a Littéralement « à l’extrême de ces jours, à la fin de l’éon présent ». À la plénitude des temps, Mc 1.15 ; Ga 4.4, s’ouvrent les derniers temps ou les derniers jours, Ac 2.17 (Jl 3.1) ; 1 P 1.20 ; cf. 2 Tm 3.1 ; 2 P 3.3 ; 1 Jn 2.18 ; Jude 18.
b Après les prophètes Dieu envoie un messager qui n’est plus un porte-parole comme les autres il est « Fils », cf. Mc 12.2-6 ; Rm 1.4.
c La filiation comporte le droit à l’héritage, cf. Mt 21.38 ; Ga 4.7. Mais ici la mise en possession de toutes choses est attribuée à une initiative de Dieu, au moment de la glorification, suivant l’image dynastique, 1 R 1.20.
d Littéralement « les éons » terme qui désigne non seulement le monde, mais aussi les deux époques ou dimensions de l’univers, celle caractérisée par le temps, éon présent, et celle caractérisée par l’éternité, éon futur pour nous, mais déjà existant dans l’« espace » de Dieu (cf. 5.6 ; 6.20 ; 7.17, 21, 28 où l’on traduit « monde éternel »).
i Ce cérémonial a une signification spirituelle dans l’ancienne alliance le peuple n’a pas accès à Dieu. Dans la nouvelle alliance, le Christ sera la voie pour aller au Père. Si on compare cette brève note sur le temps actuel à la fin du v. 10, qui parle du « temps de la réforme » comme futur, on peut penser que le rédacteur final veut nous présenter ce texte comme une prophétie. Donc il écrit après la destruction du Temple en 70, tandis que l’auteur principal écrit avant 70.