21 Dites-moi, vous qui voulez vous soumettre à la Loi, n’entendez-vous pas la Loi ?k
j Brusquement, l’Apôtre reprend la question de la filiation, en une argumentation scripturaire allégorique, pour signifier encore que la Loi n’octroie pas la liberté qui est celle des fils.
k Témoignage de l’Écriture, cf. Rm 3.19 ; pour hériter de la promesse il ne suffit pas d’être fils d’Abraham, cf. Mt 3.9 il faut encore l’être, non comme Ismaël, mais comme Isaac, c’est-à-dire en vertu de la promesse, v. 23, d’une descendance qui tient plus de l’esprit que de la chair, v. 29, et par là préfigure celle des chrétiens, v. 28 ; cf. Rm 9.6s. Cet argument fondamental est illustré par d’autres correspondances plus artificielles.
l Selon les lois ordinaires de la nature, cf. Rm 7.5, sans une intervention spéciale de Dieu pour réaliser sa promesse.
m « car le Sinaï est en Arabie »; var. « Agar représente le Sinaï en Arabie » (ou « en langue arabe »).
n Celle du temps présent, asservie à la Loi, par opposition à la Jérusalem messianique, cf. Isa 2.2, féconde après une longue stérilité, v. 27 ; cf. Isa 54.1-6 ; Ap 21.1.
o Une fois établi le parallélisme entre Ismaël et les Juifs d’un côté, Isaac et les chrétiens de l’autre, Paul en tire deux applications nouvelles. Selon certaines traditions juives, Ismaël « persécutait » Isaac. En tout cas, selon la Bible, Sara, voyant en Ismaël un rival pour son fils, exige l’expulsion d’Agar, Gn 21.9.