26 Celui dont la voix jadis ébranla la terre nous a fait maintenant cette promesse : Encore une fois, moi j’ébranlerai non seulement la terre mais aussi le ciel.
s Les bouleversements cosmiques ne sont pas seulement les métaphores apocalyptiques de l’intervention divine et de l’introduction d’un régime nouveau, cf. Am 8.9 ; 1 Co 1.8 ; Mt 24.1, mais aussi le signe de la fragilité et de la fugacité du monde apparent.
t Ce « royaume inébranlable », vv. 22-24, c’est la Cité du ciel où le Fils règne avec Dieu, 1.8, au milieu des anges et des saints. Dès maintenant les chrétiens y vivent, et leur vie est une liturgie d’action de grâces, sous le feu purifiant de la sainteté divine, v. 29. Ce verset pourrait être la conclusion du discours, même si 13.9-15 semble en reprendre le contenu et 13.20-21 mieux servir d’épilogue.