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Bible de Jérusalem

Esther 9.27-

27 les Juifs s’engagèrent de plein gré, eux, leur postérité, et tous ceux qui s’adjoindraient à eux,q à célébrer sans faute ces deux jours-là, d’après ce texte et à cette date, d’année en année.

q Le caractère nationaliste du livre n’exclut donc pas un certain universalisme par l’accueil des prosélytes.

28 Ainsi commémorés et célébrés de génération en génération, dans chaque famille, dans chaque province, chaque ville, ces jours des Purim ne disparaîtront pas de chez les Juifs, leur souvenir ne périra pas au sein de leur race.

29 La reine Esther, fille d’Abihayil,r écrivit avec toute autorité pour donner force de loi à cette seconde lettre,

r Traduction conjecturale. L’hébr. porte « Esther, fille d’Abihayil, et Mardochée le Juif », mais cf. v. 31, et Esther figure seule au v. 32.

30 et fit envoyer des lettres à tous les Juifs des cent vingt-sept provinces du royaume d’Assuérus, comme paroles de paix et consignes de fidélité, 31 pour leur enjoindre d’observer ces jours des Purim à leur date, comme le leur avait commandé le Juif Mardochée et de la façon dont on les y avait obligés, eux-mêmes et leur race, en y joignant des ordonnances de jeûne et de lamentations.s

s Ces dernières ordonnances, inattendues, se réfèrent sans doute à 4.16 le jeûne a mérité la délivrance. — Depuis 9.20, le texte paraît fort composite et porte la trace de documents d’origines diverses.

32 Ainsi l’ordonnance d’Esther fixa la loi des Purim et elle fut écrite dans un livre.