, droits, Ac 8.21, purs, Mt 5.8 ; Jc 4.8, sont ouverts sans réticence à la présence et à l’action de Dieu. Et les croyants n’ont qu’un cœur et qu’une âme, Ac 4.32.
19 et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants, selon la vigueur de sa force,
t Noms de puissances cosmiques, attestés dans la littérature juive apocryphe. Sans discuter l’existence de ces créatures célestes, Paul tient à les ranger sous la domination du Christ, Col 1.16 ; 2.10. En les associant aux anges de la tradition biblique et au don de la Loi, Ga 3.19, il les intègre à l’histoire du salut, avec une qualification morale de plus en plus péjorative, Ga 4.3 ; Col 2.15, qui aboutit à en faire des puissances démoniaques, 2.2 ; 6.12 ; cf. 1 Co 15.24.
u L’Église, Corps du Christ, 1 Co 12.12, peut être dite la Plénitude, cf. encore 3.19 ; 4.13, dans la mesure où elle embrasse tout le monde nouveau qui participe, comme cadre de l’humanité, à la régénération universelle sous l’autorité du Christ Seigneur et Chef, cf. Col 1.15-20. L’expression adverbiale « tout en tout » vise à suggérer une ampleur sans limites, cf. 1 Co 12.6 ; 15.28 ; Col 3.11.